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 The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía)
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Sujet: The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía)   The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía) Empty- Jeu 11 Mai - 21:58




The Temple of Byggvir

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Týldr & Stighr & Marsilía


Aux abords du crépuscule, quand l’heure n’était plus au travail, il y avait certains lieux qui sans surprise se remplissaient bien plus vite que d’autres. Le brouhaha des rires gras et des moqueries lancées à tout va étaient principalement le fond sonore de ces tavernes là de Skogen. Parce que même en fin de journée après un dur labeur, il y avait toujours de la motivation pour aller boire. Marsilía s’y retrouvait donc également, se faufilant entre les silhouettes, veillant à ne pas renverser la cervoise qui était presque à ras-bord de sa corne. Elle avait perdu Stighr du regard le temps d’un instant, il faut dire qu’elle n’avait pas été très enchantée à l’idée de venir là et qu’elle pressait le pas pour chercher un endroit où s’installer tranquillement avant de perdre patience. Elle n’avait pourtant pas imaginée que la dite patience soit mise à l’épreuve aussi rapidement, alors en train de marcher, quelque chose l’empêcha d’avancer et un petit malin s’était amusé à lui attraper l’une de ses longues mèches rousses pour tirer dessus. Visiblement ça le faisait bien rire, et ses copains aussi.

A Skogen, on ne connaissait pas trop Marsilía, elle était cette tisserande que l’on voyait s’entrainer et disparaitre quelques mois en compagnie de Stighr. Souvent elle disait quelle épargnait le monde d’un caractère aussi difficile que le sien mais la réalité était tout autre et s’appelait les Lames d’Hel. Alors ce crétin qui avait jeté son dévolu sur ses cheveux roux fut assez surpris de la voir se retourner et que d’un violent coup de genoux entre les cuisses de l’homme elle fut en mesure de se libérer de son emprise. Les rires de nouveau s’élevèrent, mais l’on se moquait du type plus qu’autre chose et pendant ce temps là, la jeune femme pouvait filer en douce en espérant qu’il ne revienne pas l’importuner pendant la soirée. Il y avait beaucoup de monde et en un rien de temps elle avait disparu de son champ de vision, un regard par-dessus son épaule le lui confirma assez vite.

C’est alors qu’elle vit se dessiner la carrure de Týldr non loin, attablé, et bien évidemment elle n’allait pas louper l’occasion de le saluer. Stighr verrait sans aucun doute la direction qu’elle avait prise pour la rejoindre après - et puis au pire il ferait sa vie et finirait bien par la retrouver. Approchant d’un pas assuré tandis qu’il était de dos, la jeune femme vint claquer sa main sur l’épaule de l’homme dans un geste dont elle ne mesurait pas totalement son élan. Elle avait toujours manqué de délicatesse ; entre son métier de tisserande et le fait qu’elle fut façonnée pour la guerre, cela créait un contraste pour le moins surprenant.

« Týldr! Ça fait plaisir de te voir !»

La guerrière vint se glisser sur la place face à lui, un sourire narquois sur les lèvres et espérant secrètement lui avoir fait assez d’effet de surprise pour qu’il lui en veuille. Voilà longtemps qu’elle n’avait pas eu de moment pour discuter avec lui, loin de là l’envie qui lui manquait mais généralement Marsilía n’était pas le genre de personne à chercher à se sociabiliser seule dans les tavernes qu’elle apprécie l’alcool ou pas. Cela pouvait toutefois arriver, d’ailleurs c’est à l’occasion de l’une de ces rares fois qu’elle avait fait la connaissance de Týldr. Sinon, ce type de lieu était d’autant plus fréquenté par Stighr qui naïvement pouvait passer des heures à se torcher la tronche jusqu’à se retrouver à pioncer dans la neige ivre mort. Marsilía ne le faisait pas, par prudence parce que leurs têtes étaient parfois mises à prix et qu’il serait totalement idiot de se faire chopper par d’autres mercenaires sans avoir l’occasion de se défendre en étant imbibé d’alcool. Soit, Stighr préférait faire le choix du vice facile plutôt que d’écouter ses conseils mais Marsilía alors essayait de l’accompagner autant qu’elle le pouvait dans le but de garder un œil sur lui. Ainsi, prétendre être sa femme lui permettait d’ailleurs de le faire sans qu’elle ne se prenne trop de remarques.

« Stighr arrive ! » Annonça t-elle tout en pointant du doigt la direction d’où l’on pouvait le voir maintenant.

S’il était là, la perspective de chaperonner cet imbécile qui a priori l’avait fait soupirer s’annonçait désormais bien moins ennuyeuse. Sans doute passeraient ils la soirée tous les trois à rire, à boire et à se donner de leurs nouvelles depuis le temps.

« Et comme t'es mon ami tu vas rester avec moi pour le surveiller hein ? »







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Sujet: Re: The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía)   The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía) Empty- Sam 27 Mai - 22:58




The Temple of Byggvir

Stighr & Marsilía & Týldr



Tout semblait si calme durant mon voyage à travers les plaines. Une tranquillité qui régnait de concert avec une douce brise qui soufflait ses alizés auprès de la rivière qui poursuivait sa route à travers l'immensité de ces terres. Ma monture allait bon train mais je préférais ménager sa fougue et entretenir une allure modérée. Sur ma route j'admirais les étendues sauvages d'une contrée qui ne manquait d'absolument de rien. Le parfum des fleurs sauvages m'accompagnaient ainsi que les rayons lumineux du soleil réchauffant mon corps. Beaucoup de temps s'était écoulé depuis le décès de mon père. Je m’attelais à la tâche allant de l'avant mais gardant un pied en arrière. Le passé m'accompagnait sur le chemin du deuil. J'avais honoré sa mort de ma présence qui pouvait bien me blâmer pour ça ? J'ai entendu de nombreuses fois que le temps guérit toutes les blessures, mais en regardant mon père j'ai compris que je me trompais lourdement sur ce sujet. Aurais-je droit moi aussi à cette inlassable envie de rester accroché au passé ? À ceux qui me sont chers et qui tôt ou tard ne seraient plus de ce monde ?

J’apercevais au loin Skogen, c'est ici que mon destin m’appelait et je comptais bien obtenir les réponses dont j'avais besoin plus que de raison. Mes pas rapidement me menèrent dans un lieu que je connaissais que trop bien. Accueillant et chaleureux le lieu était atypique et il y régnait une ambiance ou convivialité et hospitalité étaient au rendez-vous. Il régnait dans l'établissement une ambiance joviale et décontractée. Les clients allaient et venaient de part et d'autres dans la vaste pièce qui nous accueillaient pour boire et se sustenter. L'enceinte de l'établissement laissait la lumière des bougies crée une ambiance tamisée et permettait de voir juste comme il faut. Confortablement installé mes yeux perçants allait de part et d'autres des tables et des visages cherchant à reconnaître l'un d'entre eux. Bien sur il était plaisant d'être la cause des regards curieux qui se retournaient sur mon passage. Il y avait pourtant bien des raisons à essayer au contraire d'être discret et de ne pas attirer trop l'attention sur sois non plus. Mes yeux se plissèrent et je souriais instinctivement à la vue de l'objet de ma recherche. J'empoignais un pichet de bière d'une main et deux gobelets de l'autre agrippant ceux-ci avec mes doigts. Mon corps se mouvait silencieusement à travers la salle et je prenais place sur le banc juste en face de lui. C'était un vielle ami de mon père je conversais parfois avec lui et boire un verre en sa compagnie me faisait le plus grand bien. Je vagabondais au travers des âmes errantes dans cette antre. Je poursuivais mon chemin continuant de boire et prenant par à quelques conversations sans importances.

Les traits de mon visage s'étirèrent alors que j’apercevais la fière guerrière à l'allure d'un fauve s'avancer au devant de ma personne. Je me relevais promptement la saluant chope de bière à la main que je remplissais abondamment. « Marsillía Sorensen quel bon vent t'amènes ? L'alcool assurément. » Lançais-je plissant mon œil droit aussi étincelant et taquin qu'il était après quelques verres. Reprenant aussitôt ma place je remplissais ma gobelet de plus belle pour trinquer avec elle. Mon esprit trouvait étrange de ne pas croiser notre compagnon d'armes Stighr à ses côtés. Nous ne nous connaissions pas depuis fort longtemps, en revanche nous étions assurément tous d'accord sur ce qui nous réunissaient dans ce genre de lieu plaisant à notre esprit et notre insatiable soif. « Toujours à se faire attendre celui là. » Déclarais-je laissant mes lèvres subtilement se plisser en entamant la conversation d'un regard espiègle et observer la réaction qu'il aurait en entendant parler de lui. « Allons Marsilía, Stighr est assez grand pour se surveiller non ? » Répliquais-je me décontractant les épaules et gratifiant celle-ci d'un sourire naissant au coin des lèvres. Je zieutais du coin de l’œil le dernier comparse remplissant un troisième et dernier verre.
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Sujet: Re: The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía)   The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía) Empty- Dim 28 Mai - 12:27

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Týldr, Marsilia & Stighr




S'il était coutume qu'on le trouvât bien plus souvent que nécessaire dans une taverne, Stighr n'en était pas moins coupable de tous ses maux : il était revenu il y avait de cela déjà plusieurs lunes, dans un piteux état qui n'avait pour ainsi dire pas du tout plaidé son cas auprès de Marsilia. La boisson avait bon dos, et surtout, elle était d'une compagnie silencieuse et tout autant distrayante. L'homme s'y était longtemps perdu, et ce bien avant qu'il ne revienne enfin mettre les pieds à Skogen pour son retour ; et la bière, autant que l'hydromel ou la cervoise, avait toujours su trouver auprès de ses papilles les bonnes grâce d'un goût prononcé pour l'alcool et ses vapeurs. Oh, il buvait, ça oui, et par maintes fois avec excès, avec la pleine conscience du vice qu'il avait mais aussi de son danger. Pourtant, Stighr était bien incapable de supporter seul les réminiscences de sa vie passée. Oui, Marsilia était présente désormais pour l'aider, lui sortir la tête de l'eau bien plus de fois qu'il n'aurait dû en avoir besoin. Elle était à ses côtés, elle partageait sa vie avec lui, et pourtant : il lui serait sans doute encore difficile d'abandonner la choppe qui lui collait trop facilement aux doigts.

Depuis qu'il était revenu dans le village, après trop d'années d'absence, Stighr ne s'était pas montré des plus discrets. En termes généraux, il l'était, mais avec l'alcool dans le sang et les effusions de remarques échaudées par une provocation futile, il se laissait souvent aller. En ce jour, il ne s'était encore point battu, et il n'avait pas non plus poussé si loin le vice en refusant bien quelques verres qu'on lui avait apporté. Mais pour le moment, il était derrière le comptoir, à servir les ivrognes qui arrivaient encore à peine à articuler ce qu'ils demandaient. Cela lui arrachait souvent quelques sourires, d'autant qu'il avait vu Marsilia passer et qu'il lui avait rapidement glissé une corne débordante entre les mains. Il avait hâte de la rejoindre, non vraiment pour laisser le liquide amer poindre à ses lèvres, mais surtout pour passer du bon temps avec la jeune femme, ce dont ils n'avaient pas eu l'occasion depuis maintenant un moment.

« Sigfried, j'ai fini mon service, tu reprends ? » grogna-t-il, mais il ne daigna pas attendre une réponse que le guerrier attrapa une choppe pour la remplir de bière, et passer de l'autre côté du comptoir, à traverser la salle en scrutant les visages pour y retrouver la chevelure flamboyante de son amie. Il se faufila avec facilité entre les tables pleines à craquer ; il fallait dire qu'il avait plutôt l'habitude et l'agilité pour pouvoir se la jouer discrètement, bien plus que lorsqu'il l'ouvrait pour égayer la journée d'une remarque tout à fait déplacée. Cependant, il ne tarda pas à en avoir de bien salées en tête quand il se pointa devant une silhouette qui ne lui laissait pas le passage. Levant alors les yeux pour identifier l’effrontée qui s'interposait entre lui et une bonne fin de soirée, Stighr fut relativement surpris d'y trouver une donzelle dont il se souvenait vaguement avoir volé l'affection au détour d'un verre, alors qu'elle était encore en veuvage. La demoiselle en question, c'était aussi l'une de celles qu'il avait chassées au matin et qui vraisemblablement, l'avait mal vécu : c'était avant même qu'il ne quitte Skogen pour la première fois, et elle portait en son regard plus d'amertume que la bière elle-même. « Espèce de crétin ! » lui décocha-t-elle, étayant son propos d'une belle gifle qu'il se mangea dans la joue. Oh, s'il avait eu seulement de l'eau dans son verre, il le lui aurait volontiers jeté à la figure, mais Stighr resta interdit quelques secondes, avant d'échapper un éclat de rire. « T'es pas la première à me dire ça aujourd'hui » lâcha-t-il avec un large sourire, et il l'écarta du bras sans plus de délicatesse avant de terminer son périple jusqu'à la table où siégeait son amie.

« Ça doit être un truc de nanas, parce que visiblement Marsilia n'est pas la seule à penser qu'il faut me surveiller » lâcha-t-il pour annoncer sa présence, un fin sourire sur les lèvres. Il donna une bonne tape dans l'épaule de Týldr, la choppe dans son autre main, et la bière qui dégoulinait déjà sur ses doigts. Il ne perdit pas son temps pour s'asseoir, sans donner l'air de s'être fait attendre. L'homme tira donc une chaise qu'il posa à l'envers devant la table, s'installant à califourchon pour croiser ses bras sur le haut du dossier une fois qu'il eut déposé sa bière sur la table en bois. « Týldr, ça fait plaisir de te revoir ici. J'espère que tu vas réussir à convaincre Marsilia que je n'ai pas besoin qu'elle me chaperonne constamment » Il décocha un regard amusé à la jeune femme, sachant pertinemment qu'il avait besoin de son aide, et qu'il ne pourrait se dispenser d'une bonne réflexion pour le remettre à sa place.






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Sujet: Re: The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía)   The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía) Empty- Mer 31 Mai - 18:01




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I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Týldr & Stighr & Marsilía


Qu’est ce qui rameutait les gens ici si ce n’était l’alcool ? Il marquait sans doute un point, et ces lieux là était l’un des rares qui le la rebutait pas à l’idée de mettre les pieds. D’autant plus en bonne compagnie, ainsi la jeune femme avait un large sourire affiché sur son visage. Il avait l’air de bien se porter, et presqu’aussi immédiatement, la guerrière se demandait quel parti il allait prendre sur le front en ces temps de guerre approchant à grands pas. La jeune femme le soupçonnait de ne pas se rallier à Skogen, tout simplement parce qu’il ne portait pas le jarl dans son cœur et en temps normal elle lui aurait sans doute dit qu’il avait bien raison. C’était du moins, jusqu’à ce que Aldarik convoque les Sorensen, les payant grassement pour qu’ils aient leurs responsabilités dans leur armée. Sous l’influence de Stighr, par souci de préserver ce qu’ils avaient bâti dans ce village ils avaient accepté bien que cela soit à l’opposée de leur vision des choses. L’idée de se battre potentiellement contre Tyldr ne plaisait pas à Marsilía et sur le champ de bataille, elle allait tout faire pour ne pas avoir à se battre avec lui - Car Aldarik disposait de son épée mais pas de ses convictions et plutôt mourir que de porter atteinte à un ami. Marsilía ignorait si Stighr serait d’accord pour qu’ils en parlent là ; en attendant l’intéressé était au centre de la conversation quand Marsilía lui avait demandé de l’aider à surveiller ce dernier et quelle que soit sa réponse, Marsilía ne comptait pas le quitter des yeux.

Stighr les rejoignit d’ailleurs, annonçant sa présence en reprenant la remarque de Marsilía le concernant. La jeune femme leva les yeux vers lui, un regard appuyé et assassin s’échappant tandis qu’elle venait s’abreuver de sa boisson. Vu l’état dans lequel elle l’avait retrouvé quelques semaines auparavant, elle trouvait tout à fait légitime de le surveiller mais ne voulait pas revenir là-dessus. Elle l’observa s’installer, il cherchait alors l’appui de Tyldr qui serait sans aucun doute de son côté et la ferait passer pour une épouse possessive et excessive ; ce qu’elle n’était pas techniquement. Elle asséna une tape derrière la tête  de son compagnon afin de le remettre à sa place, qu’il n’oublie pas et surtout qu’il n’en rajoute pas parce qu’elle finirait par se mettre en colère ; hors ce n’était pas le moment pour ça. Elle ne plaisantait pas là-dessus et il en avait parfaitement conscience, alors elle choisi de cesser le jeu là avant qu’il n’en rajoute.

« Ferme la Stighr, ou c’est moi qui m’en occupe. Je te lâcherai pas des yeux que tu le veuilles ou non » Fit-elle sur le demi-ton de la plaisanterie pour ne pas créer de malaise.

En ces temps difficiles au bord d’une nouvelle guerre, rien n’était certain et Marsilía avait besoin de toute la présence de Stighr pour faire face à cette crise. Alors le moment était mal venu pour trop se laisser aller dans la boisson jusqu’à l’excès, d’autant plus avec l’accord qu’ils avaient passé avec le Jarl. Aldarik les avait sans doute à l’œil tous les deux depuis et l’idée d’être observée ne plaisait pas à Marsilía. Le jarl ferait tuer Stighr avant l’heure si son comportement ne lui semblait pas adapté à ses attentes, les négociations avaient déjà été foutrement tendues. C’était une situation beaucoup trop complexe à vrai dire entre les suppositions et les aprioris il y avait de quoi devenir parano. Marsilía veillait sur Stighr, c’était son devoir et elle y tenait beaucoup, il ne pourrait pas le lui enlever. Loin de là l’envie de plomber l’atmosphère, Marsilía fit fine de rigoler et reporta son attention sur leur ami commun.

« Quelles sont les nouvelles Týldr ? Ces derniers temps ont été fructueux pour toi ? En temps de guerre en général ça fonctionne assez bien la ferme non ?»

Au moins y’en a un a qui ça pouvait profiter.







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Sujet: Re: The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía)   The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía) Empty- Ven 28 Juil - 23:00




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Stighr & Marsilía & Týldr



Toute cette chaleur, cette ambiance, ce mélange subtilement intact et imperfectible était la chose la plus magnifique et parfaite dans l'heure qui pouvait m'arriver. C'est vraie, que voulez vous de plus qu'être entouré de vos proches, des comparses, des amies avec qui vous êtes sûr de vous amuser et rire à gorge déployée ? Rien d'autres à cette heure ne me faisait plus plaisir que ces deux visages que je ne connaissais pas depuis des lustres mais, avec qui j'aimais discuter, m’entraîner, argumenter sur divers choses et d'autres. En quelques heures, journées j'avais cette impression familière de les connaître depuis toujours.

Je plissais mon regard, aussi curieux que cela puisse paraître j'avais cette forme apparente sur mon visage qui laissait à peine entrevoir mes yeux à chaque sourire, rire que je laissais échapper d'entre mes lèvres. Les pics valsaient entre mes comparses comme les verres se remplissaient sur le devant de la table qui nous réunissait. C'était un spectacle amusant, je souhaitais pouvoir connaître cette atmosphère chaleureuse et quelques fois aussi déconcertante que touchante entre ces deux là. La guerre gronde au loin, je le sais depuis trop longtemps. La colère sourde qui gronde en moi me rappelle constamment que mon destin m'appelle quelque part, ailleurs et loin de ce jarl belliqueux que le pouvoir aveugle au point de rupture total avec la famille Lund. « La convaincre ? J'ai signé pour boire en compagnie d'amies, pas pour t'aider dans un problème de couple. » Lançais-je alors en laissant un léger gloussement s'échapper de ma gorge ravisant ce rire s'étouffer derrière une longue et désaltérante gorgée. C'est une chose tellement simple et si complexe pourtant, les dieux scandinaves doivent s'amuser de nous quand j'y pense. Outre le brin de plaisanterie naissant j'admirai leur résolution à rester souder quoi qu'il en coûte. C'était ça pour moi, être l'un pour l'autre sans concession ni retenue. Quelque chose que je n'aspirai pas ou du moins plus. J'avais perdue cette envie fugace malgré les occasions survenues. Perpétrée le nom était une chose à laquelle j'avais songé souvent étant jeune, mais le temps lui avait filé si vite, aussi rapide que le vent. Je me retrouvais là à contempler une harmonieuse silhouette au point de lorgner de l’œil droit. C'est Marsillía qui me sortit aussitôt d'une idée frivole et quelque peu lubrique. « Cela fonctionne tant que les jambes daignent bien se lever le matin, que le soleil et la pluie tombent et que mes bras ne supportent que le poids de la charge et non de l'âge. » Plaisantais-je après tout ce que j'avais enduré au travers du labeur et des sacrifices mais, aussi de l'entraide des familles, du soutien entre fermiers et amies. « Le jarl prend un malin plaisir à attiser un feu qui grandit depuis bien trop longtemps. » Murmurais-je dans une forme d'aigreur primaire que j’arrivais difficilement à effacer de mes traits. Je préférai changer de sujet rien de bon ne découlerait de ma bouche si cela le concernait. « Et vous ? Je suis heureux de pouvoir partager un moment comme celui-ci auprès d'amies. Quels sont vos plans ? » La question légitime se posait sans réellement entrevoir ce à quoi ils aspiraient. C'était ce qui m'intriguait le plus chez eux, savoir ou leurs pas allaient les mener et aussi l'effroi de les voir partir pour de bon dans une contrée lointaine là ou la paye serait plus valorisée.
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Sujet: Re: The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía)   The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía) Empty- Dim 6 Aoû - 22:04

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Son regard aux teintes livides lorgnait étrangement sur la chope de bière qu'il avait déposée sur la table, et qui déjà, laissait couler sa mousse le long du verre pour venir former une marque en croissant de lune sur la table en bois. Un besoin soudain se fit sentir dans les entrailles du jeune homme ; celui de laisser sa main attraper la chope pour la vider prestement dans son gosier, sans même prendre le temps d'en savourer le goût et l'amertume. Il savait, Stighr, que tout cela n'était que le résultat de sa mauvaise conduite et de ses pas qui, au détour d'un chemin trop sinueux, lui avaient fait faux-bond pour le noyer dans une marre de laquelle il ne pouvait se dépêtrer tout seul. Bien sûr, il avait senti, peu à peu au fil du temps, les bras fourbes du destin s'enrouler autour de lui, le conforter dans une étreinte meurtière et au demeurant vicieuse, mais jamais il n'avait réussi à s'en dégager, n'ayant compris que trop tard qu'elle n'était d'aucun réconfort. Alors il garda le silence devant la répartie de Marsilia, trouvant là une occasion de détourner son regard du verre pour lui lancer un clin d’œil à peine perceptible.

S'ils n'avaient pas encore lancé le sujet, l'homme savait pertinemment ce qui pendait au dessus de leurs têtes, à eux trois. Pas que ce soit là une question délicate – quoi que – ; mais pour le coup, c'était le genre de sujet dont on évitait de se réjouir autour d'une pinte. A vrai dire, Stighr en avait vu de pires, et il était bien loin de faire cas d'un débat pareil dans une taverne, bien qu'ils risquaient d'attirer sur eux quelques regards timides, voir d'autres qui le seraient un peu moins. Néanmoins, s'il n'était pas des plus délicats pour amener un sujet, il laissa faire Marsilia qui commença par évoquer les affaires de Týldr, avec la ferme. Les périodes de guerre – parce qu'on pouvait bien appeler ces temps difficiles ainsi – avaient parfois leurs avantages, comme de favoriser l'économie dans certaines domaines tels que la métallurgie ou encore la production de viande ou de vêtements. Si c'étaient de lourdes pertes sur un champ de bataille, Stighr voulait tout de même admettre qu'il n'y avait rien de tel pour remettre un village sur pied – ou en l'occurrence, le raser, pour celui qui se ferait anéantir. Le poids qui pesait alors sur leurs épaules était lourd, mais pas impossible à porter.

« Ah, c'est que tu n'es pas encore une vieille carcasse, mon cher Týldr » plaisanta Stighr quant à ses remarques, sur le fait de porter le poids de l'âge. Il lui envoya une bonne tape dans le dos, sans doute encore noyé dans l'insouciance d'une jeunesse éternelle. Stighr était le genre d'homme qui, après les trop longues années dans le manque et la faim, n'arrivait pas à voir autre chose que la jeunesse dans ses veines. Il avait bientôt atteint le tercet de décennies, et pour autant, il ne se sentait pas vieux. Il ne se sentait pas pilier d'une famille, ni le genre d'homme sur qui on pouvait réellement compter. Aussi, peut-être était-ce la raison pour laquelle la guerre ne l’effrayait pas autant qu'elle l'aurait dû, tout du moins d'apparence : s'il faisait ses preuves là-bas, aussi suicidaire et stupide puisse-cela paraître, il aurait de quoi montrer qu'il valait plus qu'un tonneau de bière.

La demande de leur ami concernant leurs plans jeta un froid soudain dans le petit groupe. Comme si, quelque part, c'était le bon moment pour amener le sujet, et que de l'autre côté, les décisions à prendre n'étaient ni les bonnes ni les mauvaises, mais qu'elles promettaient de faire exploser quelque chose entre les trois amis. Marsilia et Stighr n'avaient pas franchement eu le choix quant à leur camp, eux qui avaient étés mandatés par Aldarik pour servir à la fois d'espions et de commandants dans les armées de Skogen. Alors voilà, le moment délicat semblait se pointer du nez, caché sous la brume qu'avait déjà déposé la bière sur leurs papilles. Stighr se racla la gorge, et profita du bref silence pour descendre un quart de sa chope, et après l'avoir reposée bruyamment, il tourna son regard opale pour fixer Týldr. « On a.. On a décidé de se ranger du côté du jarl de Skogen. » annonça Stighr, le ton lourd comme s'il attendait à présent la sentence qui devait tomber. Ils ne pouvaient pas se permettre d'avouer qu'ils n'avaient pas eu le choix, aussi, il préféra se justifier rapidement. « Tu sais, la maison, tout ce qu'on a construit ici.. On ne peut pas se permettre de laisser tout cela de côté » fit-il, sincère. Et finalement, sentant que la balance ne penchait pas tant de son côté, il reprit la parole, de façon bien moins honnête. « Marsilia attend notre premier fils »






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Sujet: Re: The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía)   The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía) Empty- Lun 7 Aoû - 18:25




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Týldr & Stighr & Marsilía


C’était toujours la même chose : quand on évite un sujet de conversation, il finit fatalement par arriver. Le sourire de Marsilía apprenant que tout se passait assez bien pour lui ces derniers temps dans sa ferme s’estompa aussi rapidement qu’il était apparu quand il évoqua Aldarik. Et alors quand vint leur tour de parler, Stighr lui annonça qu’ils avaient pris la décision de se ranger du côté du jarl pour la guerre. Marsilía en avait déjà parlé avec Tyldr quelques temps plus tôt alors que la guerre menaçait tout juste le village. Tous deux étaient tombés d’accord sur le fait que se ranger du côté d’Aldarik n’était pas une bonne chose à faire et elle avait tenu cette position jusqu’à ce que Stighr lui évoque quelques faits qui lui avaient fait changer d’avis, notamment leur foyer, cette vie qu’ils avaient mis tant de temps à construire. Ils n’étaient pas la bienvenue dans les autres villages, et surtout à Isenseg. Skogen avait été un refuge et même s’ils n’étaient pas d’accord avec certains faits d’Aldarik, ils ne pouvaient mettre de côté tout ce pour quoi ils s’étaient battus. Car s’ils combattaient contre Skogen, ils seraient des traitres et pour els autres villages ils ne seraient rien de plus que des étrangers. Alors tout aurait été à reconstruire. Marsilía échangea un regard avec Tyldr puis baissa aussi rapidement les yeux, gênée, il n’avait peut être pas oublié cette discussion là et devait se demander pourquoi elle n’était pas restée sur ses positions alors qu’il n’y avait pas plus convaincue qu’elle.

Stighr évoqua donc leurs principales motivations, protéger leur petit habitat, leur vie ici, éviter de revoir des visages qu’ils ne désiraient pas revoir ou du moins se battre contre et puis pour les autres détails ils auraient tout le temps d’y penser. Mais Stighr rajouta un détail en plus qui interpela la jeune femme. Marsilía observa soudainement son compagnon avec de grands yeux d’incompréhension, depuis quand elle était enceinte ? Pourquoi est ce qu’elle ne le savait pas ? Elle avait senti un frisson d’horreur lui remonter l’échine, sachant qu’elle avait déjà fait une fausse couche quelques lunes auparavant, parler bébé n’était pas forcément ce qu’il y avait de mieux à faire car cela venait encore la hanter parfois. Marsilía déglutit, quelque peu gênée par sa position mais posa par réflexe sa main sur son ventre encore trop plat pour trahir une quelconque grossesse et reporta son attention sur Tyldr.

« Oui, voila, c’est ce qui m’a fait changer d’avis, j’ai essayé de le convaincre mais nous ne pouvons pas risquer de nous retrouver sans rien alors que nous avons tout à Skogen et un enfant à venir. »

Ils prétendaient déjà être mariés alors prétendre être enceinte ou pas, cela ne changeait pas grand-chose non ? La jeune femme ne put tout de même pas s’empêcher de venir donner un coup de pied dans le tibia de Stighr sous la table pour lui faire part de son désaccord de l’idée qu’il avait eue pour appuyer leurs motivations de rejoindre les rangs d’Aldarik. Mais bon, maintenant, elle devait jouer jusqu’au bout et malheureusement veiller à ne pas consommer trop d’alcool.

« Et puis tu sais à quel point Stighr est têtu, quoi qu’il en soit » Fit elle en jetant une œillade au concerné.

Elle avait beau ne pas avoir approuvé cela au départ, elle comprenait pourquoi il voulait cela et elle l’avait accepté. Elle avait juré de le suivre où qu’il aille et elle avait donc choisi de lui faire confiance dans leur entreprise de suivre le Jarl Cela allait donc fatalement les opposer avec Tyldr s’ils se retrouvaient face à face sur le front et l’idée de devoir se battre contre cet ami qu’était Tyldr lui déplaisait fortement. Elle savait d’hors et déjà qu’elle allait tout faire pour l’éviter, qu’elle refuserait de croiser le fer avec lui ou alors elle ferait semblant d’être blessée pour se retirer.

« Ca va être une belle histoire ça sur le champ de bataille.. » Confia Marsilía en venant machinalement passer ses doigts dans ses mèches rousses. Ça jetait un froid, eux qui étaient contents de se retrouver…







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Sujet: Re: The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía)   The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía) Empty- Ven 25 Aoû - 3:29




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Stighr & Marsilía & Týldr



La première intonation de sa voix semblait fluette. Avais-je bien entendu ce qu'il m'annonçait ? Stighr était resté pourtant de marbre, son visage transpirait une forme de passivité malsaine à laquelle il semblait n'en sortir rien de bon. J'inspirais dans un rictus incompréhensible de ma propre personne tellement j'étais persuadé que les mots prononcés ne pouvaient porter une once de vérité. Non tu ne rêves pas, tu sais que ce choix est une contrainte et pourtant tu te retiens de te lever aussi impétueux et colérique que tu es au simple nom de cet homme qui est devenu jarl. Il n'a apportée que le malheur sur les propriétaires terriens, il n'a vécu que dans l'ombre d'une gloire auquel tous les guerriers aspirent et il renversa la famille en place par cette soif de pouvoir qui sommeillait secrètement en lui. Deviendrons nous comme lui si un jour cela arrivait pour nous ? Putain foutrement que non, je l’espérais et je priais les dieux de m'épargner à devenir un tyran despotique. Si toutefois j'étais capable de franchir le simple seuil de la hiérarchie sociale en me faisant connaître par des triomphes et d’innombrables exploits qu'on chanterait en mon nom dans les tavernes du coin.

À l'heure qu'il est je ne suis rien de plus qu'un fermier, un homme aux ambitions qui pour certains sont honorables, justes et bienveillantes pour la population locale de Skogen. Mettre sa tête sur une pique voilà qui était digne de ce misérable despote. Si un jour j'étais prêt à me confronter à lui se serait en combat singulier, dans une grande bataille, sous le regard des dieux. Pour l'heure je ravalais ma salive, crachant sur le côté le relent empreint de haine et de tristesse m'habitant face aux paroles d'un homme que je pensais toujours être mon ami. « Tss... Quoi ? Attend... Tu as perdu l'esprit Stighr ? ! » J'haussais le ton sans m'en rendre compte sur le coup. C'était de la pure folie, quelque chose en moi me faisait sentir que mes compagnons et amies avaient de sérieux ennuis. Je craignais pour leurs vie, j'avais peur pour nombre d'entre vivant à Skogen certes mais là c'était du suicide. Le deuxième coup de tonnerre gronda alors aussitôt, avant même que je ne puisse en rajouter et commencé un plaidoyer et le convaincre de ne pas s'attarder plus ici. Un fils ? J'observais les deux personnes à mes côtés. Je devais devenir fou, le brouhaha de l'établissement était peut-être entrain de rendre mon audition aussi pitoyable que celle du vieux Bran. Mes oreilles sifflantes, je retombais sur le tabouret médusé. Mes paupières s’entrouvrir, prenant compte de ce qu'il venait de me dire. Je ne pouvais pas croire à pareille histoire cela ne pouvait pas se finir ainsi. Marsilía ne faisait que conforter les dires de son homme assit là aussi troublé face à la vérité qui vous éclate en pleine face. Je ne pouvais rien faire, j'étais juste à la fois triste et heureux, un mélange mélancolique qui subjugue déjà mes yeux. Je feinte un sourire et d'un revers de main je sèche les larmes qui montent rapidement à mon regard.

Je ne laissais rien transparaître, c'était tout simplement trop injuste, trop stupide. Je n'allais pas manquer de lui dire et à elle aussi. « C'est... Et bien... » Je reprenais mon aplomb ordinaire observant tour à tour mes amies avant de rire. « Félicitations... J'espère qu'il apportera de la joie vous le mérité vraiment... » Je ne pouvais pas être plus franc, la venu d'un enfant était un événement heureux, épuisant pour la femme mais, incroyablement fort et intense de ce que je pouvais en avoir entendu dire. La réalité pourtant nous rattrapait, si cet enfant voulait avoir une chance de survivre il ne fallait pas pas prendre les armes, surtout pas dans la situation actuelle des choses. Un silence pesant tomba, lourd et affligeant. J'expirais une bouffée d'air par la bouche visualisant déjà la situation sans trouver une issue de secours. « C'est injuste... Et vous... Vous êtes stupide. » Déclarais-je passant ma main droite sur mon faciès essuyant la sueur brillant sur mon front. J'observais le plafond, n'osant même plus croiser le regard de ceux que je pouvais à tout moment imaginer mourir sous mes yeux. C'était là notre lot à tous, nous étions les premiers à vouloir mourir l'arme en main, rejoindre Odin et le grand hall, boire, ripailler à foison et combattre et mourir pour recommencer à nouveau. Là sa allait trop loin, j'imaginais mon ami devoir se battre pour une cause qu'il ne cautionnait pas, pour la simple et bonne raison de protéger sa famille. « C'est de la folie... » Murmurais-je essayant de chasser le plus loin possible cette pensée. Je tapais ma main droite sur la table dans un grondement sourd. « Que vous a t-il dit ? Il a menacé Marsilía et le petit ? » Sans réponse de leur part, ils acceptaient fatalement cette décision que Stighr avait délibérément choisit. J'enrageais de ne pouvoir lui en coller une là maintenant tout de suite. Car il était mon ami, un frère juré auquel j'avais partagé une partie de ma vie. Et sa femme, avec qui je m'étais confié, passé des heures à s’entraîner à écouter leurs histoires et à rire des miennes. Je ne suis qu'aigreur, folie, haine, colère, mélancolie. « Dis moi que ce n'est pas vraie Stighr ? Hm ? Dis le moi... » Je riais nerveusement détournant mon regard de celui-ci. Avant de lever ma chope en sa direction, mon index le désignant particulièrement lui. « Tu as la force d'un homme mais la volonté d'une petite fille ! » Vociférais-je me ravisant et m'emplissant la gorge de la chope que je buvais entièrement avant de la jeter au sol. Mon regard était menaçant, il ne voulait plus croire en ce choix qui n'était pertinemment pas le sien.
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Sujet: Re: The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía)   The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía) Empty- Dim 22 Oct - 1:16

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Týldr, Marsilia & Stighr




Il avait presque cru que Marsilia allait trahir la supercherie, quand cette dernière s’était tournée vers lui, le regard interrogateur ; il touchait un sujet sensible, Stighr en était bien conscient et faisait cela en tout état de cause. Parler d'enfants, de maternité.. Tout cela était comme un sujet qu'ils avaient tous deux enfoui bien loin de toute bribe de leurs pensées, après ce qui leur était arrivé quelques lunes auparavant. Marsilia avait bel et bien perdu leur enfant, ce qui, après de longues nuits sans sommeil, les avait réellement perturbés. Ils avaient mis du temps à s'en remettre, et voilà que pour défendre à tâtons leur choix, il se voyait ramener ça sur le tas sans même en avoir dit mot à la jeune femme.

Tyldr quant à lui ne sembla pas le croire, au départ. Il avait l'air à la fois surpris, peut-être quelque chose comme un mélange entre la colère, la peine et la joie futile de s’émerveiller devant les prouesses de la vie. Stighr, au fond, avait honte d'en être rendu à mentir à un ami qui lui avait toujours été fidèle depuis lors qu'il avait fait sa connaissance : il n'était pas du genre à laisser les gens approcher, mais Tyldr, c'était comme un frère pour lui. L'homme baissa légèrement le regard, assumant difficilement ce qu'il venait de balancer tout en tentant de faire face, de faire bonne figure. Mentir délibérément pour défendre un tel secret, c'était qu'il voulait vraiment le protéger.. Force était d'admettre qu'il n'avait pas le choix, qu'il en avait le devoir, après les sales menaces dont avait usé le jarl en question.

Aldarik était quelqu'un de foutrement détestable ; Stighr aussi l'avait haï pendant longtemps, mais désormais qu'il était sous sa coupe, qu'il était forcé de travailler pour lui, l'homme n'avait pas d'autre choix que de poursuivre le mensonge jusqu'au bout, de façon que l'on ne soupçonne rien. C'était sans doute un peu stupide, certainement pas très intelligent mais quand l'ombre s'était fait sentir, il n'avait pas tellement cherché à comprendre : il devait protéger Marsilia, et si pour cela ils devaient s'allier au jarl, alors les choses étaient ainsi.

« Crois-moi, cette situation ne me plait pas beaucoup.. » essaya-t-il de tempérer, afin de montrer que son désir premier avait été de prendre la fuite. Tyldr le connaissait assez bien pour savoir que Stighr n'irait pas dans un autre village, pas après certaines choses qui, même si elles n'avaient jamais été révélées, laissaient assez bien entendre qu'il n'était le bienvenu nulle part. « J'aurais préféré qu'il en soit autrement, que ce genre d'événement arrive à une période où il aurait été plus facile pour nous de gérer toute cette histoire. » Il reprit sa respiration, calme, l'air un peu apathique et désolé, mais toujours à jouer l'imbécile dans son mensonge stupide. « On essaye de se réjouir de cette nouvelle, après ce qu'il nous est arrivé c'est un cadeau des dieux. Nous espérons pouvoir réussir à fonder cette famille comme il se doit malgré tout ce qui se trame autour de nous. C'est difficile d'y voir un espoir mais.. » Il avala la dernière gorgée au fond de sa chope avant de reprendre, glissant un bras autour des épaules de la jeune femme comme s'il cherchait à la rassurer.

« Nous ne voulons pas abandonner tout ce que nous avons, ce serait trop difficile de devoir tout recommencer ailleurs, avec un enfant en plus. Je sais que tu peux comprendre, Tyldr, tu nous connais.. » Voilà, peut-être que s'il essayait d'attirer un soubresaut de pitié, de compréhension, de.. De quoi au juste ? Juste le fait de savoir que Tyldr comprenait la situation aurait suffit à les apaiser, à rassurer Stighr quant aux choix qu'ils avaient fait, plus ou moins volontairement.






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Sujet: Re: The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía)   The Temple of Byggvir (Týldr, Stighr & Marsilía) Empty- Ven 3 Nov - 18:49




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I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Týldr & Stighr & Marsilía




Marsilía gardait machinalement sa main sur son ventre, elle aurait voulu inconsciemment que cela soit vrai, qu'elle puisse donner des fils à Stighr et qu'il soit réellement heureux de l'annoncer. Mais elle n'était sans doute pas une femme capable de porter des enfants, elle avait été façonnée pour la guerre et non pour la maternité. Même si elle était en mesure de procréer, elle pensait fermement que cela n'était pas fait pour elle. Tant pis, peut être qu'un jour elle aurait ce pouvoir là, car sa fausse couche lui avait laissé un goût amer de regrets en dépit de tout ce qu'elle pouvait penser. En attendant cela n'était qu'un prétexte de plus pour justifier leur petit confort et protéger leur foyer qu'ils avaient mis tant d'années à construire pour vivre enfin en paix après ce début de vie complètement décousu. Marsilía avait beau détester le Jarl de skogen et la vie dans le village de manière générale, elle n'avait rien pour se plaindre, rien qui lui donnait envie de s'en aller ou de laisser tout ceci derrière eux. Sous le bras de Stighr qu'il avait glissé à ses épaules, la jeune femme observa un instant son compagnon avec une moue à la fois inquiète de ce qu'en penserait Tyldr et toutefois rassurée par ses mots. Si cela ne touchait pas Tyldr, Marsilía, elle, était complètement convaincue par ses paroles. Ils faisaient une belle erreur, mais tous les deux avaient déjà trop souffert et le jarl ne les manquerait pas s'ils retournaient leurs vestes. Le plus important pour elle, c'était de rester auprès de Stighr. Elle l'avait déjà dit à Tyldr un jour, peut lui importait ses choix, il était tout ce qu'elle avait de plus précieux en ce monde et le suivrait dans n'importe quelle folie.

Puis Marsilía observa leur ami commun qui semblait dépité par leur décision, ça lui faisait terriblement mal qu'il le prenne de cette manière et elle aurait voulu lui dire qu'il n'avait pas à s'en faire pour eux et lui supplier de ne pas les voir comme des traitres. Elle soupira puis posa sa main sur l'avant bras de leur ami dans un geste amical et qui se voulait tout aussi rassurant

«Ne considère pas qu'on se range du côté du jarl par conviction, tu es notre ami le plus précieux et nous te voulons pas pour ennemi. Nous mettons la priorité à notre famille, nous nous sommes battus pour ça. Nous n'avons pas le choix si nous voulons tout garder » s'étrangla Marsilía.

Des solutions, y'en aurait il eu si toutefois cela avait été vrai ? À part vivre dans la pauvreté et attendre que le roi veuille bien leur donner un peu de pain et une maison, un endroit où  vivre. La jeune femme n'aimait déjà pas l'idée de compter sur Aldarik mais au moins ils étaient certains de la finalité alors qu'en se rangeant de l'autre côté ils étaient perdus en eaux troubles et devaient attendre la bonne gentillesse des autres. Non. Même en dépit de son honneur, Marsilía préférait être égoïste et penser à eux et à leurs rêves, le conserver jalousement. Elle s'était déjà attendue à ce que cela pose problème et elle espérait juste sur les paroles de Tyldr ne viendraient pas la hanter pour lui faire changer d'avis. Car si Stighr avait été strict dès le début sur ses pensées, Marsilía elle avait encore longtemps hésité à propos du chemin sur lequel ils s'embarquaient.

«Tu pourrais rester avec nous Tyldr, avec un guerrier comme toi à nos côtés ce sera rassurant...»

Rassurant en effet parce que Marsilía qui d'habitude était une femme forte et sure d'elle n'était pour la première fois de sa vie pas certaine de ce qu'il allait bien pouvoir se passer et si Aldarik  ferait le poids face à l'alliance du camp adverse. La jeune femme se mordilla les lèvres nerveusement puis le cacha en portant sa bière à ses lèvres, elle s'en abreuva un peu et finalement la laissa de côté alors que la nausée la prenait et la donna à Stighr. Elle se demandait si il n'allait pas changer d'avis avec la réaction de Tyldr





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