QUELLE EST TA POSITION PAR RAPPORT À TON JARL ET TON ROI ? ≈ Eydis apprécie sa belle-sœur comme la majorité du peuple d’Isenseg. Elle reconnait ses qualités humaines et de dirigeante, savourant une gouvernance bien différente de celle de son prédécesseur, Knut. Ses premières années en tant que Dame de compagnie ont suffi à faire naitre une affection sincère à son égard et pendant longtemps, une confiance parfaite a régné entre elles. La mort de son époux a vite révélé l’ambition du sien ; Silke est devenue Jarl à l’instar d’Odalrik et les premières failles sont venues entacher leur amitié. Si l’affection demeure, la méfiance est de mise : Eydis ne serait certainement pas contre le fait que son mari prenne les commandes d’Isenseg, quand bien même cela causerait du tort à son amie, et quand bien même ledit mari se plaise à courir après la gueuse. Elle-même n’est pas sans apporter quelques avantages à Odalrik : en s’unissant à lui, elle lui a permis de s’enrichir de manière non négligeable grâce au commerce florissant de son père. Père qui est très intéressé par l’éventualité que son beau-fils devienne Jarl… Intérêt tout partagé par Eydis, qui tient néanmoins à épargner son amie et ses filles en cas de prise de pouvoir par Odalrik. Autant que faire se peut.
Eydis étant originaire de Solstheim, son allégeance va tout naturellement au roi, et peu importe ce que l’on peut en dire. Bien qu’elle n’ait pas passé l’essentiel de sa vie au sein de la capitale – l’enfant, tout comme ses deux frères, ayant été embarqués sur les routes de Norvège suite au décès de la mère – elle en conserve de précieux souvenirs. Son affection pour la ville de son enfance est sincère, et elle n’irait pas condamner le roi. Quant à sa politique dépensière, une fille de marchand ne peut lui en tenir rigueur s’il fait prospérer les commerces alentours, notamment celui de son père. Elle ne porte pas vraiment les ennemis du roi dans son cœur, bien que ses propres intérêts et ceux de son fils priment sur le reste. Cela étant dit, elle se moque bien des ragots acides tant qu’ils ne restent que cela : des ragots.

EN QUOI FAIS-TU HONNEUR AUX DIEUX EN ÉTANT VIKING ? AS-TU EU À FAIRE DES SACRIFICES EN LEUR NOM ? ≈ Eydis est, comme tout viking se respectant, une fervente croyante. Elle participe comme tout un chacun aux différents événements religieux rythmant la vie norvégienne et se doit, en tant qu’épouse, mère et dame de compagnie d’une Jarl, de se montrer exemplaire dans la pratique. Aussi veille-t-elle à ce que le respect et l’application des traditions propres à la religion soient bien suivis par son propre fils, Eirik. Quant à sa relations avec les dieux nordiques, elle n’a rien de bien extraordinaire par rapport à ses congénères. Son père voue un culte particulier à Odin et à Baldr, tandis que ses frères ont donné leur préférence à Thor. Quant à elle, s’il va presque de soi qu’elle se voue à Frigg, elle tient l’ensemble des Valkyries en haute estime, ses premières années étant rythmées par les histoires narrées par sa défunte mère. Et enfant, elle aurait aimé en devenir une, armée de son épée et de son bouclier, cherchant les guerriers pour les guider vers le Valhalla.

QUEL DESTIN PENSES-TU QUE LES DIEUX ONT CHOISI POUR TOI ? QUELLE EST TA PLUS GRANDE CRAINTE QUANT À TON AVENIR ? ≈ L’enfant voulait devenir guerrière au bouclier, participer aux raids et vivre de formidables aventures avec ses deux frères. Et une guerrière, elle en était une, se battant avec aîné et cadet pour rien, compensant son manque de force par sa vitesse et son agilité. Son père a bien rapidement tenté de la détourner de ce chemin, lui inculquant tout ce qu’une Dame se devait de connaitre et comment, selon lui, la Femme devait se comporter. Et si la gamine se pliait – non sans peine – aux leçons du marchand, ce n’était que pour mieux retrouver les armes et batailler avec ses frères. Les années ont passé et le paternel a fini par obtenir ce qu’il voulait d’elle : un mariage avec un homme important ; le frère d’un Jarl, tout de même ! Pour autant, Eydis ne s’était jamais bercée de fausses illusions et savait d’emblée que ses rêves resteraient tels qu’ils étaient : des rêves, et rien de plus. Car chacun des enfants du marchand connaissait son ambition et son avidité, travers qu’il a lui-même transmis à sa progéniture en tout ou partie. Aujourd’hui, Eydis est plutôt satisfaite de sa position mais n’est pas dénuée d’ambition (véritable tradition du côté paternel) : si Odalrik était Jarl, elle n’en tirerait bien évidemment que des avantages, ainsi qu’une sphère d’influence bien plus large. Aussi fait-elle mine de fermer les yeux sur des tromperies qu’elle ne tolère que lorsqu’elles ne s’affichent pas sous ses yeux – c’est une question d’honneur, tout de même. Eydis ne serait donc pas inactive en cas de « coup d’Etat » à l’initiative de son mari, et n’hésite pas à œuvrer à sa propre échelle, en toute discrétion. Elle veille à conserver l’amitié et l’affection de Silke – amitié et affection réciproques, à n’en pas douter. Mais le choix est fait. Il ne reste plus qu’à espérer sans trop y croire à ce que rien (ou peu) ne se fasse dans le sang. Et à ce qu’Odalrik se révèle comme elle le voudrait : à la hauteur.

1. Les cris déchirants du nourrisson résonnent dans la vaste habitation de l’un des plus fameux marchands de Solstheim. Sa femme – sa splendide femme ! – lui a donné son second enfant. Une fille, qui, assurément, viendra tempérer les ardeurs de son démon de frère, déjà âgé de 2 ans. Son épouse est épuisée, le père se saisit du bambin récemment né. Et il la voit, adulte, belle et mariée, lui permettre de gravir des échelons pour lesquels son argent seul ne suffirait pas. Un sourire immense, fier, traverse son visage tandis que la lumière éternelle de son ambition se fait plus vive au coin de l’œil. Et quelque part dans celui de sa fille, il croit percevoir son reflet. 2. La mère est un havre de paix. Grande et belle, douce et souriante, aimante et cultivée, elle conte en tissant les folles aventures des héros et des dieux, la création du monde, les merveilles du Valhalla. Sa grâce n’a d’égale que les richesses de son mari marchand, trop souvent parti sur les routes de Norvège pour acquérir et vendre. Les enfants restent sous la bienveillante surveillance maternelle. Aîné et cadette se chamaillent, jouent et se disputent bien à l’abri du besoin, et s’arment de tout ce qui peut bien tomber sous leurs mains pour se frapper à cœur joie. Le ventre de la mère est devenu rond suite au précédent passage du père. Et quelques mois plus tard, la vie donne la mort : l’ange blond décède des suites de son accouchement. 3. La route est prise. Le marchand ne peut pas arrêter son commerce et n’est pas prêt à laisser ses enfants aux bons soins de n’importe qui, craignant qu’on ne lui demande des faveurs ou qu’on lui réclame plus d’argent qu’il n’en faut pour subvenir aux besoins des bambins. Une thraellar fait tout de même partie des bagages, à laquelle il laisse les trois rejetons lors de ses nombreuses négociations. Il prend soin de leur apprendre les ficelles du métier et les laisse crapahuter à leur guise sous la surveillance de la servante, avec laquelle il passe du bon temps – le marchand n’est pas dénué d’un certain charme, qui lui a permis de conclure moults affaires. Et il constate, non sans regret, que ses fils et sa propre fille se plaisent plus dans les jeux guerriers en raison du souvenir de leur défunte mère – excepté pour le dernier du trio, qui ne l’a connue qu’au travers de ses aînés – que dans cette grandiose aventure qu’est la recherche de profit. 4. Il est étrange d’aller et venir, nouer et dénouer, partir et revenir. Eydis n’a pour attache que ses deux frères, son père et la servante qui, bientôt, n’aura plus à s’occuper d’eux. Les enfants ont grandi, et c’est d’une autre femme que le marchand s’est entiché. Une belle aux cheveux de feu, riche de son état, éduquée comme il se doit. La dame la prend sous son aile – elles sont toutes deux femmes, cela lui parait naturel. Eydis a bien compris ce que son paternel attend d’elle. Des plans qui ne lui déplaisent pas vraiment, bien qu’ils l’écartent trop de ses rêves ; et qui vit de ses rêves, après tout ? Elle aurait souhaité porter les armes comme ces femmes guerrières, incarner ces héroïnes que sa mère se plaisait à dépeindre aux marmots. Finalement non. Elle sera femme de et promettra de belles richesses au chanceux qui l’épousera – son père est bien décidé à ce que ce ne soit pas n’importe qui et espère que sa fille a su faire tourner quelques têtes dans les grands villages de Norvège. Eydis, elle, se laisse finalement porter. La blonde se fait à son sort après bon nombre de colères, accompagnée de ses frères, et se plie finalement aux quelques leçons de bonne conduite de la nouvelle compagne de son père qui, selon ses dires, a déjà eu l’occasion de faire forte impression à divers événements de Solstheim. Soit : l’adolescente est habituée aux affabulations de son père. Sans y croire, elle suit les règles et devient, de fil en aiguille, une jeune viking distinguée, prenant toujours plaisir (bien que discrètement) à tenter de coller des roustes à ses deux frères, qui lui mettent une bonne tête – si ce n’est deux. 5. Cette transformation, elle l’a vue dans les yeux de son père et les attitudes de ses frères. Eydis n’est plus la combattante hargneuse toujours prompte à donner des coups : elle est à présent une jeune femme gracieuse et fine, élégamment vêtue et de bonne compagnie. A-t-elle changé pour autant ? La blonde a toujours été sûre d’elle et fière combattante. Et si ce n’est plus par les armes, son père lui en a fournies suffisamment de par son éducation pour mener d’autres formes de combat. Sa hargne et sa détermination sont donc inchangées. Quant à son caractère plus général, elle a toujours fait preuve d’une certaine froideur face aux inconnus et aux personnes qu’elle ne porte pas dans son cœur – à la nuance près qu’elle se montre aujourd’hui courtoise et polie. Et elle a appris tôt qu’il faudrait toujours savoir faire la différence entre l’affection qu’elle peut porter à quelqu’un et ses propres intérêts. La distinction a été assimilée, à n’en pas douter. Preuve en est que malgré son affection sincère pour Silke et ses filles, elle n’hésiterait pas à suivre Odalrik et à œuvrer pour que son époux prenne la place de son amie. Ne comptons donc pas sur ses sentiments pour la faire fléchir : ils ne sont pas considérés comme un argument. Tout dépend de son intérêt propre. Et de celui de son fils. 6. A Isenseg, son frère ainé s’est lié d’une forte (et intéressée) amitié avec Knut Thorsen, Jarl de son état. Son père y a vu un véritable cadeau des dieux : si le bougre est marié, son frère, Odalrik, ne l’est pas. Plutôt bel homme, fort de son influence et de ses exploits, sa chère fille ne rechignerait certainement pas à épouser un aussi bon parti. C’est ainsi que l’ainé souffle à l’oreille de son ami sa surprise quant à ce frère cadet prometteur qui n’a toujours pas trouvé femme malgré son âge. Knut lui confirme avoir déjà pensé à le mettre en épousailles, mais le bigre ne se laisse pas faire, préférant courir après la gueuse pour mieux s’en défaire une fois la chaire consommée. Qu’à cela ne tienne ! Il se trouve que le brave homme a une sœur, dont la beauté a su faire tourner la tête à bon nombre de galants éconduits gracieusement. Et une fille d’un marchand aussi riche et réputé que leur père, ça ne peut qu’être bénéfique pour les Thorsen ! Le Jarl rejoint l’analyse, une rencontre est organisée avec le marchand, puis les deux principaux concernés. Eydis ne fait pas de difficulté. Elle charme Odalrik et lui résiste : le bigre finit par accepter les fiançailles, puis le mariage. Et il faut bien avouer qu’au début, du moins durant quelques mois, l’union est heureuse. L’homme n’est pas dépourvu d’un certain charme, et chacun trouve l’autre à son goût. On peut même assister aux prémices d’une entente sincère, voire d’une certaine affection. Mais les tensions ne tardent pas à faire jour. 7. Son père et ses frères reprennent la route après les noces et laissent derrière eux Eydis, nouvelle chez les Thorsen. Un sentiment de vide absolu fait jour. Pour la première fois de sa vie, ses trois repères partent sans elle sur les routes de Norvège – des routes qu’elle connait par cœur. La jeune dame n’est pas sédentaire, trop habituée aux longs périples et aux nouvelles rencontres. Ici, à Isenseg, les gens sont tous les mêmes et peu sont les nouveaux arrivants, si ce n’est quelques voyageurs colportant les derniers faits divers. Eydis fait bonne figure, mais ce nouveau mode de vie ne lui plait guère. C’est une nouvelle prise de conscience : elle aurait vraiment voulu porter les armes, voyager de village en village, découvrir des contrées encore vierges et inexplorées. Elle aurait souhaité se battre aux côtés de ses frères plutôt que de servir de vulgaire appât lancé par son père pour garantir la prospérité de son commerce et élargir son influence. Eydis est amère. Pour autant, elle se tient à son rôle de femme gracieuse et délicieuse et devient ainsi la dame de compagnie de sa belle-sœur, Silke Thorsen, femme du Jarl Knut. Une place bien pratique, qui ne lui demande pas beaucoup d’efforts : la belle est d’agréable compagnie et entre les deux femmes, l’amitié, bientôt, les lie. Chacune s’avère être une oreille attentive pour l’autre. Eydis la conseille comme elle peut, et observe avec curiosité cette jeune mère évoluer aux côtés de Knut. Ce dernier semble plutôt apprécier la blonde, sans pour autant lui adresser une attention particulière. Toutefois, Eydis étant la nouvelle femme de son frère et l’amie de sa femme, elle jouit d’une certaine importance et d’une appréciable sphère d’influence à Isenseg. 8. Rapidement, la jeune femme tombe enceinte. Son ventre s’arrondit, ses formes s’épanouissent et sa grossesse devient vite une évidence. Chacun se réjouit de la nouvelle et l’on se met à vanter les qualités que l’enfant aura certainement, compte tenu celles de ses deux parents. Et au fur et à mesure que son ventre s’arrondit, Eydis voit de moins en moins son époux. C’est une nouvelle déception. Oh ! Elle connaissait bien la réputation d’Odalrik et ne s’était pas vraiment fait de fausses idées sur son sort. Il continuerait bien de batifoler à droite et à gauche, mais elle avait pensé qu’ils avaient su créer quelque chose. Un lien. Fort est de constater que le bigre, pourtant, la délaisse pour goûter de nouvelles chaires plus désirables. C’est une nouvelle déception pour la belle, qui se dit qu’on ne l’y reprendra pas. Et déjà, les relations entre mari et femme se dégradent. S’ils font bonne figure devant la foule, il n’en est rien en privé. De par son état, Eydis se refuse à déverser toute sa colère et Odalrik tente – autant que son caractère le peut – de la ménager. 9. Un garçon nait enfin. Eirik, savant mélange des prénoms de ses fiers parents, nouvellement unis dans une joie commune : celle que leur procure ce nouvel être. Odalrik et Eydis s’accordent sur une nouvelle base : ensemble, ils ont donné la vie à une véritable merveille. Et s’ils ne lui doivent pas de s’aimer, ils peuvent au moins tenter d’emprunter la même route. Bien sûr, le père continuera de bafouer la mère, qui fera preuve de la même hargne à son égard. Mais ils demeureront toujours du même côté. L’enfant grandit à une vitesse folle. Il est ce qu’il promettait d’être, un mélange étonnant de ses deux fiers parents. Eirik s’entend à merveille avec sa cousine, Ymir, et bien entendu Silke. Knut, aussi, semble beaucoup apprécier ce jeune neveu. On peut jurer que la famille Thorsen est unie, quand bien même certaines relations soient parfois tendues.

Sur AJOI vous disposez d'un nombre de points, calculés par le staff selon des critères, à répartir dans chacune des compétences suivantes. Ce nombre de point vous sera donné une fois votre fiche terminée, juste avant la validation. Une fois la fiche de présentation validée, les compétences seront retranscrites sur le profil du joueur, et ne seront modifiables que par un membre du staff. Faites donc bien votre choix.

Vous devez également choisir une compétence supplémentaire à ajouter à vos compétences de base. Pour plus de renseignements, rendez-vous ici. Pour ajouter un point de compétence, remplacez simplement ☐ par ☑ - soyez réaliste, votre viking ne peut pas être surhumain, pensez à lui donner des faiblesses qui balanceront ses forces. (Texte à effacer après lecture.)

nombre de points à répartir : xx points. (donnés par le staff)

force : ☐☐☐☐☐☐
vitesse : ☐☐☐☐☐☐
agilité : ☐☐☐☐☐☐
résistance : ☐☐☐☐☐☐
discrétion : ☐☐☐☐☐☐
stratégie : ☐☐☐☐☐☐
combat corps à corps : ☐☐☐☐☐☐
combat armé : ☐☐☐☐☐☐
compétence spéciale au choix : ☐☐☐☐☐☐