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 To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)
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Sujet: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Jeu 1 Juin - 18:37



To all of my children to whom death hath passed his judgment

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Stighr & Marsilía


La journée n’était pas moche, du moins il y avait une bonne visibilité sur l’ensemble de la région. C’était d’idéales conditions pour faire une prise et revenir à Skogen les besaces lourdes de biens. Le groupe des Lames d’Hel se trouvait sur un chemin bien précis, à l’abri des regards, et surtout dans un coin où il n’y avait que de rares passants. Il y en avait en particulier qu’ils attendaient : Les informations qu’ils avaient eues stipulaient qu’un important passerait par ce chemin et alors il n’y avait plus qu’à attendre. Le moment était tout proche, Marsilía y était allée à cheval en éclaireur jusqu’à entrevoir un petit groupe remontant une colline. Cette simple vision lui avait alors suffit pour faire demi-tour et avertir les autres qu’ils seraient là dans pas longtemps. Ils eurent ainsi tout le temps de préparer leur petite embuscade et mettre toutes les chances de leur côté.

L’avantage d’agir à plusieurs, c’était aussi assurer le succès de leurs objectifs et cela tombait plutôt à pic parce que Marsilía ne se sentait pas très bien depuis quelques mois déjà. Elle avait l’impression d’être constamment malade, nauséeuse et essuyait ses sautes d’humeur sur Stighr. C’était sans doute à force d’être resté chez eux, à ne rien faire que de s’occuper des poules et des chèvres, la sédentarité avait eu raison d’elle au point de lui donner des douleurs physiques. Alors elle avait fait pression pour qu’ils repartent à la chasse avant qu’elle ne devienne complètement folle. Alors, de nouveau sur le terrain, ces maux là semblaient s’être estompés et Marsilía était heureuse de pouvoir reprendre du service et tenir son épée à pleines mains. Les Lames d’Hel ne pourrait sans doute plus exercer son activité durant la guerre, puisque d’eux d’entre eux allaient être bien occupés par le front. Mais c’était tout à fait réjouissant d’avoir l’occasion de retrouver une dernière fois les camarades et constater qu’ils n’avaient en rien perdu leurs talents de chasseur. Tous cachés dans les buissons à des points stratégiques, Marsilía les entendait pouffer de rire, ayant hâte de dépenser leurs nouvelles richesses et sans doute en train de raconter ce qu’ils allaient en faire. La guerrière avait le sourire aux lèvres, elle rajusta le tissu qui cachait la partie haute de son visage où deux trous y étaient pour ses yeux. Quand à ses longs cheveux roux, ils étaient dissimulés sous une épaisse capuche en fourrure et rien ne laissait deviner son identité. Dans leurs activités, leur anonymat était important car cela leur permettait de vivre au village sans être reconnus ni pointés du doigt comme des voleurs.

Puis, le trot des chevaux vint faire vibrer le sol, Oreille tendue contre la terre, la jeune femme fit signe à Stighr et aux autres de se taire et de se préparer à l’assaut. Le petit groupe de caravaniers firent leur apparition au bout du sentier, transportant une charrette pleine de trésors qu’ils allaient s’accaparer dans son entièreté sans remords. Ce qui y avait n’était pas destiné à la populace mais à un habitant de Solstheim beaucoup trop riche pour son propre bien. Marsilía fit son apparition, surgissant de sa cachette pour aller libérer les chevaux d’un coup d’épée tranchant leurs liens et les empêcher de fuir. Des cris de surprise résonnèrent dans la forêt, faisant fuir les oiseaux perchés dans les cimes

Les trois hommes descendirent de la charrette, haches et épées levées dans le but de se défendre et de la tuer sans doute.

« Vous avez vraiment cru que j’allais faire ça seule ? » Ricana la jeune femme.

Un sifflement, c’était le signal pour les autres de surgir de part et d’autre du petit convoi pour les encercler et les attaquer au besoin. Il n’y avait pas d’ordre de tuer ou pas, ils se défendaient d’abord de leurs attaques et s’ils pouvaient tout récupérer sans verser le sang, ils le faisaient aussi. Le but de toute façon était de ne rien négocier, ils prenaient ils donnaient une partie à ceux qui en avaient besoin et se partageaient également une autre partie du butin pour financer leurs projet et garder le groupe en activité. Une partie de cet argent notamment leur permettait d’avoir toujours du matériel en bon état mais aussi d’acheter certaines informations qui leur étaient très utiles. Ils étaient des petits bandits, une joyeuse bande qui ne comptait que sur leur unicité pour avancer. Il n’y avait pas de chef, tous avaient leur mot à dire, leur point de vue à donner et c’était ce qu’elle appréciait tout particulièrement dans leur petite communauté.









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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Jeu 1 Juin - 22:09

To all of my children
Marsilia & Stighr




Tapi dans les fourrés, bien à l'abri derrière les hautes herbes, les buissons et les branchages, le guerrier guettait la vallée en contrebas. Quelques mètres à peine de dénivelé et il y avait un chemin rocailleux, où les pierres blanches de calcaire laissaient la voie aux voyageurs et aux caravaniers pour se rendre dur les routes de la capitale. C'était encore bien plus au sud, Stighr le savait parce qu'il avait lui-même emprunté ces chemins lorsqu'il était remonté jusqu'à Skogen, il y avait de cela quelques mois. C'était en partie lui qui avait parlé de cette route aux autres, parce qu'elle était facilement praticable par les charrettes et donc laissait la place aussi bien à des convois de riches marchands qu'aux attelages plus larges qui transportaient de ce fait des choses plus intéressantes. C'était non seulement la voie des richesses, mais également la route empruntée par les convois de prisonniers. Stighr avait rejoint le groupe depuis peu, et s'il semblait relativement bien intégré par les autres membres des Lames d'Hel, lui-même ne se sentait pas aussi à l'aise qu'il l'aurait voulu.

Sans doute parce qu'il avait l'impression de ne pas appartenir au même monde : l'argent attisait bien des cœurs, mais le sien semblait rester de marbre face aux pièces d'or dont on lui faisait souvent miroiter la possession. Mais il faisait tout de même son travail, d'une part pour assurer à Marsilia qu'il était bien en train de remonter la pente, de se sortir de la torpeur dans laquelle elle l'avait trouvé, et d'autre part, parce qu'il avait besoin de s'occuper et que ce métier apportait avec lui assez d'imprévus et de rebondissements pour ne pas le lasser trop vite. Il s'était terré derrière ce nouveau masque qu'il arborait avec assez de fierté pour le rendre convaincant : un sourire, une aisance feinte et une bonne répartie, voilà qui agaçait plus d'une âme à Skogen, et qui surprenait le plus souvent ses compagnons d'armes. Alors il continuait d'observer la route depuis sa cachette, assez discret pour que personne ne soit capable de le remarquer. S'il entendait les autres parler de ce qu'ils allaient faire avec leur or, il eut en revanche tôt fait de les remettre sur le droit chemin. « Alec, tes pièces te serviront à te racheter des bottes, tu vas finir par nous foutre dans la boue si tu gardes celles-là. Et le reste c'est pour les familles, tu le sais aussi bien que moi : ils en ont besoin. » échappa-t-il dans un murmure, faisant taire l'homme par sa remarque, qu'il savait efficace : lui même ayant perdu son père, il avait grandi sans le sou et il savait à quel point c'était difficile. Stighr ne voulait pas qu'il oublie ses racines, et cette simple intervention eut suffit.

Alors, il retourna son regard sur la route, guettant en face pour voir Marsilia descendre et libérer les chevaux de la charrette. Ils n'iraient pas très loin : il n'y avait ni village ni écurie aux abords directs de la route, aussi, les montures feraient partie de leur butin. Stighr surgit à son tour du buisson dans lequel il était tapi, son épée en main pour dévaler le terrain escarpé qui le séparait de la route. Alec sur ses talons, le guerrier fit le tour de la charrette pour arriver par derrière les hommes qui venaient d'en descendre. Il logea astucieusement sa lame dans le cou de l'un d'eux, le plus imposant. Sa discrétion lui avait permis de le surprendre juste à ce moment-là, lorsqu'il serait pris en joue. Alec s'occupa du second, laissant le dernier pour Marsilia. Alors Stighr préféra mettre directement les trois hommes sur la même longueur d'ondes qu'eux.

« On va faire simple, les gars. Si vous coopérez, vous aurez la vie sauve, et croyez-moi bien que ça ne m'arrange pas de perdre du temps à nettoyer votre sang de ma cuirasse » lâcha-t-il, allant sans doute bien plus loin que ses propres volontés : il était réticent à tuer lorsque ce n'était pas nécessaire, et surtout lorsque les personnes en question n'avaient rien demandé. Pour le coup, son arrogance feinte lui servait à merveille, et il appuya sur la pointe de sa lame logée dans la nuque du plus épais. « On prend les coffres et les chevaux, on vous laisse les vivres ainsi que le reste de la charrette. » Derrière lui, il sentait Alec s'impatienter ; d'autres hommes de leur groupe rôdaient autour en étant toujours cachés aux yeux des autres, alors il valait mieux pour les marchands de ne pas se montrer trop réticents à cette offre.






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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Jeu 1 Juin - 22:45

Conditions du lancer de dés

Marsilia se fait attaquer par l'un des hommes du convoi, elle tente de se défendre et de parer son coup :

Face 1 : réussite // sa tentative de défense est fructueuse, elle pare le coup de l'homme.
Face 2 : échec // sa tentative échoue et elle ne réussit pas à parer le coup de l'homme.






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Stighr & Marsilía


Marsilía étira un large sourire en remarquant ses deux camarades lui venir en aide et surtout le visage effaré de ces trois hommes désormais pris au piège. Elle profita de cette distraction pour examiner un peu plus la charrette chargée qu’ils allaient éventrer, avec ces sous là elle allait s’acheter une nouvelle cuirasse parce qu’il lui semblait que la sienne était un peu serrée ces derniers temps et que le cuir avait sans doute rétrécit à cause de la neige. Elle fit quelques pas, l’un des hommes gardait quand même un œil sur elle en veillant à ce qu’elle ne s’approche pas trop près de leur gagne pain, mais l’homme qui les avait engagé avait sans aucun doute de quoi les dédommager si ces derniers choisissaient de ne pas se battre contre eux. Stighr leur annonça la couleur, exigeant les chevaux et les coffres en annonçant que le sang pouvait ne pas être versé en ayant leur coopération en toute tranquillité. Mais visiblement ces derniers ne semblaient pas du même avis que Stighr et tous trois lui assénèrent un regard assassin. Alec riait aux dires de Stighr, la plupart du temps leurs embuscades étaient dans ce genre de bonne ambiance et c’était particulièrement ce qu’elle appréciait. Ce n’était pas de la méchanceté, c’était des nécessités qu’ils jugeaient utiles selon le point de vue qu’ils avaient du monde et qu’ils partageaient dans le groupe. La jeune femme aussi s’était surprise à sourire aux dires de son compagnon qui avait toujours le chic de la répartie tout en conservant le charisme et le charme dont il était assurément doté. De ses habiles élocutions en tout cas, il avait réussi à titiller leur orgueil et l’homme qui devait être le principal responsable ordonna à ses deux hommes de se défendre.

« On va pas se laisser avoir par des gamins comme eux, tuez les qu’on en finisse !!! Et après on ira récupérer les chevaux !! »

L’homme qui était au plus proche de Marsilía alors étira un large sourire assassin et commença à s’approcher doucement d’elle, légèrement penché sur ses appuis et son épée à la main. Il n’y avait pas besoin d’être aveugle pour savoir qu’elle était une femme, malgré sa voix assez grave l’on distinguait son timbre féminin ; ses formes difficilement dissimulables sous ses vêtements, il semblait particulièrement content d’avoir une femelle comme adversaire – un véritable cadeau n’est ce pas ? Son regard était le même qu’elle lançait sur un bon gros morceau de viande en train de cuire et dont les senteurs la rendaient animale ; affamé, impatient elle savait qu’il n’allait pas faire preuve de pitié pour elle. La jeune femme avait l’habitude de lire ce genre d’expression dans le regard des hommes qui lui faisaient face et qui pour la plupart la sous-estimaient tout simplement mais le concernant elle voyait surtout du sadisme. Mais Marsilía se sentit soudainement mal, comme une envie horrible de régurgiter son repas et cela l’empêchait de bien se concentrer, réprimant un spasme. Son visage avait pâli sous le tissu et elle essayait de ne pas le laisser trop entrevoir en ne le lâchant pas des yeux.

Posant la main sur son ventre dans un réflexe qu’elle aurait pourtant voulu cacher, l’homme en profita pour l’attaquer et se jeta sur elle comme un prédateur. Elle se retrouva soudainement plaquée au sol, dans une plainte témoignant la vive douleur venue remonter le long de son dos depuis ses hanches et jusque dans sa tête qui lui voila un instant la vue. Marsilía porta un coup d’épée dans la direction de l’homme dans le but de se défendre et échoua lamentablement dans le duel de force qu’elle avait elle-même entreprit. Il appuya avec son épée sur la sienne, le bout de sa lame vint chatouiller sa joue et traça une vive entaille à même la peau. Elle serra les dents pour ne pas hurler de douleur mais sentait les larmes remonter lui picoter le nez à mesure que le sang venait perler sur sa peau. Il arracha son masque d’un coup sec, observant le visage de la jeune femme dans les moindres détails comme pour lui promettre qu’après cela sa vie serait un véritable enfer.











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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Jeu 1 Juin - 22:45

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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Ven 2 Juin - 11:23

Conditions du lancer de dés

Marsilia se retrouve blessée par l'attaque de l'un des hommes, le groupe souhaite régler les comptes de ce dernier :

Face 1 : réussite // Ils attrapent l'homme.
Face 2 : échec // L'homme réussit à fuir.


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Marsilia & Stighr




Son épée sciemment logée dans la nuque de l'autre, Stighr sentait pourtant la patience de son ami en venir à ses fins. Alec échappa un rire nerveux, ce n'était pas là un rire de fanfaron ou un rire détendu, non : c'était le rire de l'homme qui voulait en découdre avec ces marchands pour obtenir son dû et avoir du pain à se mettre sous la dent. Oh, Stighr pouvait assurément le comprendre, parce que lui aussi n'aimait pas beaucoup lorsque les choses se mettaient à trainer : plus vite c'était réglé, et moins de soucis aurait-il à se faire. Cependant, s'ils étaient en nombre égal pour maitriser leurs adversaires, ces derniers n'étaient vraisemblablement pas prêts à se laisser voler par de vulgaires bandits des grands chemins. Stighr connaissait bien cette attitude mesquine qu’il voyait dans leurs yeux : ces hommes-là savaient se battre, sans quoi ils n'auraient probablement pas fait de cas de leur intervention, et qu'ils auraient donné tout leur butin et prié les dieux pour la vie sauve. Derrière lui, Alec trépignait, lui donnant la vague intuition qu'il n'était pas tout à fait concentré dans ce qu'il faisait, mais bien plus sur la finalité de cette prise. Stighr lui donna un coup de coude, du plus discret qu'il put, pour le ramener à l'ordre. « Du calme, ça va venir » lui souffla-t-il, alors qu'il voyait l'épée de ce dernier se faire moins menaçante sur leur ennemi. Stighr perdit malheureusement quelques fractions de secondes pour tourner le regard vers Alec et lui imputer l'ordre de garder l'homme en joue, et cela suffit pour que les trois marchands ne sortent tous leurs épées et leurs haches dans le but de défendre leur convoi.

Se baissant d'un coup pour éviter le passage de la hache de guerre de son adversaire, Stighr resserra sa prise autour de la garde de son épée ; il para un second coup de l'homme, imprimant un mouvement vif dans sa lame pour éloigner le bras de son opposant, toujours armé. Le vagabond recula de quelques pas pour l'éloigner des autres, son épée bien devant lui, quand il reprit ses attaques : la lame fila dans l'air, bloquant la hache du marchant qui échappait sans doute autant de grognements que lui. Un regard rapide, et il remarqua Alec qui se battait lui aussi, mais il ne parvint pas à retrouver Marsilia. Elle était peut-être simplement hors de son champ de vision, simplement, ne pas la voir insuffla une certaine inquiétude au guerrier, et il continua de parer les coups de son adversaire malgré tout.

Pourtant, lorsqu'il entendit ce cri aigu fendre l'air, l'homme sentit son cœur s’arrêter net ; il reconnaissait la voix de son amie, visiblement en danger, et lança alors le dernier signal pour que les guerriers postés un peu plus loin n'interviennent. Alors, il vit descendre les deux autres membres de leur groupe, qui aussitôt se précipitèrent vers l'endroit d'où venait le cri. Il n'eut pas tellement le temps de voir ce qu'il s'y passait, bien plus occupé à essayer de sauver sa propre vie au prix d'une hache mal parée, et l'arme de son adversaire frappa son arme de plein fouet, se logeant dans le bas de la lame pour se coincer dans la garde. Stighr attrapa alors l'autre bout de son épée à pleines mains, la repoussant pour que la face tranchante de la hache de lui arrive pas dans le visage. Il sentait la douleur dans sa main, mais cela lui permit quelques secondes pour regarder sur le côté, et découvrir la silhouette de Marsilia au sol. Un vent de panique s’insuffla en lui, et il repoussa violemment son adversaire pour le plaquer contre la charrette, sous son épée menaçante.

De l'autre côté, il vit sous son regard opale les deux guerriers s'attaquer au marchand, qui eut soudain la mauvaise impression qu'il n'était pas en très bonne posture : il lâcha la jeune femme qu'il avait agressée, commençant alors à se reculer pour éviter les attaques probables des deux nouveaux, avant de se retourner totalement pour fuir en direction de la forêt. Alors Stighr leur fit signe de venir maitriser les autres pour qu'il puisse se libérer et se précipita vers la jeune femme, s'agenouillant devant elle en lui prenant la main. « Je suis là, ça va aller, qu'est-ce que tu as ? » murmura-t-il, entre les coups d'épée de l'autre côté. Il déposa une main sur la joue de Marsilia, remarquant rapidement le sang qui avait alors teinté sa paume. Elle était blessée, et pour une telle skjaldmö, cela promettait d'être plutôt grave et délicat pour qu'elle se soit retrouvée dans une telle situation.






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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Ven 2 Juin - 11:23

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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Ven 2 Juin - 22:29



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La lame faisant pression sur sa peau faisait ruisseler le sang. Un peu plus il aurait sans doute touché l’un de ses yeux et à vrai dire, la défigurer lui aurait fait ni chaud ni froid. Ca semblait le faire rire de la voir se crisper, il en prenait un malin plaisir et malgré cela, Marsilía tentait de se défaire de son emprise par tous les moyens mais se retrouvait totalement bloquée. Cela pouvait arriver quand elle rencontrait plus fort et plus malin qu’elle mais en l’occurrence là, ce n’était ni l’un ni l’autre ; son corps refusait juste catégoriquement de faire le moindre effort. Mais heureusement, l’homme se fit tirer en arrière par ses deux autres compagnons du groupe qui étaient venus la libérer. Puis son agresseur tenta de fuir par la forêt en comprenant que c’en était fini pour lui. Son objectif à ce moment là était sans doute de rejoindre le village pour aller appeler à l’aide et les dénoncer au plus vite possible. Marsilía se redressa doucement, rassurée de voir Stighr accourir vers elle et il remarqua aussi vite qu’elle avait été blessée. La plaie n’était pas longue mais bien assez profonde pour que le sang y coule assez abondamment. Elle s’en sortirait avec une cicatrice en plus et ce n’était pas franchement grave même si sa peau était endolorie.

« Ça va, ça va » Fit elle pour rapidement rassurer Stighr.

Néanmoins, son attention était tout particulièrement fixée sur la direction où l’homme avait fuit, et alors, Marsilía ne perdit pas plus de temps pour réagir. Elle annonça à son compagnon qu’elle se lançait à sa poursuite et ni d’une ni de deux, elle était déjà sur pied, épée à la main pour le prendre en chasse. Elle ignora les douleurs dans le bas de son ventre qui venaient parfois lui couper le souffle à intervalles irréguliers, s’élançant à toute vitesse dans la forêt, elle repéra vite sa cible et continua de courir de toutes ses forces. Lorsqu’elle fut assez près, elle retira la hache de jet accrochée à sa ceinture et la lança dans sa direction dans le but de le stopper de cette manière. La lame vint se loger dans sa tête, terminant sec sa course et son cadavre s’écroula au sol. Marsilía cessa là de courir, récupérant son souffle puis elle se baissa pour empoigner le manche de sa hache, posa son pied sur le dos de sa victime afin d’ancrer ses appuis et tira d’un coup sec pour récupérer son arme. Essuyant son front d’un revers de manche, la jeune femme observa un moment l’homme gisant au sol et pris de spasme d’agonie avec un certain soulagement. Et, enfin, elle revint à la caravane où le reste du groupe avait également achevé les autres marchands qui avaient voulu se défendre. Ils s’étaient bien battus, ils seraient recueillis par les valkyries sans aucun doute. Elle vit Alec déjà entreprendre de regarder ce qu’il y avait dans le chariot pendant que les autres avaient rattrapé les chevaux.

La jeune femme rejoignit Stighr,  venant l’informer que le type était mort et que personne ne serait au courant de leur identité. Marsilía replaça le tissu sur ses yeux, parce qu’ils restaient dans un chemin fréquenté. Il leur fallait ramener tout le butin dans un coin où ils ne seraient pas soupçonnés pour trier et voir ce qu’ils gardaient mais aussi ce qu’ils donnaient. Ils tirèrent la charrette hors du sentier sur quelques kilomètres dans la forêt, le temps de tout se départager tranquillement. Marsilía était silencieuse tout en faisant le compte de vivres qu’ils avaient récupérés, elle avait honte de s’être fait avoir de cette manière et ces foutues douleurs avaient tout gâché.

« Tu devrais soigner ça, c’est pas joli et ça va te donner de ta fièvre. » Fit remarquer l’un des mercenaires en lui faisant remarquer sa blessure.

La jeune femme grimaça, c’était rien, de toute façon, elle n’allait pas geindre pour une petite coupure alors qu’à cause d’elle tout aurait pu très mal finir. Elle n’y toucherait pas, parce qu’elle ne voulait pas paraitre faible alors qu’ils avaient fait tout le travail. La jeune femme ignora ses conseils et vint simplement essuyer ce qui coulait et ce serait amplement suffisant, faisant mine d’être trop occupée à tout départager de manière équitable afin qu’ils puissent chacun repartir avec quelque chose chez eux.

La jeune femme avait laissé de côté une majeure partie des vivres que deux d’entre eux allaient distribuer à des démunis comme ils avaient l’habitude de le faire. Il y avait de quoi manger mais aussi quelques peaux. Quand au reste, c’était pour eux et financer la continuité de leurs activités. Une bonne prise en somme qui allait leur permettre de se faire de nouvelles armures. La guerrière allait aussi en profiter pour se faire forger une nouvelle épée pour la guerre, car celle qu’elle avait était encore trop imposante ; cette lame, Marsilía en avait fait l’acquisition auparavant en la dérobant à quelqu’un et n’était donc pas très adaptée à elle. Toutefois elle lui avait permis de progresser rapidement.

Lorsque tout fut départagé, la jeune femme se redressa, jetant un regard aux membres du groupe avec un fin sourire sur le visage.

« C’est une bonne prise ! Il faut s’en aller maintenant. »









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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Jeu 15 Juin - 22:06

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Marsilia & Stighr




Le cœur battant, Stighr déposa sa main sur la joue de la jeune femme, observant rapidement la blessure pour constater qu'elle tâchait déjà bien son visage de sang. Il ne comprenait pas trop ce qu'il s'était passé, parce que d'ordinaire, ils avaient toujours le dessus sur ce genre de groupe, particulièrement parce qu'ils tombaient sur des marchands qui n'étaient pas vraiment formés au maniement d'armes. Pour eux, c'était naturel, et Stighr avait en quelque sorte toujours su que son arme était le prolongement logique de son bras. Néanmoins, s'il ne s'était pas laissé abattre par ces marchands qui visiblement savaient manier la lame, il avait vu les difficultés que le groupe pouvait éprouver face à plus fort. D'un côté, c'était un bon entrainement, et il espérait que cela profite à Alec. Il était encore jeune et impétueux, aussi, il avait besoin d'expérience sur le terrain pour prendre de l'assurance et mesurer ce qu'il était capable de faire ou non. Pour l'heure, il s'était réellement bien débrouillé, et il n'avait même plus besoin de l'aide de Stighr pour maîtriser un homme.

Marsilia lui assura bien vite que tout allait bien pour elle. S'il la laissa filer rapidement, ne prenant pas le temps de retenir sa fougue quand elle s'élança à la poursuite de son agresseur, Stighr avait tout de même une mauvaise impression. Il n'aurait su dire précisément ce que c'était, mais il avait la sensation bizarre que quelque chose d'anormal se tramait avec la jeune femme. Elle lui avait paru soudainement très blême, et lors du combat, elle s'était rapidement fait dépasser malgré ses capacités à l'épée. Stighr ne comprenait pas vraiment, mais il avait l'impression qu'elle omettait de lui dire quelque chose. Tant pis, ce serait pour plus tard : il avait présentement d'autres chèvres à fouetter.

Alors l'homme s'en retourna vers ses comparses, jetant un regard rapide sur la situation : les deux marchands étaient maîtrisés, malheureusement, ils n'allaient pas faire long feu. Stighr n'était pas franchement content d'avoir à se salir les mains, mais c'était un mal pour un bien alors il n'avait pas réellement le choix non plus. « Ils ont vu nos visages, on ne peut acheter leur silence. » murmura-t-il.



Quelques minutes plus tard, ils avaient départagé leur butin entre tous les membres du groupe. Pour sa part, Stighr ne comptait pas garder la moindre des pièces qu'il avait récoltées, elles ne lui seraient de toute façon pas d'une grande utilité : l'or appâtait beaucoup d'hommes mais ne tâchait pas encore son cœur. Alors, il reprit son gain de la journée, bien décidé à le distribuer aux familles pauvres de Skogen, quand il entendit Marsilia se lever. « Oui, c'est une bonne prise. » commenta-t-il rapidement. « Mais risquée. »

L'homme se releva à son tour, baluchon à bout de bras, quand il attrapa la jeune femme par la main. Un regard posé sur son visage tâché de rouge, il essuya sa joue comme il put mais le sang avait déjà séché, rendant l'opération difficile. Dans ses yeux, elle pouvait certainement lire l'inquiétude qu'il avait pour elle, non plus que l'adrénaline des risques qu'ils avaient pris, et qu'il n'aimait pas du tout. Se penchant vers elle, Stighr essayait de comprendre ce qui avait fait de cette prise un incident à risque pour eux. « Si quelque chose ne va pas, tu me le dis. Tu sais que tu peux compter sur moi » Il déposa un baiser sur le front de la jeune femme, avant de lui reprendre la main. « Allez viens, rentrons. »






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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Dim 18 Juin - 21:39



To all of my children to whom death hath passed his judgment

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Stighr & Marsilía


Leurs petites activités pour a journée touchaient à leur fin. Tout ne s’était pas passé comme prévu, et Stighr était revenu vers elle, lui demandant d’être honnête avec lui. Marsilía ne répondit rien, baissant simplement la tête tout en suivant son compagnon tandis qu’il lui tenait la main. Elle serrait cette dernière entre ses doigts comme une envie pour elle de s’accrocher à quelque chose mais aussi pour lui demander de ne jamais la lâcher. Et elle suivit, trainant ses pieds jusqu’à ce qu’ils retrouvent Skogen et leur chez eux. Là, la nuit fut compliquée, mal à l’aise, les douleurs la tiraillant de part et d’autres lui provoquaient des sueurs froides. Elle essayait de ne pas trop s’agiter pour ne pas réveiller Stighr à côté d’elle. Elle ignorait ce qu’il était en train de se passer, mais les douleurs de son bas ventre ne lui disaient rien qui aille. Elle avait tout bonnement l’impression d’être en train de mourir et finalement, elle sombra dans le sommeil, épuisée. Au lendemain, quand elle ouvrit les yeux, il lui semblait que la mâtiné était déjà bien avancée. Son visage était marqué par la fatigue, l’épuisement physique d’une nuit décousue pendant laquelle un mal avait commencé à sévir en elle. C’était ces douleurs là qui l’avait réveillée de nouveau tandis que les contractions se firent soudainement plus vives. Marsilía se redressa et remarqua sa tunique tâchée de sang. Alors elle enfila une robe se mettant sur ses pieds et s’empressa de sortir de la maison pour s’enfoncer dans la forêt à la recherche d’intimité. Elle avait l’impression de finalement comprendre ce qu’il se passait et ne voulait pas que Stighr soit témoin de ce qui allait sans doute suivre. Jamais elle n’avait eu d’enfant, jamais elle n’avait fait de fausse couche et elle ne pouvait se dire que tout allait bien se passer puisqu’elle ne savait pas comment faire cela.

Elle trouva refuge au pied d’un arbre, glissant un regard par-dessus son épaule pour vérifier qu’elle n’avait pas réveillé Stighr. Alors elle pouvait relâcher la pression qu’elle s’était mise pour ne pas faire de bruits. Et tandis que ses entrailles lui donnaient l’impression de se déchirer, elle se laissa pleurer et pousser des plaintes de douleur. Etonnamment, cela ne fut pas très long mais elle avait cru agoniser pendant tout une éternité pour l’état dans lequel elle se trouvait présentement. Le calme après la tempête, le silence revint mais ça cognait dans ses tempes. Marsilía reprit sa respiration, appuyant sa tête en arrière contre le tronc d’arbre et eu l’impression pendant un moment de perdre connaissance. Ses oreilles sifflaient, sa vue brouillée par des petits points noirs mais en restant assise un moment elle n’eut pas de mal à retrouver ses esprits. Alors, le regard levé vers les cimes, elle observa les feuillages doucement se mouvoir, les oiseaux s’envoler tout comme ce petit être était parti. Elle ressentait de la tristesse, de la colère mais peut être aussi un certain soulagement coupable de ne pas à faire subir à cet enfant la mère qu’elle aurait pu être. Mais la mort, la mort elle, elle l’habitait et elle se sentait honteuse, coupable d’être une femme qui ne sait même pas faire son travail naturel correctement.

Lorsqu’elle se sentit mieux, la guerrière entreprit de creuser la terre, au pied de cet arbre contre lequel elle avait souffert. Il s’en retournerait à la nature si tel était le désir des dieux. La jeune femme creusait avec ses mains, la terre meuble. Oh il n’était pas bien grand, mais elle ne voulait pas risquer que des animaux creusent pour le manger. La jeune femme fermera ensuite le morceau de sa robe dans lequel elle l’avait enfermé puis le déposa au fond du trou. Ses derniers efforts furent donc pour reboucher le trou, gémissant encore de douleurs à cause des crampes que l’accouchement en urgence lui avait causés. Puis, elle se releva, constatant son état piteux, ses mains couvertes d’un mélange de boue et de sang, sa robe déchirée en biais et qui laissaient entrevoir ses jambes. Elle fit le chemin du retour, ayant l’impression de n’être qu’un cadavre ambulant qui puait la charpie, sanglotant, vacillante entre les arbres, elle arriva finalement à la rivière tout près de leur masure et entreprit rapidement de se dévêtir pour aller s’immerger et dans laquelle elle aurait aimé se noyer finalement. Le sang et la terre furent ainsi nettoyés, Marsilía frictionna chaque parcelle de sa peau en connaissant les vertus purifiantes de l’eau sur le corps et l’âme mais n’en percevait là pas le moindre effet. Elle se retenait de pleurer, passant ses mains imbibées sur son visage et dans ses longs cheveux alors que le soleil à l’horizon jetait ses rayons d’or sur la surface de l’ondée. Marsilía soupira longuement et se décida à revenir sur la rive. Elle ne pouvait définitivement pas remettre ces guenilles alors elle enfila simplement sa blouse tombant jusqu'à ses cuisses, portant la robe en boule sous son bras et se décida à faire le chemin du retour jusqu’à la maison. Qu’allait-elle dire à Stighr ? Pouvait-elle seulement le lui avouer ? Cela allait il changer quelque chose entre eux ? Est-ce qu’elle allait le dégouter ? Sa confiance en elle en avait pris un sacré coup. Alors elle fit son apparition dans la masure sans vérifier si Stighr y était, entrant d’un pas assez nerveux et s’empressa d’aller jeter la robe dans le feu pour ne pas avoir de preuves de ce qu’il s’était passé et parce qu’elle ne voulait plus voir tout ce sang là. Le cœur battant, elle se redressa et fit quelques pas en arrière pour s’éloigner, vérifier que tout brûlait bien. Sa main passa machinalement sur son ventre en massant sa peau à travers le fin tissu qu’elle portait en essayant de se souvenir de ces sensations là. Elle avait remarqué quelques changements physiques mais pas au point de soupçonner cela. Quoi qu’il en soit, c’était mieux ainsi, mais une part d’elle regrettait de ne pas avoir pu le garder jusqu’au bout.









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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Mar 27 Juin - 23:02

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Marsilia & Stighr




Sa main dans la sienne, ils étaient simplement rentrés dans le calme qui suivait leur prise, mais avec sur le cœur le poids d'un incident qu'ils auraient tous préféré éviter. Stighr avait l'étrange sensation que quelque chose ne tournait pas rond, assez surpris du fait que Marsilia se soit retrouvée prise au piège durant leur intervention : c'était loin d'être habituel, et il songeait que peut-être, il y avait quelque chose qu'elle ne lui disait pas. Cependant, il était revenu ici et elle avait été sa seule aide pour aller mieux, alors il lui faisait confiance, et si elle ne répondait pas à sa question, il supposa que c'était parce que tout allait bien, ou du moins, parce qu'elle n'osait pas trop la ramener après l'accident. Pour le coup, il ne chercha pas plus loin, et quand ils rentrèrent à la maison, ce fut une soirée tout à fait banale. Ils partagèrent un repas silencieux au coin du feu, avant d'aller retrouver le sommeil tous deux dans leur lit.

Cette nuit-là, Stighr s'était endormi très rapidement. Il avait senti du mouvement à ses côtés. Si d'ordinaire c'était plutôt lui qui bougeait, qui dormait mal, il avait la sensation que Marsilia était troublée, mais trop fatigué pour pouvoir lui poser des questions, il replongea dans son sommeil, la tête enfoncée dans les fourrures pour y trouver le confort dont il avait trop longtemps été privé. Ces jours-ci, il ne faisait presque plus de cauchemars, ou s'il en faisait, il était capable de se maitriser, et de se rendormir rapidement. Mais trop fatigué, cette nuit-là fut bien plus calme pour lui. Il s'était réveillé aux premiers rayons du soleil, mais quand il avait vu que la jeune femme à ses côtés dormait encore, Stighr avait décidé de prolonger un peu sa nuit, car il ferait toujours bon usage d'une ou deux heures en plus, et que Marsilia saurait bien assez tôt le tirer du lit quand elle le jugerait nécessaire. Alors il finit par ouvrir définitivement les yeux, mais quand l'homme s'assit dans le lit, il ne trouva personne à ses côtés.

Tout d'abord, il commença à se pencher pour scruter par la fenêtre, puisqu'elle n'était pas à l'intérieur. Il ne voyait pas grand chose, mais n'entendait pas non plus de traces de sa présence. Alors il décida de s'extraire du lit bien chaud pour affronter sa journée, mais quand il se leva, Stighr tira sur les draps pour découvrir la paillasse tâchée de sang, à la place où dormait la jeune femme. Tout d'abord, il avait hésité, puis il s'était approché et avait longuement observé la tâche, dubitatif. Ce fut principalement pour cette raison qu'il s'empressa alors de s'habiller, et que quelques fruits avalés plus tard, il jeta sa cape sur son dos et poussa la porte de leur masure.

Il la chercha longuement, passant d'abord chez le forgeron, puis chez l'épicier et enfin chez la guérisseuse. Il passa aussi rapidement devant chez la völva, jetant un rapide coup d’œil par la fenêtre pour éviter de s'approcher de ces gens-là, puis il fit un crochet par la rivière. Rien. Rien du tout, pas une trace, personne qui l'avait vue. Peut-être qu'elle n'avait pas envie qu'on la trouve, mais il était inquiet. Alors il s'en retourna chez eux pour faire les tâches quotidiennes passant sa matinée à laver le linge puis à le pendre, à ranger leurs affaires, à nourrir les animaux qui avaient élu domicile chez eux, dont un chat roux qu'il avait récemment baptisé « Poulet », parce qu'il ne daignait manger que les restes de poule bien cuits. Finalement, il était en train de polir son épée quand il entendit la porte grincer, et qu'il vit la silhouette de la jeune femme entrer. Il était de dos, mais il l'entendit jeter quelque chose dans le feu, ce qui raviva les crissements du bois.

Elle ne dit mot, rien, qu'un silence lancinant alors qu'il l'avait cherchée toute la matinée. Stighr serra les dents, et l'envie de lui demander bien sèchement où elle était passée se fit sentir, mais il préféra garder son calme pour ces choses-là. Elle n'allait déjà pas bien la vieille, et elle n'avait pas voulu le dire : ce qu'il avait clairement en travers de la gorge, mais il ne le manifesta pas violemment, étant étonnamment doux quand il était avec elle. « Il y avait du sang dans le lit, ce matin » commença-t-il, toujours de dos, et toujours penché sur son travail. Peut-être qu'ainsi, il aurait une réponse..?






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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Sam 1 Juil - 13:33



To all of my children to whom death hath passed his judgment

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Stighr & Marsilía


C’était comme quitter un champ de bataille, laisser le front derrière soi et avoir perdu le combat. Marsilía voulait oublier l’endroit où elle avait enterré ce qui aurait dû devenir un enfant, mais c’était comme si sur son retour, chaque arbre, chaque pierre sur son chemin s’inscrivait dans son esprit. L’itinéraire reviendrait alors en boucle, cet endroit là allait hanter ses cauchemars. Fragilisée, perdue, la guerrière ne parvenait pas encore à faire le tri dans ce qu’elle venait de vivre et comment elle désirait le vivre. A priori et au vu de l’état lamentable dans lequel elle était, cela lui apparaissait insurmontable. Elle savait toutefois qu’il était préférable qu’elle n’ait pas d’enfants avec ses activités dans la crainte que celui-ci un jour se retrouve orphelin comme elle l’avait été. Ce n’était alors pas Skogen qui prendrait soin de lui et il serait très vite considéré comme un esclave. Marsilía ne désirait pas faire subir à cet enfant ce qu’elle avait vécu et jusque là elle n’avait jamais eu ce problème là et n’y avait jamais réellement pensé. Naïvement elle avait cru que cela ne pourrait jamais lui arriver parce qu’elle n’était pas tranquillement au foyer, qu’elle n’était pas une femme dans les standards pour concevoir ; mais la réalité l’avait rattrapée et l’avait alors surprise. Elle avait tout laissé derrière elle mais elle savait qu’elle en garderait les stigmates un bon moment. Jamais elle ne s’était sentie aussi vulnérable et chamboulée, faible. Les muscles étaient paralysés par les immondes crampes et la fatigue cernait son visage trop terne. Là, faufilée jusque dans sa masure et devant l’âtre, elle observait sa robe brûler avec seul espoir que sa mémoire fasse de même.

Les flammes rongeant le tissu aurait dû lui donner une impression de tourner la page sur ce qui venait de lui arriver puisqu’elle effaçait là toute preuve. Mais ces douleurs semblaient encore imprimées en elle, la mort, elle, l’entourait d’un sombre voile comme si le monde entier pouvait savoir ce qu’il venait de se passer. Il lui faudrait du temps pour s’en remettre et accepter. Accablée de pensées négatives et qui démolissait chaque parcelle de sa confiance en elle, Marsilía en avait mal à la tête - peut être avait elle même de la fièvre ? La jeune femme fut interpellée par la voix de Stighr qu’elle n’avait pas vu en entrant dans leur masure. Il était de dos et n’avait pas eu le temps de voir ce qu’elle avait jeté dans le feu, ce qui la rassura. Alors il lui fit la remarque du sang dans leur lit qui forcément lui avait suscité des interrogations. Son cœur cogna davantage contre sa poitrine sous l’angoisse de devoir tout lui révéler – elle ne pouvait pas le lui dire, cela restait bloqué en travers de sa gorge. Elle déglutit, tremblante et s’empressa d’abord d’aller retirer le drap tâché du lit. Elle ne l’avait pas remarqué à son réveil, sans doute trop occupée avec les contractions pour vérifier derrière elle et espérait que cela ne l’ai pas plus intrigué que ça. La jeune femme n’avait à vrai dire pas réfléchi à quoi lui dire au cas où il trouve quelque chose de suspect, se retrouvant au dépourvu et le silence qu’elle avait imposé avait été bien trop long.

« C’est… la mauvaise période du mois. » Déclara t-elle, espérant que cette explication lui serait suffisante.

Prise soudainement de sueurs froides, essoufflée, l’envie de pleurer remontait de nouveau dans ses yeux alors que chaque seconde passée dans les bois lui revenait en tête. La jeune femme roula en boule le tissu et en profita aussi pour retirer sa tunique déchirée et enfiler une robe propre. Elle avait l’impression d’avoir la peau encore tâchée de sang, marqué par la honte et se sentit bien plus à l’aise en étant complètement recouverte. Marsilía n’était pas la plus douée pour mentir, et elle priait les dieux pour que Stighr ne cherche pas à lui parler davantage parce qu’elle n’était pas certaine de pouvoir lui faire face longtemps en prétextant que tout allait bien pour elle puisque ce n’était pas le cas. Alors elle entreprit bien vite de s’occuper afin d’éviter le dialogue, venant remettre un nouveau drap pour recouvrir la paillasse et se glissa derechef sous les épaisses couvertures en prétextant vouloir dormir. Elle lui faisait dos, mais elle était figée, crispée, peut être qu’il avait déjà deviné ? Est-ce qu’il lui en voulait ?










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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Mar 4 Juil - 22:59

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Marsilia & Stighr




Toujours assis sur son tabouret, la lame contre son bras gauche et la pierre à polir dans son autre main, Stighr faisait mine de se concentrer sur sa tache, alors qu'il avait beaucoup de choses qui lui tournaient dans la tête. Il avait pourtant l'habitude que Marsilia soit levée avant lui, car s'il était autrefois toujours levé de bon matin, l'abus d'alcool dont il faisait preuve ne l'aidait pas franchement à être en pleine forme dès les premières heures de la journée. Il s'était réveillé lui aussi assez tard ce jour-là, mais Marsilia ne pouvait être vue nulle part. L'inquiétude l'avait soudainement pris, sans trop savoir pourquoi ; il était lui-même du genre à disparaître quelques heures sans prévenir, Marsilia faisait sa vie de son côté, mais il avait senti quelque chose d'anormal, comme un mauvais pressentiment qui, les heures passant, s'était fait de plus en plus envahissant. Stighr l'avait cherchée, mais s'il ne l'avait pas trouvée, il avait laissé les heures défiler avec l'appréhension de ne pas la voir revenir.

Elle qui, d'ordinaire, n'était pas très secrète avec lui, fit irruption dans la salle sans réellement s'expliquer sur sa disparition. Elle aurait pu prétendre beaucoup de choses, malheureusement pour elle, Stighr savait qu'elle n'était pas dans le village au moment où il était parti la chercher : que ce soit le boulanger, le forgeron ou les taverniers, tout le monde avait été très clair : personne n'avait vu trace de la rouquine ce matin-là. Mais puisqu'elle venait d'arriver, et qu'il avait entamé la discussion d'une interrogation, Stighr attendit patiemment sa réponse, qu'elle lui donna d'un air presque faussement nonchalant. La mauvaise période du mois ? Bien sûr, qu'il savait ce que cela voulait dire. Néanmoins, il n'y croyait pas une seule seconde, et il rumina tout seul dans sa barbe, sans se retourner pour vérifier. La quantité de sang sur les draps ne lui disait rien qui vaille, et s'il connaissait les femmes pour leur physique, Stighr était moins informé sur le reste de leur vie de femelles. Pourtant, il était loin d'être niais, et il soupçonnait plutôt autre chose, de par la quantité de sang, mais aussi par l'attitude de la jeune femme présentement, et ses actions de la veille.

L'homme la laissa retirer le drap sans la brusquer, sans même l'interrompre : elle avait sans doute besoin qu'on la laisse tranquille, et il aurait le temps de poser les questions plus tard. Pourtant, il la voyait aller, pâle et terne, le visage à peine animé par des battements de cils et rien de plus, pas un rire, pas une parole ou une discussion à lancer.. L'homme se pinça les lèvres, regardant la jeune femme à la dérobée quand elle alla finalement se glisser dans le lit, entre les fourrures pour se retrouver au chaud. D'où il était, elle ne pouvait pas le voir, mais il prit quelques minutes à la fixer, perplexe, et comprenant difficilement ce qui était en train de se passer malgré tout ce qu'il ressentait dans son cœur. Il était maintenant sûr que quelque chose s'était passé, mais quoi..?

Peut-être qu'il ne voulait pas penser à cette éventualité, peut-être que l'idée lui semblait saugrenue, voire même improbable. Mais quand il vit la jeune femme éreintée se laisser tomber entre les draps, il sut que son devoir était de rester près d'elle, de l'épauler si elle avait besoin et ce, même si elle ne le demandait pas. Il savait maintenant que quelque chose se tramait, parce qu'elle n'était jamais comme cela d'ordinaire, et que de toute façon, il ne la connaissait que trop bien pour se faire berner. L'homme déposa son épée non loin de lui, reposant aussi la pierre à polir pour venir s'asseoir au pied du lit, juste à côté de Marsilia, sans toutefois chercher à confronter son regard. S'il était fuyant, il n'avait pas besoin de la forcer. Seulement, il ne pouvait pas la laisser seule avec son fardeau plus longtemps.

« Te fiches pas de moi, Máni » commença-t-il, d'un ton très doux, désolé, bien loin de celui qu'il avait employé plus tôt. « Je sais à quoi ça ressemble, ta période du mois. Là, tu es différente, je le sens. Je te connais, tu ne peux pas me dire que j'ai tord. » Peut-être qu'il savait, au fond, mais qu'il ne voulait pas non plus l'admettre lui-même tant que les faits n'étaient pas avérés.






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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Mer 5 Juil - 20:13



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Stighr & Marsilía


Bercée par les remords au moment le plus éprouvant de sa vie sans doute, c’est entre les épaisses fourrures du lit que Marsilía avait trouvé refuge. Elle avait fuit Stighr lâchement, elle lui avait menti. Marsilía n’avait jamais menti à cet homme incroyable qui partageait sa vie, elle avait beaucoup trop de respect pour lui et parce qu’elle lui devait la vie. C’était de cette manière là qu’elle le remerciait ? La jeune femme déjà rongée par ses ténèbres se sentit se crisper davantage. Toute chose était bonne à lui donner des pensées négatives. Mais, heureusement, Stighr n’avait jamais eu comme  ambition de l’abandonner. Ainsi il revint vers elle, elle pouvait entendre le bruit de ses pas jusque vers le lit et il haussa la voix. Elle était douce, sa voix, mais lui étouffait le cœur. La jeune femme ferma les yeux, réprimant un sanglot. Elle ne pouvait rien lui cacher, il la connaissait que trop bien, alors elle était prise au piège.

Marsilía entreprit de se retourner pour lui faire face, il était là, à son chevet et la douceur dans sa voix l’interpellait. Pouvait-il entendre son cri de détresse coincé dans sa gorge ? Il avait vu dans ses yeux, dans son comportement qu’elle n’était pas dans son état normal mais jusqu’à quel point l’imaginait-il ? Elle ignorait s’il était prêt à entendre la vérité et elle aurait voulu la garder pour elle quelque temps de plus, au moins pour préparer ce qu’elle aurait voulu lui dire et amorcer la chose correctement. Mais elle avait besoin de lui, de l’entendre la rassurer et comme il avait toujours eu l’habitude de le faire de lui dire que tout se passerait bien - Maintenant plus que jamais, elle ne voulait pas qu’il la lâche. Mais pour ça, elle devait faire un effort et lui dire la cause de son piteux état. Au moins il n’avait pas assisté à la scène, c’est ce qui la rassurait.

Elle redressa difficilement le cadavre ambulant qu’elle était, venant s’asseoir sur le bord du lit, le visage livide, les douleurs au ventre et baissa la tête, prostrée. Elle fuyait son regard, n’arrivant pas à le soutenir à cause de la honte qui l’accablait mais du peu qu’elle avait vu, il paraissait soucieux, concerné par son état et son cœur menaçait d’exploser sous la pression qu’elle se mettait elle-même. Elle devait le lui dire, elle devait être forte et courageuse comme elle l’a toujours été et confirmer que tous les deux ensemble ils pouvaient défier les dieux.

« Sól… »Soupira t-elle.

Des surnoms qu’ils s’étaient donnés déjà depuis petits, des appellations complémentaires et qui ne faisait que lui rappeler, que l’un sans l’autre ne pouvait pas avancer. Marsilía déglutit, hésitant encore, cherchant ses mots pour ne pas lui balancer cela à la figure sans la moindre délicatesse. Elle essayait de se remémorer de ce qu’elle avait vu de cet truc ensanglanté qu’elle avait porté quelque temps et dont la vision l’avait profondément choquée.

« Il n’avait pas de forme particulière, c’était tout petit. Mais ça aurait dû être un enfant si j’avais été capable de le porter… »

Ce n’était pas explicite, mais il comprendrait sans doute avec les faits, le sang et cela, qu’elle revenait d’une fausse couche. La guerrière n’avait pas attendu sa réponse que déjà elle tenta de se défendre, d’argumenter en sa faveur pour qu’il ne vienne pas lui dire qu’il était déçu ou en colère contre elle :

« Comment veux-tu avoir un enfant avec nos activités ? Il se retrouvera orphelin comme nous, personne à Skogen ne s’en occupera. » Déclara t-elle, essoufflée en relevant les yeux vers lui.

Son cœur cognait si fort contre sa poitrine à cause de la panique que sa vue semblait se troubler. Était-elle en train de perdre connaissance ? Non, il s’agissait de nouvelles larmes qui sillonnaient finement depuis le coin de ses yeux émeraude. Tous deux avaient déjà parlé de l’éventualité d’avoir un enfant de manière accidentelle, car ils s’étaient attendus à ce que cela arrive un jour en s’abandonnant l’un à l’autre. Marsilía avait toujours fait preuve de détachement en disant qu’elle n’était pas faite pour cela, qu’elle serait une mauvaise mère et qu’elle n’avait pas envie de s’encombrer d’un gamin. Elle lui avait dit souvent, que cela ne leur arriverait pas, puisqu’elle n’en avait pas envie ; mais qui était-elle pour défier les forces de la nature ? Les Dieux la punissaient pour cet affront. Il n’y avait plus rien, il ne restait que la douleur.

« Je m’en serai occupée….Il aurait pas été le plus heureux mais il serait devenu fort… »Fit elle et annonçant le regret de sa mort malgré tout ce qu’elle avait dit par le passé.

Marsilía se mordilla les lèvres et posa son front contre l’épaule de Stighr. Le dos alourdi par le fardeau qu’elle portait, la fatigue, la honte toujours.












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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Jeu 6 Juil - 13:49

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Marsilia & Stighr




C'était là, assis à côté du lit où se trouvait encore Marsilia, qu'il s'était laissé choir pour venir soulever doucement le voile de noirceur qui semblait s'être déposé sur la jeune femme. Elle n'était pas elle-même, ce jour-là ; ce n'était pas clairement distinguable, non plus que visible s'il la regardait droit dans les yeux, non, c'était bien plus délicat, bien plus secret, mais.. Mais il savait, au fond, et il voyait bien sans comprendre pourquoi, que quelque chose n'allait pas. Marsilia avait toujours été le centre de ses préoccupations, et cela depuis de nombreuses années, puisqu'ils avaient dû compter l'un sur l'autre pour survivre jusqu'ici, pour se battre et forger ce qu'ils avaient désormais. Ces années-là leur avait valu de très bien connaître l'autre, parfois dans des détails qu'eux-mêmes ne soupçonnaient pas : c'est pourquoi il refusait catégoriquement de prendre cette intuition à la légère, et qu'il était venu à poser des questions à la jeune femme qui vraisemblablement n'était pas prête à le lui dire de son propre gré.

Ce n'était peut-être pas la meilleure méthode, de venir la titiller sur un sujet au demeurant délicat, mais de ce qu'il en savait, c'était quand elle lui avait tiré les vers du nez qu'il s'était senti mieux après. Alors peut-être qu'elle ne serait pas pareille, mais il fallait tenter le tout pour le tout, alors la voix avait passé ses lippes dans les plus bonnes intentions, et il agrémenta même son propos d'une légère caresse sur la joue de Marsilia. Quand elle souffla son surnom, il eut pourtant une boule au ventre, et cette impression étrange que ce qui s'était tramé sous son nez sans qu'il ne l'ait vu était bien plus grave que ce qu'il ne voulait imaginer. Oh, il y avait pensé, à cette éventualité. Mais son cœur déjà trop de fois meurtri ne voulait pas l'admettre. Pourtant, quand les paroles de la jeune femme vinrent le lui confirmer, Stighr sentit l'espace d'un instant un vide immense se creuser dans ses entrailles. Il ne savait que dire, ne savait non plus comment prendre cette nouvelle malgré ce que la jeune femme avançait.

Ce qui se tramait alors dans son esprit, c'était une colère indicible contre les dieux qui étaient responsables de ce malheur ; Marsilia avait beau essayer de les rassurer tous deux en disant qu'ils ne pouvaient pas se permettre d'avoir un enfant au vu de leur train de vie, Stighr sentait tout autant qu'elle le vide que ce petit être laissait derrière lui, alors là même qu'il n'avait jusque lors pas soupçonné sa présence. Comment pouvait-il consoler Marsilia pour une chose pareille ? Il avait beau savoir qu'elle ne voulait pas d'enfants, tout comme lui non plus n'en désirait point : ils restaient tous deux aussi fragiles l'un que l'autre à l'idée d'une perte. Il ne sut pas vraiment quoi lui répondre en apprenant cette nouvelle, alors le guerrier se contenta de venir la prendre dans ses bras. Passant ses mains dans son dos, il sentit petit à petit ses sanglots s'éteindre dans un silence pourtant trop lourd entre eux.

Il aurait eu beaucoup d'autres questions à lui poser, beaucoup d'autres choses à lui dire, mais à ressasser les récents événements dans sa mémoire, il comprenait que c'était ce qui avait trahi Marsilia la veille, lors de leur prise quand elle s'était laissée avoir par l'homme en face d'elle. Le guerrier avait le cœur lourd, il en voulait à cet homme-là, il s'en voulait à lui de ne pas avoir su la protéger et il en voulait au panthéon tout entier pour ce que les dieux leur avaient pris ce jour-là. Lui, il était bien incapable de pleurer même si son cœur était lourd ; alors il se contenta de rester auprès de la jeune femme, de la soutenir, d'être présent pour elle et attentif au moindre de ses besoins : si elle avait besoin de quelque chose, elle n'avait qu'à le demander. Cependant, une seule question osa percer le silence qui s'était installé. « Est-ce que tu savais..? »






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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Dim 9 Juil - 14:29



To all of my children to whom death hath passed his judgment

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Stighr & Marsilía


C’était dit, de manière assez explicite pour qu’il le comprenne et Stighr semblait désormais comprendre tout ce par quoi elle était passée ces derniers jours. Cela avait été éprouvant, comme si son corps ne lui appartenait plus jusqu’à la délivrance. Oui, mais à quel prix ? Elle avait regardé cette chose, ce n’était rien que de sang et pourtant cela lui avait déchiré le cœur. Marsilíse sentait tout de même bien mieux, car elle avait cru pendant les contractions qu’elle allait y passer car la douleur avait été insupportable. Mais elle était de nouveau là, avec ses remords et allait avoir besoin de temps pour s’en remettre. Par chance Stighr ne semblait pas lui en vouloir d’avoir perdu quelque chose qu’ils avaient fait ensemble sans réellement le vouloir, car lui aussi subissait le deuil par sa faute. Et en même temps il n’en aurait pas pu être autrement, car Stighr l’avait toujours soutenue et ils s’étaient juré allégeance quelle que soit la situation pour faire face au monde et à ses démons. Aujourd’hui encore, il prouvait par ses gestes d’attention la solidité de leur lien et cela l’aiderait assurément à faire face à tout ceci. Ils n’oublieraient pas, mais ils allaient accepter cela, ensemble, toujours plus unis.

Marsilía vint se blottir contre son torse quand le jeune homme vint l’enlacer pour la laisser pleurer, passant ses bras à ses hanches pour reposer sa tête sur son épaule et se délecta de l’apaisement qu’il lui transmettait par cette étreinte. Pouvoir percevoir le soutien qu’il lui apporterait par ce geste là la rassurait et les larmes doucement vinrent à se tarir ; elle ne les avait pas retenues, c’était tout naturellement qu’elles s’étaient apaisées, parce que Stighr avait toujours eu ce pouvoir là, en tant que frère, en tant qu’ami, en tant que faux mari et tant de choses encore. Pleurer trop longtemps ne sevrait à rien de toute façon, Marsilía avait connu bien des batailles et savait que le mieux à faire était de se relever. Elle n’était pas seule, elle ne l’avait jamais été et priait les dieux pour qu’ils reconnaissent la bonté de Stighr et que tout lui réussisse dans la vie car encore une fois il lui venait en aide. Elle resta ainsi quelques longues minutes, se ressourçait tranquillement tout en profitant de cette embrassade et essayait de ne pas penser à la douleur intérieure qui se faisait vive et qui le resterait sans doute pendant les quelques jours à venir encore. Puis, Stighr lui demanda si elle avait su. La réponse était assez compliquée à vrai dire et elle redoutait que cela change quelque chose dans ce qui avait déjà été dit. C’était justement la question qui faisait qu’elle se sentait coupable d’un meurtre qu’elle n’avait pas voulu commettre au fond d’elle.

« Je sais pas, j’avais des soupçons mais je voulais pas y croire. »

A vrai dire, si elle avait voulu y croire, elle n’aurait pas tardé à lui dire. Elle avait senti un changement dans son corps, subtil mais elle l’avait tout de même perçu. Puisqu’elle n’avait jamais eu d’enfants elle avait préféré se dire qu’elle était juste malade et que ça passerait. Une belle idiotie de sa part car si elle lui avait parlé des symptômes, peut être qu’il l’aurait aidé à être vigilante et le malheur aurait pu être évité. Alors ils se seraient retrouvés avec un enfant à charge mais il n’y aurait pas eu de mort à pleurer ni à s’en rendre responsable.

« Je suis désolée… » Souffla t-elle en baissant la tête, elle s’en voulait terriblement.

Si cela venait à arriver de nouveau, du moins s’il voulait encore d’elle, elle se jurait de ne pas tarder à le lui dire. Alors elle s’efforcerait d’être une bonne mère, de rattraper cette immense erreur qu’elle venait de commettre - Mais elle préférait que cela n’arrive pas et allait s’efforcer d’être vigilante.

« Je ne voulais pas le tuer, ce n’était pas volontaire je te le jure…Juste que…J’ai eu peur. »












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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Ven 14 Juil - 14:37

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Marsilia & Stighr




Il ne savait pas franchement ce qu'il pouvait ressentir, sur le moment présent. Stighr savait la douleur, il savait ce que cela faisait, il savait ce que cela brisait : pourtant, là, il n'avait même pas l'impression d'être touché par ça. Peut-être que, d'une certaine manière, il y était bien plus que ce qu'il ne l'aurait dû, et qu'il se complaisait dans cette carapace qui lui donnait l'air tellement insensible qu'il y croyait lui-même. Oh, il avait senti brièvement ce poids sur son cœur, mais il l'avait rapidement chassé. N'y pense pas, songeait-il, ne repense plus à ça. Un enfant.. C'était un enfant qu'ils venaient de perdre. Et merde.. Non, il ne pouvait pas faire comme si de rien n'était, parce que ça le bouffait déjà de l'intérieur, et qu'il sentait un trou dans sa poitrine, comme si on venait de lui arracher une partie de lui.

D'un côté, il se trouvait ridicule d'être triste pour une marre de sang qu'il n'avait même pas vue. Mais cette chose-là qui leur avait été enlevée, c'était aussi la promesse d'un avenir meilleur, c'était un bambin qu'ils auraient élevé ensemble : il n'aurait pas eu la meilleure des existences, certes, mais il aurait été choyé, et comblé d'amour de la part de ses deux parents. C'était trop tard, maintenant : que ce soit une erreur consciente ou non, le mal était pourtant bel et bien fait. Stighr ne bougea pas, tenant toujours la jeune femme dans ses bras parce qu'il savait que s'il voyait son visage attristé, il serait encore plus anéanti qu'il ne l'était déjà. Et il n'avait pas besoin de ça, parce qu'il devait être là pour elle pour la soutenir. La perte était sans aucun doute plus difficile pour elle, parce qu'elle s'accompagnait non seulement de douleurs physiques, mais d'une peine morale aussi.

Il laissa ses mains venir doucement caresser son dos tout en écoutant ses réponses, qu'elle lui avoua ne pas avoir été certaine de ce qu'elle avait su. Elle s'en était doutée.. Et elle ne lui avait rien dit, sans doute pour ne pas l'alarmer, ou peut-être pour ne pas avoir ses remarques incessantes sur le dos quant à une consommation d'alcool ou des mouvements trop brusques ? Il ne l'aurait su, mais il ne pouvait néanmoins pas lui en vouloir. Elle n'aurait pas pu en être certaine toute seule, et l'idée ne lui avait sans doute jamais traversé l'esprit, tout comme à lui. Stighr l'entendit alors prononcer des paroles qui lui montrèrent à vif la douleur qu'elle pouvait ressentir, et il la serra d'autant plus fort dans ses bras. « Tu n'as pas fait exprès, Máni.. » murmura-t-il à son oreille, sans toutefois la lâcher. Il n'osa pas réellement parler, de peur de trahir la boule qui s'était formée dans sa gorge quand il sentit ses yeux s'humidifier.

Est-ce qu'il pleurait ? Presque, mais c'était à considérer comme un sentiment vraiment puissant, pour ce qu'il montrait habituellement de ses sentiments personnels. « Tu n'as pas à être désolée, tu n'y es pour rien.. » laissa-t-il entendre alors, dans un chuchotement. Il se sentait maladroit, inutile : Stighr n'avait aucune idée de quoi faire pour apaiser sa peine. Que pouvait-il bien lui dire ? Peut-être que sa simple présence à ses côtés pourrait suffire, mais il en doutait quand même. Alors, il déposa un baiser sur son front avant de se lever, laissant la jeune femme au chaud dans les couvertures pendant qu'il s'affaira à aller cueillir des plantes aromatiques dans ce qui leur servait de jardin. Il fit une infusion à l'aide des feuilles dont il savait les vertus, ajoutant de l'eau bien chaude pour finalement apporter un bol fumant à Marsilia.

Il le lui déposa sur la petite table à côté de leur paillasse, passant une main dans les cheveux de la jeune femme alors qu'elle semblait éreintée. « Tu as besoin de repos.. Je veille sur toi » lui fit-il, tout doucement, avant de lui proposer le bol, qui lui ferait sans doute du bien pour qu'elle puisse recouvrer ses forces.






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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Mar 25 Juil - 18:53



To all of my children to whom death hath passed his judgment

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Stighr & Marsilía


Elle qui n’était pas franchement adepte de gestes débordants d’affection, se retrouver entre les bras de Stighr était tout à fait réconfortant. La jeune femme en profita longuement, fermant les yeux, elle percevait les battements de son cœur en ayant sa tête reposée contre sa poitrine dans un rythme quelque peu irrégulier – cela trahissait il une pointe de tristesse ? Sans doute, Stighr n’était pas insensible mais elle ne voulait pas le voir attristé ni de larmes menaçant de couler sous peine de se sentir d’autant plus coupable. Egoïstement elle voulait le garder comme une figure forte, un pilier, un soutien qui lui permettrait de remonter la pente et oublier cette partie là de leur histoire. Stighr avait toujours su lui remonter le moral et là encore il s’y prenait bien. Marsilía garda ses bras dans le dos de son compagnon, venant le serrer tout aussi fort pour venir tarir les dernières larmes qui venaient sillonner sur ses joues. Oui, il la rassurait, mais elle s’en voulait encore horriblement et savait qu’elle aurait besoin de temps avant d’accepter tout ce qu’il s’était passé.

Il y avait dans la maison une quiétude angoissante, comblée par le timbre doux de la voix de Stighr qui n,’avait de cesse de vouloir lui retirer le poids de la culpabilité. Ce dernier finalement se leva, Marsilía observa Stighr évoluer dans leur masure en quête de lui faire une boisson chaude afin de lui remonter le moral et sans doute symboliquement lui prouver qu’il restait là pour elle. La jeune femme restait assise sur le rebord du lit, les épaules quelque peu voutées, le visage toujours aussi livide et blême. Elle avait la nausée, elle se sentait faible, inutile. Mais son compagnon la tira de sa torpeur une nouvelle fois en passant sa main entre ses mèches flamboyantes. Cela lui prodigua un certain bien être, elle ferma les yeux pour se délecter de cette simple caresse qui était un geste protecteur qui la débarrassait de ses mots par son passage. Puis il vint poser un bol près d’elle dont les aromes déjà réveillaient ses sens. La guerrière leva les yeux vers Stighr avant de prendre le bol entre ses mains pour s’en abreuver, elle s’estimait chanceuse qu’encore une fois il soit là pour l’aider et elle était rassurée de constater qu’elle n’était pas seule dans ce cauchemar qu’elle avait provoqué malgré elle. La chaleur du breuvage la réconforta instantanément et elle soupira doucement. Marsilía s’en voulait encore, si seulement elle avait été plus attentive, moins têtue, est ce que cela aurait changé quelque chose ? Est-ce qu’elle aurait quand même fait une fausse couche ? Elle essayait de se dire que cela n’était que la décision des dieux, ils la mettaient à l’épreuve et Stighr était à ses côtés pour l’aider à se surpasser encore un peu plus.

« Merci Sól, pour tout ce que tu as toujours fait pour moi. Et là encore…» Fit-elle en se pinçant les lèvres, le regard noyé dans les vapeurs émanant de son infusion.

Elle se sentait complètement inutile, elle culpabilisait de ne pas être capable de lui rendre la pareille et de faire les choses correctement et surtout concernant quelque chose d’aussi important que la vie qui lui avait été confiée par les dieux. Elle était finalement sous terre, au pied d’un arbre et jamais ne verrait réellement le monde. La jeune femme lui demanda de venir s’asseoir à côté d’elle par un geste de tête, puis elle lui tendit son bol, lui proposant d’en boire aussi. Car si Marsilía en avait souffert, elle imaginait que cela le travaillait tout autant et il avait aussi droit à son moment de réconfort. Tous deux avaient besoin de rester fort pour passer cela, d’autant plus avec la guerre qui s’annonçait, ils devaient être solidaires.

« Je veillerai sur toi aussi, toujours. » fit elle en lui prenant la main, comme cette promesse qu’elle lui avait faite et qu’elle tenait depuis de longues années.

Le regard un peu dans le vide, durant un silence, la jeune femme repensait à la manière dont tout s’était déroulé, ce qu’elle avait ressenti, ce qui avait déchiré son corps et vidé de son énergie. Elle avait souffert le martyr et avait un moment cru qu’elle allait mourir. Ce n’était pourtant pas gros, mais le stress accumulé avait rendu l’expérience complètement épouvantable.

« Je l’ai enterré près d’un arbre. C’était le tien aussi, si tu le souhaites je te montrerai lequel. Je voudrais faire des offrandes aux dieux, qu’ils veillent sur lui et me pardonnent. »














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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Ven 4 Aoû - 15:34

To all of my children
Marsilia & Stighr




Peut-être que cette éventualité d'avoir un enfant n'avait, au final, jamais traversé son esprit. Oh, il n'était sans doute pas ignorant sur la manière dont ces créatures venaient à pousser dans le ventre d'une femme, bien loin de là, mais.. Il n'avait émis l'hypothèse qu'un jour, au creux des hanches de Marsilia, une petite vie puisse s'accrocher et tout faire pour tenir bon. Pourquoi le ferait-elle après tout ? Les dieux savaient bien quel gâchis ils feraient, de foutre un enfant entre les pattes de ces deux là.. L'un comme l'autre n'était pas du genre très doué avec les mômes, et leurs activités ne leur permettaient pas d'engager la responsabilité de construire une famille. De plus, ce n'était pas forcément dans leurs intérêts, et Stighr se voyait très mal devenir papa, et encore moins d'un gamin qu'elle lui aurait donné elle. Parce que, comment dire.. Après tout ce temps, il la croyait infertile.

La douleur pourtant étreignait leurs deux cœurs, liés autour de cette perte qui, sensiblement, les touchait tous les deux. Bien sûr, Stighr n'avait pas porté cet enfant, alors il pouvait comprendre que sa peine soit bien moindre que celle de Marsilia, néanmoins, il apprécia qu’elle comprenne aussi qu'il était marqué par cet événement, et il attrapa le bol qu'elle lui tendait pour en boire une gorgée. Les senteurs le calmèrent un peu, l'apaisèrent, même si seul le temps saurait effacer tout cela. Il reposa le bol, acquiesçant lorsqu'il entendit la jeune femme lui promettre de veiller sur lui.

Le silence se fit de nouveau entre eux, finalement percé quand Marsilia lui expliqua à quel endroit elle avait enterré l'enfant. Il ne broncha pas, écoutant ses dires et ses craintes, mais ne doutant pas une seule seconde que les dieux ne sauraient la tenir coupable. Il se garda pourtant bien de le dire, afin d'éviter d'entrer de nouveau dans un débat sans fin avec la jeune femme, mais confirma ses paroles. « J'irai lui rendre visite, merci.. Je.. Ferai des offrandes, et prierai les dieux aussi. » Non, décidément, il avait du mal à croire que les dieux, que l'on savait si belliqueux et brutaux, ne pourraient pardonner cette perte. Eux aussi avaient bien du voir que Marsilia n'avait pas fait exprès, pas vrai..?

Toujours était-il qu'il ne pouvait y aller maintenant, parce qu'il lui fallait veiller sur Marsilia, et que pour rien au monde Stighr n'avait envie de la laisser seule à ce moment précis. Il demeura avec elle assis sur le lit, à lui tenir la main dans un long silence qui sembla se poursuivre éternellement, avant de la faire se tourner pour qu'il puisse lui masser délicatement le bas du dos. Il savait que les douleurs devaient subsister bien qu'il ne connaisse pas grand chose à la médecine, mais si cela pouvait lui faire du bien, alors c'était tant mieux. Il voulait aussi lui proposer d'aller se baigner dans la rivière pour l'apaiser, mais le temps peu clément ne laissait pas d'ombre sur la température glaciale de l'eau. Finalement, il ne proposa rien, mais se sentait inutile au possible.

« Qu'est-ce qui te ferait du bien..? » questionna-t-il alors, à court d'inventivité pour que la jeune femme se change les idées. Il n'avait d'ordinaire pas une très grande imagination – sauf pour les techniques de guerre – mais pour le coup, c'était un gros handicap. Il ne savait pas si elle avait juste besoin de temps, si elle voulait être toute seule ou non.. Il hésita un moment à lui proposer d'aller à la taverne pour boire jusqu'à plus soif, mais il émettait de sérieux doutes sur cette idée, notamment par le fait qu'il avait lui-même un gros problème avec sa consommation d'alcool. Tout cela pour, au final, ne rien proposer du tout, et attendre les suggestions de la jeune femme, dans un calme olympien, non plus qu'interminable.






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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Mer 9 Aoû - 12:50



To all of my children to whom death hath passed his judgment

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Stighr & Marsilía


C’était un moment difficile à vivre, jamais elle ne l’aurait imaginé de cette façon et à vrai dire elle n’avait jamais non plus songé à cette éventualité qu’un jour cela lui arrive. Les dieux l’avaient pour ainsi dire punie, mais de quoi ? Qu’avait elle fait de mal pour subir telle souffrance et en faire aussi pâtir son plus proche ami ? Un sacrifice serait donc de mise et Stighr partageait aussi cette idée mais ne semblait pas vouloir y aller sur l’instant. Trop tôt ? Ou alors il voulait juste s’assurer der ester auprès d’elle ; une attention qui la touchait particulièrement et qui lui arracha un sanglot. Il la fit alors se retourner pour pouvoir passer ses mains sur le bas de son dos et appuya doucement. Ses mains massant sa peau lui apportaient un confort insoupçonné, il était là, il restait avec elle et la soutenait comme il l’avait toujours fait jusqu’à présent. Il lui arrachait de vifs spasmes d’inconfort, non pas qu’il s’y prenait mal mais ses muscles étaient complètement crispés et elle ne parvenait pas à se laisser totalement aller. La jeune femme ferma les yeux, appréciant ses gestes d’attention mais son esprit restait encore pollué par les événements. Elle voulait se débarrasser de ce poids là, elle ne voulait pas vivre avec et aurait sans doute pas la patience d’attendre que son deuil soit fait.

La voix de Stighr la ramena dès lors à la réalité, à l’entendre il semblait tout aussi perdu qu’elle et cherchait au maximum à se rendre utile pour la libérer de ce mal. Mais Marsilía n’avait pas besoin qu’il soulève des montagnes pour elle, sa présence seule lui était bénéfique, à condition qu’il ne la prenne pas en pitié et qu’il puisse lui pardonner.

«Je voudrais que rien ne change. C’est tout ce dont j’ai besoin. »

Faire comme si de rien était, et après les offrandes qu’ils auront fait aux dieux, Marsilía voulait reprendre sa vie et ne plus jamais penser à cet épisode là qui l’avait mise plus bas que terre en l’espace de quelques jours voir quelques minutes. Elle avait honte, elle se sentait sale et horrible, comme si elle avait tenu cet enfant entre ses bras et qu’elle avait resserré ses mains autour de son cou pour le tuer. Il n’en était rien puisqu’il n’avait même pas l’air d’un enfant à ce stade là, mais c’était cette sensation là d’avoir fait une bêtise sans l’avoir voulu. Et si Stighr ne lui en voulait pas, néanmoins elle se demandait si à force du temps cela n’allait pas l’éloigner d’elle. La jeune femme attrapa la main de son compagnon, le tirant vers elle pour qu’il reste à ses côtés et l’invita à s’allonger dans le lit. Elle posa sa tête sur son épaule, le tenant entre ses bras comme s’accrochant à leur lien avec un désespoir lancinant.  La jeune femme déglutit, elle voulait dormir, mais elle voulait surtout qu’il reste avec elle, sentir sa présence à ses côtés à ce moment là était tout ce qui pouvait la calmer.

La fatigue la rattrapa bientôt, même si ce n’était plus l’heure de dormir, elle avait finit par se laisser sombrer sans ne plus pouvoir lutter après cette nuit mouvementée et sans sommeil. Ses songes furent vite hantés par ces images là, l’impression de revivre ces douleurs et puis ensuite, ce que Stighr en pensait réellement. Elle avait l’impression que cela allait casser cette complicité qu’ils avaient et qu’un jour il ne rentrerait même plus chez eux. Comment lui faire part de ces craintes là ? Marsilía se retrouvait à un stade où elle n’avait même plus confiance en elle et avait l’impression de ne pas être en mesure de se reconstruire. Elle se réveilla au bout d’un moment, remarquant que Stighr s’était aussi endormi. Elle ne voulait pas se laisser abattre, ni se laisser vivre, si elle voulait qu’il reste auprès d’elle, Marsilía devait redoubler d’efforts et faire en sorte qu’il ait raison de croire en elle, elle devait redevenir cette guerrière.

Marsilía s’extirpa du lit, récupéra son épée en se déplaçant à pas de chat et se dirigea vers l’extérieur de leur masure. Les quelques poulets sur son chemin s’échappèrent et le chat l’observait d’un drôle d’air. Le pas pressé, les dents serrées, la jeune femme se dirigea dans le fond des terres qui entouraient leur lieu d’habitation et s’empressa de mettre toute sa rage entre ses mains quand on épée vint s’écraser avec un fracas résonnant contre le tronc d’un arbre. Elle avait besoin de se défouler, d’extérioriser tout ce qu’elle gardait en elle, cette frustration, cette colère, alors elle continuait de taper avec violence sur ce pauvre arbre qui encaissait chaque vive entaille qu’elle lui faisait. Après de longues minutes à s’acharner, la jeune femme laissa tomber son épée et leva les yeux vers le ciel tout en soupirant, essoufflée. Cela lui avait fait du bien et elle s’était prouvé ainsi qu’elle était toujours cette guerrière avec une volonté de fer.

Elle revint vers leur masure afin d’aller chercher Stighr.

« Prends ton épée, j’ai besoin d‘entrainement. »





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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Lun 14 Aoû - 0:10

To all of my children
Marsilia & Stighr




L'inconfort de ne savoir quoi faire pour l'aider se fit sentir, puissant, lancinant, dans les veines du guerrier. Il ne trouvait pas les mots pour exprimer ce qu'il ressentait, plus plus qu'il ne trouvait les gestes à adopter vis à vis de Marsilia. Elle venait de vivre un grave traumatisme, et s'il était blessé lui aussi, il ne pouvait en rien prétendre à comparer sa douleur à celle de la jeune femme. Il n'avait aucune idée de ce que faisait cette impression de perdre un cadeau précieux au fond de ses entrailles, il n'imaginait pas non plus la douleur que cet acte pourtant si simple pouvait laisser, aussi bien physique que mentale ; oh, bien sûr, il pouvait tenter d'en comprendre les contours, mais jamais, non jamais ne serait-il capable de ressentir une telle douleur à son tour. Il ne savait plus comment se comporter, à chercher les mots justes, à chercher le geste de réconfort pour elle. Il en était à se sentir complètement désemparé devant la tristesse qui accablait la jeune femme, et Stighr n'avait foutrement aucune idée pour apaiser sa souffrance.

Il s'en voulait énormément, de ne pas être adéquat, de ne pas savoir comment réagir et s'il ne voulait pas s'épancher sur ses états d'âme pour épargner Marsilia, Stighr cachait une nouvelle fois ce mal derrière un masque de compassion, sans aucun trait de pitié toutefois. Il se contenta de la serrer longuement dans ses bras, de déposer quelques caresses rassurantes le long de son dos afin de témoigner de sa présence, et de veiller au moindre de ses besoins s'il pouvait les couvrir. Il sentit la jeune femme s'endormir entre ses bras, laissant alors lui aussi ses paupières se clore alors qu'il écoutait encore les oiseaux chanter au dehors. Il ne s'endormit pas de suite, encore troublé par les nombreuses questions sans réponses qui tournoyaient dans sa tête. Son sommeil fut à l'image de la journée distordue qu'il venait de passer : irrégulier, peu bénéfique, et il fut bien loin d'y trouver le repos dont il avait besoin. Ses songes l'emportaient bien trop vite vers des cauchemars où il avait l'impression de perdre Marsilia, encore une fois. Aussi, lorsqu'il s'éveilla au petit matin pour voir qu'elle avait quitté le lit, l'homme sentit son cœur accélérer d'un coup.

Au même moment, il entendit la jeune femme entrer en trombe dans la maison, le réveiller avec empressement. Sans comprendre ce qu'elle lui disait, il se tira trop rapidement de son sommeil, comme si un danger les guettait alors que rien ne semblait les menacer. L'homme se frotta les yeux avant de retrouver son calme, observant curieusement la jeune femme qui lui demandait à présent de prendre son épée pour aller l'entrainer. Stighr grogna en se levant, le mal de dos se faisant sentir de par la nuit désagréable qu'il venait de passer. Néanmoins, s'il pouvait se rendre enfin utile pour Marsilia, c'était l'occasion donnée. L'homme s'extirpa des couvertures, cherchant des vêtements propres à passer sur sa carcasse avant de fouiller pour trouver son épée, encore bien tranchante. Il la souleva, observant le reflet de la lumière sur la lame, puis sortit de la maison à la suite de la jeune femme.

Arrivant dans ce qui leur servait de terrain à l'arrière de la masure, il remarqua bien vite les dégâts de l'arbre, mais s'abstint de tout commentaire, mettant son épée en garde afin de provoquer Marsilia et de lui dire qu'il était prêt. Il avait conscience que ce serait bien pour elle, de se défouler un peu, mais ne savait pas non plus s'il devait l'entrainer pour de vrai ou la laisser faire comme bon lui semblait. L'homme frappa alors en premier, contré par la demoiselle, mais il ne lésina pas sur les coups : elle savait à quoi s'en tenir, elle le connaissait, alors elle saurait comment répondre à ses avancées et à sa lame mordante. Finalement, il choisit de la traiter comme n'importe quel autre jour de l'année, supposant que c'était ce qu'elle cherchait, et que la ménager ne lui octroierait rien de bon. Il mit un peu de temps avant de réussir à la désarmer, mais il y parvint tout de même avec un peu d'agilité. Ce fut le moment qu'il choisit alors pour lui prodiguer quelques conseils. « Je sais que tu aimes bien foncer dans le tas, mais il faut que tu guettes tes côtés aussi ; quelqu'un d'agile aura facile à venir te toucher là » Il laissa la pointe de son épée toucher le flanc de la jeune femme, juste au niveau de sa hanche.






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Sujet: Re: To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía)   To all of my children to whom death hath passed his judgment (Stighr & Marsilía) Empty- Dim 27 Aoû - 15:10



To all of my children to whom death hath passed his judgment

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Stighr & Marsilía


Marsilía se défendit comme elle pu, ignorant les quelques crampes qui lui parcourraient encore le corps et au fur et à mesure des coups elle parvint à retrouver cette aisance de combat. La jeune femme devint plus offensive, mais plus important son sourire était revenu parce qu’elle extériorisait tout et qu’elle voyait là qu’elle ne s’était jamais arrêtée à des échecs et que cela ne devait jamais la freiner dans ses entreprises. Elle connaitrait sans doute bien d’autres malheurs dans sa vie, mais elle était une guerrière, elle préférait mourir en combattant plutôt que se laisser submerger par tout ce qui pouvait lui arriver et finir noyée dans ses peines. Alors oui, malgré ce qu’il s’était passé, malgré l’horreur qui lui avait fait douter d’elle l’espace de quelques heures, la jeune femme avait un sourire heureux sur les lèvres. Stighr était là, il la poussait dans ses retranchements pour qu’elle puisse tout sortir et donner le meilleur d’elle-même. Arriva un moment où il la désarma et lui donna quelques bons conseils comme il avait toujours eu l’habitude de faire. C’était exactement de ça dont elle avait besoin : sa présence, ses conseils et de voir qu’elle pouvait continuer à faire son chemin même avec des embuches.

La jeune femme hocha de la tête pour lui signer qu’elle entendait ce qu’il disait et qu’elle allait le prendre en compte. Jusque là elle avait tapé pour taper et maintenant cela devait devenir plus sérieux. Ça lui faisait grand bien de se défouler mais elle devait commencer à maitriser ses émotions pour se concentrer sur l’essentiel.

« J’ai toujours du mal sur mes appuis, je suis pas très agile alors je crois que faire usage de force peut me permettre de parer ce défaut mais il semblerait que non. » Fit-elle dans un rire, un peu essoufflée.

La jeune femme se remit en position, épée en garde, prête à se battre de nouveau. Alors l’échange fut moins agressif, plus réaliste, Marsilía avait recentré sa concentration pour se battre de manière intelligente et non bourrine comme elle avait pu le faire et cela fonctionnait bien sur son moral. Elle découvrait alors que tout ce qu’il s’était passé n’avait en rien annihilé ses capacités et qu’elle s’en remettrait assez vite en fin de compte. De toute façon elle n’avait pas trop le temps de se lamenter sur son sort, car la guerre approchait à grands pas et viendrait le moment pour eux de faire un choix. Ils n’en avaient pas encore parlé, car elle n’était pas encore certaine, mais Marsilía comptait bien évacuer les lieux avec Stighr le temps qu’ils se tapent dessus et revenir au bon moment. C’était du moins la meilleure option qu’elle trouvait pour eux deux car ils avaient trop souffert des mouvements de société pour se sentir concernés. Alors ils partiraient sans doute avec le groupe, vers d’autres contrés, pourquoi ne pas prendre un navire et aller voir ailleurs ? L’idée plaisait beaucoup à Marsilía, elle qui avait longtemps rêvé de prendre la mer.

Après quelques échanges, la jeune femme parvint à son tour à désarmer Stighr. Il était habile épéiste, ce n’était donc pas de tout repos ni très facile pour elle d’arriver à ses fins. Mais ceci fait, elle était satisfaite d’elle-même. Un sourire orna son visage, Marsilía laissa tomber son épée pour aller prendre Stighr dans ses bras. Une étreinte douce et tendre, empli de bon sentiments et de reconnaissance qu’elle avait à son égard, parce qu’encore une fois il lui sauvait la mise.

« Merci Stighr. » Lui souffla t-elle à l’oreille, l’émotion dans la voix avant de déposer un baiser sur sa joue.

Elle n’avait nul besoin d’épiloguer sur ce qu’il s’était passé ni pourquoi elle le remerciait. Leur vie continuait avec ses hauts et ses bas et leur lien demeurait indestructible, quoi qu’il puisse arriver.





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