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 Just for once, let me look on you with my own eyes (Guiséla)
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Sjøen Lund

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Sjøen Lund
Bondi - le peuple vikings.

behind the shield.
POSTS : 119
SEPTIMS : 4100
ARRIVAL : 31/03/2017
IDENTITY : Eurydie.
FACECLAIM : dakota blue richards @ eurydie (avatar) anesidora (signature)
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AGE : Quatorze printemps. Tout juste.
METIER : Sans formation, dernière fille du Godi Markvart Lund.
LOCALISATION : Solstheim.

INVENTAIRE : -

∇▲∇▲

“I’ll admit that I’ve done
a lot of things in my life
that I’m not proud of.
No, no. That’s not true.
I’m proud of most of them.”

∇▲∇▲

there's a warrior.

FEUILLE DE PERSONNAGE.
compétences :


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Sujet: Just for once, let me look on you with my own eyes (Guiséla)   Just for once, let me look on you with my own eyes (Guiséla) Empty- Lun 19 Juin - 15:44

That’s my sister ; beautiful and ugly.

JUST FOR ONCE, LET ME LOOK ON YOU
WITH MY OWN EYES



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L
e soleil se levait enfin, pourtant les nuages étaient si bas et si blancs qu’il semblait faire jour depuis bien des heures. Même en ce début de mois de mai, il n’était pas rare que le ciel soit si couvert, notamment si tôt dans la matinée. En temps normal, la jeune princesse ne se serait pas fait prier pour se permettre d’être de mauvaise humeur toute la journée, mettant cela sur le compte des heures de sommeil qu’elle n’aurait pas eu. Maigre excuse mais mensonge efficace, suffisant pour justifier un comportement parfois trop agité. Cependant, il n’y avait plus grand-chose de normal à présent. Même au sein de sa propre famille, pourtant passionnée (semblait-il) de bizarreries, ces derniers jours battaient des sommets ! Dans l’esprit de la jeune fille, cela commençait lors de ce banquet-là, où son père avait failli être assassiné et où le feu avait achevé cette soirée agitée. Malgré tout, cela devait avoir des racines plus anciennes, et quand bien même son père aurait nombre d’ennemis (à commencer par ces traîtres à Skogen), la princesse n’en connaissait aucun qui aurait assez de tripes dans le ventre pour se lancer dans une opération pareille. Cela avait dû nécessiter de la préparation, peut-être même des complices... et depuis la désertion de Detelf, la situation lui paraissait d’un coup beaucoup plus claire.

Tous des traîtres.

Tous des traîtres qui ne méritaient que le fil de l’épée sous leur gorge.

Et pourtant elle était là, dans les couloirs qu’elle avait parcouru toute sa vie, sans pouvoir rien y faire. Son père et les généraux préparaient sûrement les troupes pour les prochains affrontements, et elle, eh bien... Ce n’était pas une grande nouveauté, mais elle se sentait complètement mise au placard.

En parlant de placard... cela faisait bien deux heures que la jeune fille ne cessait ses allés-retours face à la porte donnant sur la chambre de son aînée. Chaque fois elle s’approchait, puis s’écartait, faisait quelques pas avant de revenir, prendre une inspiration, laisser ses pensées s’envoler afin se donner une excuse pour ne pas toquer. En cet instant, Sjøen ne savait pas ce qu’elle devait faire. Ou voulait faire. Depuis que sa grande sœur avait été soignée de ses blessures, ces affreuses brûlures dont elle avait souffert lors de l’incendie, pas une seule fois la benjamine ne lui avait rendu visite. Pas une seule fois elle n’avait été la voir... Elles n’avaient jamais été proches, pourquoi changer ? Si la situation était inversée, la jeune fille doutait sincèrement de voir Guiséla approcher de sa chambre. Alors pourquoi diable hésitait-elle ? Elle serra encore davantage les bouts de fenalår qu’elle tenait encore dans ses mains. Ce n’était là qu’un maigre cadeau, mais de la viande séchée pareille, c’était tout de même quelque chose, non ? La princesse en avait volé quelques minutes avant de venir ici, profitant d'un moment d’inattention de la part des cuisiniers et des servantes. Si on venait à apprendre qu’elle s’était encore servie dans les réserves consacrées aux grandes occasions, elle allait encore le sentir passer ! Tant que Guiséla tiendra sa langue, elle n’aura rien à craindre.

Allez Sjøen, du courage. Non, ce n'était pas du courage dont elle avait besoin, jamais elle n’avait craint son aînée. Jouant nerveusement de son index contre l’étoffe de sa tenue, elle inspira finalement une grande bouffée d’air avant d’enfin se décider à toquer contre la porte. Elle le regretta dans la seconde, bien entendu...

Elle n’attendit pas de réponse pour ouvrir la porte de suite, ce n’était pas dans ses habitudes d’attendre poliment derrière la cloison qu’on daigne l’inviter à entrer. De toute façon, n’avaient-elles pas partagé la même couche pendant des années ?

« Guisé- »

La princesse se coupa nette, devant le spectacle qu’elle avait sous les yeux. Tout ce blanc sur elle, ces bandes de tissu qui lui parcouraient le visage... Brûlée. Réellement brûlée. Pendant quelques secondes, la benjamine fut sans voix, ne parvenant pas à détourner le regard de la réalité des faits. Sa sœur, sa propre sœur. Qu’avait-elle bien pu faire au destin pour se faire haïr de la sorte ? Enceinte, mariée à un autre homme que le père, et maintenant les balafres du feu. Sous les bandages la plus jeune parvenait à percevoir les feuilles et les bouts de plantes sensées calmer la souffrance des brûlures, mais... ça semblait douloureux.

La voir ainsi était un choc, si bien qu’elle-même ne savait plus quoi en penser. Depuis toujours elle avait nourri de la colère et – peut-être – un un peu de jalousie à l’encontre de son aînée. Elle passait toujours devant elle en tout, sans cesse parfaite, sans cesse Guiséla. Mais maintenant qu’elle l’avait sous les yeux, c’était comme si ce poids s’enlevait... et Sjøen avait bien trop d’orgueil en elle pour l’accepter ! Pour l’heure, elle se sentait mal, le cœur serré.

Les sourcils froncés, la mâchoire crispée, elle s’approcha du lit et fit tomber les quelques restes de viande séchée sur les genoux de la plus âgée. Sans un mot, sans une remarque. De toute façon, elle aurait été incapable de dire quoi que ce soit. L’inquiétude grandissait dans son ventre en la voyant ainsi, mais comment mettre des mots sur de tels sentiments ? Sa fierté l’empêchait tout simplement de le voir, mais c’était bel et bien là... Et son regard ne se détourna pas, notant toutes les réactions que pourraient avoir son aînée. D’autant plus qu’elle ne se sentait absolument pas dans son élément.

Reculant d’un pas, elle attrapa une chaise qu’elle approcha pour finalement s’asseoir dessus. Elle leva finalement les yeux au plafond, plus redescendit sur les murs, ne sachant plus trop où regarder à présent. C’était si... maladroit. Elle se pinça les lèvres, et après un long silence dans lequel elle se serait volontiers enterrée des centaines de fois, la jeune fille ouvrit finalement la bouche.

« Ne me demande pas qui me l’a... donné. Le fenalår. C’est... »

Elle se tut une seconde, comme si elle se cherchait le moindre prétexte pour sembler le plus naturel possible. Peine perdue, semblait-il.

« ... un secret. »
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