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 Forged in fire (Falko & Ivar)
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Sujet: Forged in fire (Falko & Ivar)   Forged in fire (Falko & Ivar) Empty- Mar 9 Mai - 20:32

Forged in fire
Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead. I'm frozen to the bones, I am...A soldier on my own, I don't know the way I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate

Ca avait été comme dans un cauchemar : cette sensation d’avancer et de voir pourtant la sortie s’éloigner à mesure que les flammes les avaient talonnés. Après la fête, ces immondes senteurs de brûlés avaient été jusqu’à empêcher l’air d’être correctement filtré par ses poumons, étouffant, angoissant, ses priorités pourtant étaient restées les personnes à protéger. Puis tout s’était accéléré sans prendre garde, en l’espace de quelques secondes entre les hurlements et puis plus rien. Il n’avait pas pu glisser quelques mots rassurants à Guiséla que chacun de leur côté avaient été trainés pour se faire soigner suite à leurs blessures. Les arrivants de Skogkatt avaient pris Ivar sous leurs ailes protectrices pour le ramener à l’endroit où ils étaient temporairement logés afin de le guérir. Contre les brûlures qui lacéraient sa peau depuis son épaule jusqu’à ses doigts, on l’avait d’abord arrosé de l’eau glaciale des côtes que l’on avait été puiser pour la cause. Comme si la blessure déjà ne l’avait pas fait souffrir, le visage d’Ivar avait grimacé de toutes les façons cette nuit là une fois qu’il fut collé dans un lit. Pas moyen pour lui de fermer l’œil, même entre les mains expertes des guérisseurs, s’il y avait autant de monde autour de lui, c’était à cause de sa santé qui lui avait toujours fait défaut – on craignait toujours qu’il ne meure pour la moindre petite chose. Le guerrier ne pensait pas avoir besoin autant d’attention et comme d’habitude c’était dans la démesure. Mais il n’avait rien dit et les avait aussi laissé lui appliquer un onguent gras et épais sur l’ensemble de la blessure. Il avait l’impression que son sang bouillonnait, comme happé par la fièvre alors qu’il n’en était rien. Et puis on avait bandé les brûlures afin de les protéger, puis recouvert d’une épaisse couverture. Alors seulement aux premières lueurs du jour quand l’aube s’annonça à l’horizon, on l’avait laissé tranquille sur sa paillasse.

Il n’avait fermé les yeux qu’une heure tout au plus, alors que déjà au dehors, l’on travaillait pour rebâtir ce qui avait été détruit durant la nuit. Son regard se porta sur l’extérieur, se redressant dans le lit alors qu’il pouvait d’autant plus constater d’ici les dégâts causés par l’incendie criminel sur le palais de Solstheim. Celui qui avait commencé cela devait se réjouir de contempler des visages décousus et inquiets ce matin là. Alors les paroles de cette femme qui s’était visiblement sacrifiée au milieu de la salle de réception avaient résonné comme une prophétie « personne ne sera épargné ». Ivar se leva, difficilement en ayant malencontreusement pris appui sur son bras accidenté. Il ne pouvait dès lors que remarquer qu’il aurait besoin de temps avant de s’en remettre totalement, que la peau vienne à se reconstruire. Il en garderait de larges cicatrices, mais il retrouverait assurément usage de son bras et ne pourrait pas retourner s’entrainer tout de suite. Ivar ne s’en plaignait pas, au contraire, ce n’était pas assez cher payé comparé à ce que Guiséla avait subi. Le fils du Jarl n’avait pas hésité à se jeter sur elle pour saisir cette toile enflammée à mains nues afin de la lui retirer. Il n’avait pas eu de ses nouvelles, il espérait avoir l’autorisation de la voir avant de s’en aller, à moins qu’elle ne se repose. Mais il avait été hanté par ses cris de douleurs à mesure que les flammes avaient rongé son corps. Saisi par l’effroi, Ivar avait serré les dents et n’en avait eu que faire d’être blessé ou pas. Alors il se rendait compte, qu’elle comptait véritablement pour lui. Il l’avait connue étant petite, il l’avait de nouveau rencontrée sans le savoir quand tous deux s’étaient retrouvés dans les bras l’un de l’autre. Ensuite ils s’étaient témoigné leur attirance respective malgré les réticences d’Ivar au vu du rang de la jeune femme et finalement il s’en retrouvait le cœur sauvagement harponné par cette femme. Il l’aimait à n’en pas douter, au détriment de Jara et cela avait été tellement soudain et incontrôlable. La peur qu’il avait ressentie la veille quand il avait cru l’entendre mourir, avait été la pire de toutes et avait alors confirmé l’attachement imbibé d’amour qu’il avait pour elle. Qu’en serait-il de leur avenir ? Il ne pouvait le dire, il avait besoin d’en parler sérieusement avec la princesse.

En attendant, Ivar avait faim. La douleur l’avait beaucoup affaibli et les senteurs alléchantes de viande qui lui étaient parvenues jusqu’au nez avaient tôt fait de le convaincre de sortir de sa chambre. Il avait passé une tunique en lin et avait alors recouvert ses épaules d’une épaisse fourrure mais très vite la sensation de chaleur se fit désagréable sur ses plaies comme si l’on soufflait sur les braises alors il s’en délaissa. A l’extérieur, les hommes étaient rassemblés autour des tables quand d’autres continuaient de préparer les charrettes pour le départ. Bien sûr, les conversations au sujet de la veille étaient sur toutes les langues et l’apparition d’Ivar ne fit que les alimenter. On lui souriait, on le chambrait mais surtout on l’encourageait pour la convalescence qui l’attendait et le concerné accueillait toutes ces remarques qu’avec un sourire amer quand ses pensées à lui étaient d’autant plus tournées vers  Guiséla que pour lui-même. Ivar prit place à table, enjambant le banc afin de s’y installer et récupéra de la cervoise pour en remplir sa corne. Il la descendit bien vite, comptant sur les effets de l’alcool pour anesthésier un peu ses sensations et rendre le voyage à venir plus confortable. On lui offrit du gruau, du poisson, il mangea tout avec appétit en usant de son autre main, essayant de porter son couvert correctement à sa bouche pour ne pas être cible de plus de railleries parce qu’il n’avait clairement pas la tête à cela - « Tu t’es pris pour un dieu ? » Qu’il avait entendu de la part d’un guerrier bien plus âgé que lui. Mais qu’est qu’il avait été imaginer lui ? Ivar ne trouvait en aucun cas sa réaction démesurée, à ce moment là il avait agi comme Falko l’avait fait, dans un grand désir de sauver quelqu’un de précieux à ses yeux.

En parlant du loup, Ivar avait cru être victime d’hallucinations en remarquant cette silhouette à tête blonde venir en direction de leur campement. Et non, c’était bien lui et puisque leurs regards se croisèrent, Ivar devina qu’il venait le voir, sans doute discuter de ce qu’il s’était passé. Ivar grogna, soupirant longuement à l’idée de devoir rassembler ses esprits pour tenir tête à ce type. Il venait l’accuser ? L’accabler ? Lui dire de ne plus jamais s’approcher d’elle ? Le guerrier tenta de ne pas rester sur ses a priori et fit le choix de se lever, tenant la corne de sa main valide pour aller marcher dans sa direction et éviter les oreilles indiscrètes de ses camarades.

« Falko. Le salua t-il brièvement sans réelle conviction. Comment va la princesse ? »









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Sujet: Re: Forged in fire (Falko & Ivar)   Forged in fire (Falko & Ivar) Empty- Jeu 11 Mai - 0:23

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La veille, le banquet avait failli coûter la vie de Guiséla. La veille, les flammes avaient commencé à dévorer l'intérieur de sa protégée, lui infligeant des blessures conséquentes malgré son aide et celle du Odegard qu'il ne portait pas dans son cœur. Ainsi, le lendemain, Falko avait décidé de rester un long moment près de la jeune Lund pour lui tenir compagnie. Le viking la contemplait silencieusement, ses yeux bleus océans posés sur elle alors qu'elle guérissait lentement mais sûrement, le soulageant d'ailleurs d'une lourde inquiétude. Aucun son ne sortait de ses lèvres. Sa mâchoire était simplement serrée, et c'était sans doute mieux ainsi. En effet, l'esprit et le cœur de l'homme aux cheveux blonds étaient envahis par de nombreuses émotions. La joie, tout d'abord, de voir que la vie de Guiséla n'était pas comptée, que ses blessures n'allaient pas la mener doucement vers la mort, vers le Valhalla. Puis la tristesse, se remémorant la douleur visible sur le visage de sa grande amie, et se rappelant le son de sa voix paniquée et souffrante alors qu'elle se retrouvait couverte d'un rideau de feu. Enfin, la culpabilité de n'avoir eu que peu de blessures comparé à ce qu'avait subis Guiséla, ayant souhaité que les rôles soient inversés : qu'il ait senti cette douleur brûlante sur lui, lui mordant la peau, et que la jeune femme n'ait eu que quelques plaies abîmant son corps. Pourtant, tout l'inverse s'était déroulé, et le cœur du fils de Dahl Moen était serré, poignardé par ce regret d'avoir été à la mauvaise place, par cette tristesse en pensant à cette effroyable vision de Guiséla souffrante, et en même temps pansé par la satisfaction, le soulagement de la voir saine et sauve avec une vie encore longue devant elle. Ainsi, silencieux comme une tombe, la mine assombrie par tout ces ressentis qui le prenaient depuis la veille quand la princesse avait dû le quitter pour se faire soigner d'urgence, le guerrier aux cheveux blonds resta quelques instants au chevet de la belle, gardant sa main dans la sienne comme pour s'assurer qu'elle était bien là, près de lui.


Le temps avait passé, mais le jour venait tout juste de dévoiler ses couleurs, et Falko devait se rendre ailleurs durant quelques instants. De bon matin, il souhaitait voir une personne bien particulière. En effet, c'était grâce à l'aide d'Ivar également que Guiséla avait été sauvé. Sans lui, peut-être que les choses auraient été plus graves malgré le fait que le guerrier Moen avait vite réagit au moment où les flammes s'étaient attaquées à la Lund. Alors, d'un pas tranquille, ses pensées tournées vers le cauchemar qui s'était produit hier, le membre de la garde royale sortit de l'endroit où séjournait sa protégée, son regard perçant observant les travaux s'effectuer au fur et à mesure pour reconstruire les dégâts causés au palais. Les flammes avaient visiblement vite conquis le bâtiment royal, et il faudrait du temps pour que tout soit rétabli correctement : aussi bien le palais que les convives blessés. Néanmoins, ce n'était pas le plus important aux yeux de Falko. A ses yeux, il n'y avait que la vie de la princesse ainsi que celle de ses amis et de sa famille qui comptaient. Plus encore, le garçon avait donné sa vie à Guiséla. C'était un pacte qu'il avait passé dès qu'il avait franchi les portes du palais en tant que garde personnel de la fille aux beaux cheveux. Le viking devait donc remercier Ivar, car il l'avait aidé à mettre la vie de la jeune femme hors de danger.



Descendant d'un pas lent vers le regroupement de Skogkatt pour l'occasion, Falko fut soudainement prit d'une toux, l'une de ses épaules se cognant contre le mur d'une maison comme pour le soutenir. La fumée noire et mauvaise que le feu avait déversé la veille l'avait atteint, souillant ses poumons d'un air impur qui l'avait empêché de dormir convenablement. Puis, inconsciemment, alors que sa toux venait de s'évanouir progressivement, sa main se porta à son visage où une légère brûlure s'était creusée dans sa joue, son visage s'assombrissant un peu plus, les sourcils froncés. Non, il n'y avait pas que le poison de la fumée qui avait fais passé une mauvaise nuit au guerrier. La culpabilité, le regret que leurs places n'aient pas été échangées l'avait tourmenté toute la nuit. Dans son cœur, Falko semblait avoir cette impression fortement désagréable d'avoir manqué à son devoir. Plus encore, il ressentait l'impression d'avoir échoué lorsqu'il avait sauvé Guiséla. Son esprit s'accablait de toutes sortes de reproches. Tellement dévoué à la princesse, si l'un aurait dû mourir tandis que l'autre aurait dû survivre, Falko aurait souhaité mourir, respectant ainsi la promesse qu'il s'était fait, laissant le cœur battre encore dans le sein de Guiséla. Elle était si importante. Falko était très attaché à elle, et le fait de ressentir ce sentiment désagréable le fit grogner, avant qu'il ne se remette en chemin.


Puis, quelques minutes passèrent et bientôt, il arriva au camp, cherchant des yeux Ivar avant que son regard ne croise celui de l'Odegard, qu'il observa se lever et venir en sa direction. La tension était palpable, mais Falko ne se montrerait pas hautain, ni moqueur envers lui. La reconnaissance primait sur tout, car Guiséla était le plus important aux yeux du blond, et la veille, c'était ce soldat de Skogkatt qui lui avait apporté du secours. « Ivar. » répliqua t-il d'un ton calme et impassible en réponse à la salutation. « Elle se porte mieux. Ses jours ne sont pas en danger, elle a surtout besoin de repos désormais. » annonça t-il sans aucune expression malgré toutes les émotions parcourant son être. Depuis la mort de son père, il n'arrivait plus vraiment à extérioriser ce qu'il ressentait. « Et toi, comment vas-tu ? » demanda t-il d'un ton toujours aussi calme, sans aucune once de méchanceté dans sa voix. Ivar avait sauvé la vie de sa protégée, et Falko avait bien vu sa bienveillance envers elle. Ainsi, peut-être le verrait-il d'une autre façon. Ca, seul le temps le lui dirait.


Dernière édition par Falko Moen le Jeu 8 Juin - 5:06, édité 1 fois
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Sujet: Re: Forged in fire (Falko & Ivar)   Forged in fire (Falko & Ivar) Empty- Jeu 11 Mai - 12:52

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Ivar ne doutait pas que Falko devait passer de mauvais moments, après tout il a toujours été nommé à la protection de Guiséla et il l’avait toujours fait avec brio. A tel point que cela avait rendu le fils du jarl jaloux qu’il puisse avoir l’occasion d’être avec elle bien plus souvent qu’il ne le voulait lui. Mais il ne pouvait pas le blâmer, il est bon guerrier et il fait son travail voilà tout. La veille au soir, avec cet incendie, une nouvelle fois sa capacité à la protéger avait été mise à rude épreuve, il n’aurait pas pu prévenir ce qu’il lui était arrivé, tout s’était si vite enchainé. Ivar se demandait s’il ressentait de la culpabilité vis-à-vis des blessures de Guiséla, mais Ivar ne le connaissait pas suffisamment pour venir confirmer ces hypothèses. Alors pour ces raisons regroupées, Ivar avait choisi de ne pas être agressif avec lui, de faire preuve de sagesse et de maturité parce qu’ils avaient une personne en commun pour qui ils s’inquiétaient. Suite à sa question, Falko lui apporta donc ces nouvelles inespérées concernant Guiséla. Il avait eu peur, il n’avait pas eu le temps de vérifier qu’elle allait bien qu’on l’avait tiré d’un côté pour s’occuper d’éteindre les flammes qui s’étaient propagées sur lui et ensuite aller le guérir. Il était reconnaissant envers Falko de lui avoir donné ces informations, ne décelant pas la moindre rancune dans le ton de sa voix, ce qui encourageait Ivar à rester également dans cette optique là.

Ivar laissa échapper un lourd soupir, à la fois consterné par ce que Guiséla devait endurer mais aussi par le soulagement de ce que cette nouvelle apportait. Au moins elle était sauve, c’était le principal pour lui et il la savait aussi très bien entourée, sans doute des meilleurs guérisseurs du royaume. Ivar avait alors pensé que la conversation allait s’arrêter là, visiblement il n’était pas venu pour l’accabler ou le critiquer mais ne pensait pas avoir plus ample conversation avec lui puisque ce n’était jamais le cas. Mais son visage fut alors marqué par une certaine surprise lorsque le guerrier lui demanda l’évolution de son état. Ivar ne souligna cependant pas cet intérêt qu’il lui porta soudainement, son regard se dirigea sur son bras bandé sur sa totalité, haussant légèrement ses sourcils en constatant les dégâts. Le feu depuis sa main avait remonté son bras avant que quelqu’un ne puisse intervenir. Par chance les flammes n’avaient pas eu le temps de trop s’attaquer à son corps et les brûlures, qu’elles laissent des marques ou pas, n’allaient pas le priver de mouvements, du moins une fois qu’il serait guéri et c’était plutôt en bonne voie semblait-il, l’eau glacée avait fait son effet même si cela l’avait enrhumé.

« Et bien, disons que je comprends ce que vit  mon ami manchot maintenant. » Déclara t-il sur une pointe d’humour tout bonnement naturelle chez lui en toutes circonstances et parce qu’il ne loupait jamais une occasion de se moquer de Ravn, son meilleur ami, même quand il n’était pas là.

Quoi qu’il en soit, Ivar n’était pas du genre à se plaindre, il en avait vu des belles au cours de sa vie ; il avait regardé la mort en face quand de terribles maladies avaient pris possession de son corps, sans compter les blessures de guerre qui avaient lacéré son corps et qui avaient failli avoir raison de lui. Puisqu’il avait la santé fragile, il savait que s’il osait geindre, on le lui soulignerait automatiquement en le faisant passer pour un faible et on le critiquerait pour sa condition – Alors en général il se taisait et ignorait toute forme de douleur à s’en faire des crampes aux mâchoires à force de serrer les dents. Pour le moment, les mouvements étaient difficiles, Ivar ne pouvait pas utiliser sa main droite et la sensation de brûlure était bel et bien là étant donné sa peau fragilisée. Mais il avait eu beaucoup de chance, il la mesurait et il n’était donc pas question pour lui de se laisser abattre.

« Je pourrais reprendre les armes pour la saison des raids » Ajouta t-il  assez rapidement, ce qui donnait environ une convalescence d’un mois tout au plus et qui serait amplement suffisant.

Relevant les yeux vers le garde de la princesse, Ivar se souvint que lui aussi avait été blessé à ce moment là - bien évidemment puisqu’il se donnait corps et âme pour protéger Guiséla. Grâce à son armure il ne semblait pas avoir trop souffert et le fils du jarl notait qu’au prochain banquet, lui aussi viendrait en armure juste au cas où. Parce qu’en étant blessé aussi facilement il n’avait pas pu se montrer plus utile alors que Falko si, et il était d’ailleurs encore debout pour être en capacité de veiller sur elle-même après ça.

« Et toi ? Comment tu te portes ? » Demanda t-il à son tour, s’interrogeant sur l’utilité de la question à savoir s’il lui répondrait franchement ou s’il éviterait d’en parler.





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Sujet: Re: Forged in fire (Falko & Ivar)   Forged in fire (Falko & Ivar) Empty- Dim 14 Mai - 18:07

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Falko faisait face à Ivar pour la première fois d'une façon qui ne se voulait aucunement hautaine ni méprisante. De ses yeux bleus océans, le garde personnel de Guiséla observait le blessé. Un blessé qui s'était jeté sans aucune hésitation vers la jeune Lund pour lui porter secours et la tirer des flammes dont la chaleur s'était empressée de dévorer la chair. Un blessé qui avait mit sa vie en péril comme l'avait fait Falko. Ce n'était donc aucun regard dur ni méchant que portait le blond vers Ivar. Dans son cœur, à travers la culpabilité, la joie et la tristesse concernant la princesse du Solstice, le guerrier à l'armure écaillée lui était reconnaissant malgré l'air impassible qu'il arborait présentement. Terriblement reconnaissant de l'avoir aidé à secourir sa protégée. En effet, c'était dans cet acte de la veille que le fils de Dahl Moen s'était rendu compte de toute la bienveillance du Odegard envers la Lund. Comme s'il avait finalement vu les véritables intentions du guerrier au bras brûlé. Néanmoins, la confiance viendrait plus tard. Falko souhaitait avoir de nouvelles preuves, son esprit se montrant cependant nettement moins méfiant qu'il y quelques temps. Et c'était déjà une bonne chose. Une chose qui peut-être les mèneraient vers une relation meilleure.



Ainsi, avec cette meilleure impression de Ivar, il lui demanda comment se portait-il de son côté, après lui avoir donné des nouvelles de la jeune Lund qui semblèrent beaucoup le rassurer. L'état de Guiséla avait également soulagé Falko, mais son esprit restait troublé, perturbé. Cette impression poignante d'avoir échoué, d'avoir manqué à son devoir de garde, et plus encore, de son devoir d'ami, lui mordait le cœur, répandant en lui une noirceur qui ne s'apaisait pas. Sa mâchoire se serra ensuite à ces pensées qui le poursuivaient chaque seconde, alors qu'il écoutait l'Odegard, ses prunelles bleus scrutant le bras droit ainsi que la main endommagés. Restant silencieux quelques instants, le viking aux cheveux blonds aurait presque pu légèrement sourire à l'humour qu'avait employé cet homme qu'il n'avait jamais porté dans son cœur. Pourtant, aucune expression ne se dessina sur son visage, acquiesçant simplement lorsque Ivar lui dit qu'il serait rétabli pour la saison des raids. C'était une bonne nouvelle pour lui, car les vikings étaient fiers de s'y préparer et d'y aller. Néanmoins, alors que cette période approchait, c'était Guiséla qui lui importait le plus, et rien d'autre. Il avait espoir qu'elle se rétablisse vite, et qu'elle puisse oublier cette douleur qui avait surgi en elle lorsque le rideau de feu était tombé sur elle. « Je te souhaite un bon rétablissement, Ivar. Tu t'en es tiré avec de sacrées brûlures. » dit-il enfin sur un ton calme et impassible, sincère dans ses paroles malgré les tensions qu'ils avaient pu avoir avant, son regard se relevant vers le visage de l'amant de sa protégée, sa mine s'assombrissant soudainement. Lui se sentait presque honteux de n'avoir que des blessures superficielles. Il aurait tellement souhaité que les places aient été changées. Qu'il ait souffert et que Guiséla s'en soit sortie sans aucune brûlure. Qu'il se soit fais dévoré par les flammes et que sa princesse soit ressortie indemne. Pourtant, rien ne s'était passé comme il l'avait souhaité, et Falko devait faire face à la terrible réalité.


Puis, Ivar lui relança la question, le cœur du guerrier se mettant à battre rapidement, légèrement surprit d'avoir un retour. Pourtant, cela ne dérangea pas le garde. Aucune méprise ne s'était entendu dans la voix du guerrier de Skogkatt, mais Falko n'aimait pas cette question. Pas aujourd'hui. Pas après ce qui s'était déroulé la veille. La culpabilité le rongeait. Mais la joie l'apaisait un peu, tandis que la tristesse le poignardait à côté. Tant d'émotions au sein d'un cœur qui ne demandait qu'à être soulagé, rassuré. Il pesait lourd dans la poitrine du membre de la garde royale, qui se remémora la terrible scène de la veille, son regard s'abaissant vers son armure abîmée par les flammes, sa joue le tirant soudainement comme si le feu s'attaquait de nouveau à sa peau. Physiquement, il était tout de même bien en forme. « Je pense que je vais bien, si l'on oublie certains détails. » annonça t-il simplement, son visage fermé se redressant afin que ses yeux bleus s'égarent à nouveau sur cet homme qu'il avait longtemps méprisé. Intérieurement, c'était une toute autre histoire. Tout se chamboulait dans sa tête. Falko s'en voulait vraiment concernant la jeune femme. Et cela prendrait du temps pour qu'il puisse se raisonner correctement et se dire qu'il avait fais son travail malgré tout, qu'il avait protégé Guiséla corps et âme hier. « Je vais devoir retaper mon armure. » ajouta t-il en grognant légèrement, tentant de faire déguerpir ces lourdes pensées de sa tête.


D'ailleurs, Falko devait remercier Ivar. Il était venu pour cela après tout, et souhaitait que le Odegard le sache. C'était aussi grâce à lui que Guiséla avait encore une longue vie devant elle. C'était sa bienveillance envers elle que le viking aux cheveux blonds avait vu également. Depuis la veille, Falko ne lui parlerait sûrement plus avec méchanceté et dureté. Il avait compris, malgré la méfiance encore présente, que le fils de Folker tenait d'une manière ou d'une autre à sa protégée. Il avait pris conscience que cet homme s'était attaché à Guiséla. Ainsi, le garde royal courba le dos un instant, avant de se relever et d'observer Ivar, d'un regard brillant doucement d'une lueur reconnaissante. Peu étaient ceux qui pouvaient voir les émotions de Falko depuis la mort de son père, et inconsciemment, le fils de Dhal Moen semblait doucement s'ouvrir face à l'Odegard. « Je te remercie de lui avoir apporté ton aide hier. Sans toi, ses blessures auraient été plus graves, sans aucun doute. » dit-il d'une voix toujours aussi calme, sa fierté  prenant un coup. Cependant, c'était important à ses yeux. Important de remercier celui qui avait aidé Guiséla. Guiséla, qui comptait énormément pour Falko qui pourrait donner sa vie pour sauver la sienne. « J'ai, semble t-il, une dette envers toi désormais. » ajouta t-il avec sincérité, son regard plongé dans celui du guerrier de Skogkatt. Une dette qu'il était maintenant prêt à payer n'importe comment. En effet, Ivar avait risqué sa vie pour sauver la jeune Lund. Cet acte de bravoure méritait amplement d'être gratifié. Aux yeux de Falko, la Lund était semblable à une personne de sa famille. Il l'aimait.
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Sujet: Re: Forged in fire (Falko & Ivar)   Forged in fire (Falko & Ivar) Empty- Lun 15 Mai - 10:34

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C’était une discussion tout à fait étrange et pourtant Ivar pouvait mesurer la sincérité des mots de Falko à son égard. Si on lui avait un jour dit qu’il viendrait lui souhaiter bon rétablissement, Ivar en aurait certainement rit. Mais les événements changeaient les circonstances de bien des choses et leur animosité à ce moment là n’avait plus de raison d’être. Alors Ivar qui était au départ resté sur ses a priori, sentait ses muscles de décrisper et libérer la tension sous jacente. Ça le rassurait de constater qu’il n’était pas venu souffler sur les braises et cela permettait aussi à Ivar de réfléchir sur la manière dont il avait de se comporter avec lui. Ils n’étaient pas obligés de s’apprécier ni de devenir les meilleurs amis du monde, mais dans le cadre de protéger cette personne commune pour laquelle ils donneraient volontiers leur vie alors ils avaient su mettre de côté leurs différents. Cela prouvait un tant soit peu de maturité, et Ivar n’en avait jamais douté concernant Falko car il remplissait sa tâche avec brio et il ne pouvait pas lui en vouloir. Il avait tout bonnement été jaloux de lui, et parce que par moments il n’avait pu se retrouver seul avec la jeune femme en ayant Falko dans les parages. Mais avec du recul, Ivar ne l’avait jamais détesté en fin de compte. C’était tout de même fort dommage qu’il y ait besoin d’un incident de cette ampleur pour qu’ils entreprennent enfin de se parler en adultes responsables. Le guerrier appréciait alors l’initiative de Falko et songeait qu’il aurait probablement fait la même chose un jour revenu à Solstheim. Maintenant, ils devaient garder cela en tête, qu’ils étaient bien plus efficaces alliés comme la veille plutôt que l’un contre l’autre à se tirer dans les pattes. Guiséla avait besoin de l’un et de l’autre et Ivar semblait plus apte à l’accepter désormais.

Falko prit de nouveau la parole, donnant à son tour de ses nouvelles et ainsi qu’Ivar avait pu le deviner, il était resté vague dans ses propos. Physiquement il semblait en bon état du moins son armure avait souffert et nécessitait réparation.  Le jeune homme acquiesça, n’insistant pas plus pour savoir dans quel état d’esprit il se trouvait après cela. Puis le guerrier entreprit de le remercier, ce qui ne manqua pas de surprendre Ivar. Les blessures auraient été plus graves s’il n’avait pas été là oui, mais Ivar pouvait en dire tout autant concernant Falko parce qu’ils avaient été deux à ce moment là. Alors l’entendre parler de dette était totalement inadapté.

« De quelle dette parles-tu ? Il n’y a pas de dette, je m’en serais pas sorti si tu n’avais pas été là non plus alors imagine ce qu’il en aurait été pour Guiséla.» Ironisa t-il en fronçant des sourcils

Le guerrier étira un fin sourire quelque peu amer rien que d’y penser. Il  ne s’étant pas attendu à ce que Falko aille jusqu’à parler de dette alors que ce qu’il avait fait, il le referait cent fois s’il le fallait. Il n’avait pas fait cela dans l’espoir de récompense ou de remerciements. Ivar invita alors le garde à le suivre quelques minutes en lui adressant un petit mouvement de tête. Ils en avaient des choses à se dire depuis le temps qu’ils se croisaient et qu’ils n’avaient fait que se lancer des regards noirs. Le guerrier se retourna, le menant jusque vers une table à l’écart alors que les hommes déjà commençaient à déserter l’endroit pour préparer les montures avant leur départ. S’y installant, il attrapa le pichet de lait de chèvre assez maladroitement puisque c’était sa main gauche, pour remplir deux contenants en bois et en tendit un à Falko.

« Je tiens bien plus à Guiséla que tu ne peux l’imaginer. Ce qu’il s’est passé hier, je le referai sans la moindre hésitation. » Déclara t-il pour commencer.

Ainsi ses intentions envers elle bien qu’elles avaient pu être floues sur le départ étaient maintenant pas mal éclaircies. Ivar était certes marié, mais jamais il n’avait pensé ressentir telle chose pour quelqu’un d’autre, il tenait à Guiséla au-delà de tout attrait charnel. Concernant Jara, cela était un autre problème qui ne regardait que lui et dont il allait devoir en prendre ses responsabilités une fois rentré à Skogkatt. Il voulait attendre que sa femme accouche, pour ne pas lui donner un stress supplémentaire et en débattre avec elle et avoir son point de vue sur la situation. A vrai dire il ne savait ni comment aborder la chose, ni comment cela pourrait potentiellement se passer mais il n’était pour le moment pas en état d’y réfléchir. Ainsi revenant à la conversation présente, Ivar voulait à son tour lui montrer sa reconnaissance pour tout ce qu’il faisait pour Guiséla, alors d’une inspiration brièvement prise, de nouveau sa voix s’éleva :

« Mais moi de mon côté, j’aimerai te remercier d’être toujours en état pour veiller sur elle. Si t’avais été blessé, le roi aurait nommé quelqu’un d’autre pour sa protection le temps que tu te remettes et je pense que personne n’est mieux que toi pour ce travail.»

Hormis Ivar bien sûr mais il se retint de toute remarque orgueilleuse même sous forme de boutade.

Il l’avait toujours pensé au fond : ce type là était tellement efficace qu’Ivar avait souvent eu du mal à la voir en privé. Alors il connaissait sa motivation, son fonctionnement, et en cette période de trouble avec des tentatives d’assassinat, savoir que quelqu’un d’autre dont il ne connaissait pas le comportement aurait pu être  nommé pour la protection de Guiséla l’aurait sans aucun doute fait grimacer. Puisque ce n’était pas le cas, Ivar avait eu envie de le souligner, comme pour lui rendre la bienveillance dont il avait fait preuve à son égard en lui souhaitant un bon rétablissement.

« J’pense qu’on est d’accord pour se dire qu’on est pas obligés de s’entendre mais que l’on peut faire preuve de diplomatie dans le cadre de son bien être parce que c’est ce qui nous importe le plus. »

Si amitié il devait y avoir à long terme, les choses viendraient naturellement sans doute.






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Sujet: Re: Forged in fire (Falko & Ivar)   Forged in fire (Falko & Ivar) Empty- Dim 21 Mai - 22:31

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C'était le cœur empli de joie, de tristesse et de culpabilité à la fois que Falko observait l'Odegard après l'avoir remercié, courbant le dos face au guerrier de Skogkatt. Son regard perçant luisait faiblement d'une lueur reconnaissante envers le geste qu'avait effectué Ivar la veille. Cet homme avait agi de manière héroïque et directe, se blessant lourdement pour sauver la princesse du Solstice, tandis que le fils de Dhal Moen, lui, avait cette ignoble impression d'avoir réagit trop tard, d'avoir empêché le fait que Guiséla porte moins de brûlures et de blessures. Il se voyait comme un homme qui avait échoué dans sa mission la plus cruciale. Mais surtout, il se sentait comme un ami n'ayant pu protéger celle à qui il avait juré fidélité de manière éternelle, jusqu'à ce que son souffle s'arrête, jusqu'à ce que ses côtes ne se soulèvent plus. A ses yeux, les nombreux dégâts causés par les flammes sur le corps de la jeune Lund étaient le résultat de son incompétence. Falko s'en voulait énormément. La voir dans cet état lui avait poignardé le cœur, et la culpabilité ne cessait de lui ronger l'esprit. Ainsi, la mâchoire serrée suite à ces pensées qui lui dévoraient l'intérieur, le membre de la garde royale avait les yeux rivés sur Ivar, et écouta ensuite la réplique de celui-ci. Il avait peut-être raison. Peut-être que ce guerrier et sa princesse ne s'en seraient pas sorti sans son aide. Falko avait pourtant du mal à croire en ces mots, et sa main se porta un instant sur son cœur, son poing se serrant, ses doigts s'enfonçant dans la paume de sa main. La culpabilité était encore là, présente, et malgré les paroles d'Ivar qu'il était surpris d'entendre, cela prendrait du temps avant que ce sentiment désagréable ne s'évanouisse. Néanmoins, cet échange dont les souvenirs douloureux envahissaient sans cesse l'esprit du fils de Dhal Moen lui permettait également de découvrir le Odegard. La bienveillance et la dévotion qu'il avait montré la veille avaient beaucoup adouci le regard de Falko envers l'amant de Guiséla. Ils avaient certainement perdu du temps à se mépriser l'un et l'autre. Pourtant, maintenant que le guerrier de Solstheim avait pris conscience de la bonté d'Ivar, et même s'il lui faudrait du temps avant de lâcher totalement prise, il se montrerait nettement moins désagréable, beaucoup plus docile. Parce qu'il avait vu des choses. Des preuves que le fils de Folker n'était pas aussi mauvais qu'il le croyait depuis longtemps. Ainsi, avant que le guerrier de Skogkatt tourne les talons, Falko abaissa sa main, et reprit la parole d'une voix toujours aussi calme, sur un ton réservé, son cœur pourtant toujours bombardé de toute sorte d'émotions, et son visage ne dévoilant encore aucune expression. « Ivar. Tu as protégé Guiséla en mettant ta vie en danger pour lui éviter le pire. Je ne peux que te remercier et te démontrer ma reconnaissance par n'importe quel moyen. » dit-il en ne quittant pas son regard perçant de son interlocuteur, dévoilant toute l'importance que cet acte était pour lui, se mettant ensuite en marche à ses côtés, ses yeux bleus scrutant les membres venus de Skogkatt.


Bientôt, Folker ramènerait les siens sur leurs terres, et ces quelques minutes avec Ivar semblaient une bonne idée au regard de Falko pour en connaître davantage sur lui et sur ce qu'il ressentait envers sa protégée. Alors, le suivant silencieusement jusqu'à cette table éloignée des hommes préparant leur départ, le membre de la garde royale finit par s'asseoir en face du Odegard, tendant faiblement le bras vers la cruche afin de l'aider, mais se retirant finalement lorsqu'il le vit réussir à verser le lait de chèvre. Puis il le remercia d'un signe de la tête, prenant le verre dans ses mains avant de le poser sur la table, déserrant les protections de ses avant-bras, écoutant avec intérêt ce que le guerrier de Skogkatt lui disait. A nouveau, les mots d'Ivar vinrent confirmer ce côté que Falko n'avait jamais vu de lui avant la veille. Ce côté protecteur et attentif envers le bien-être de Guiséla, bien qu'il avait déjà senti que quelque chose s'était tissé entre les deux. Et son regard perçant plongé dans celui du fils de Folker voyait bien que tout cela était sincère, son cœur blessé de tristesse et de culpabilité s'apaisant un peu face à cette nouvelle facette qu'il découvrait. « Cela fait quelques temps que j'ai remarqué qu'il y avait quelque chose entre la princesse et toi. » dit-il en fronçant un peu les sourcils, comme pour tenter de lui faire cracher le morceau et mettre enfin un mot sur le lien que tout deux avaient créé. Mais l'humeur n'y était pas, et bien vite, sa mine redevint stoïque, Falko apportant le verre jusqu'à ses lèvres, buvant quelques gorgées avant de le reposer. « Je n'arrive pas à mettre la main dessus, ou alors, je n'y crois pas. Mais tout ce qui m'importe, c'est qu'elle puisse être protégée au mieux et être heureuse. » ajouta t-il d'une voix toujours aussi posée, son emprise sur le verre se serrant néanmoins en ayant toujours ces horribles pensées d'échec. D'une manière indirecte, Falko le remerciait à nouveau pour ce qu'il avait fait hier, cette impression de pouvoir compter sur lui naissant dans sa poitrine. Ainsi, un léger sourire presque imperceptible se dessina sur ses lèvres à l'égard de l'amant de Guiséla, sans rien ajouter de plus, malgré son cœur souffrant. Sa rare expression semblait tout dire.


Puis, après une brève inspiration, Ivar prit à nouveau la parole, sa voix raisonnant jusqu'aux oreilles pointues de Falko, son cœur semblant s'apaiser doucement, soudainement, comme si l'Odegard lui apportait le réconfort dont le viking aux cheveux blonds avait besoin en cet instant où l'impression dominante d'avoir manqué à son devoir lui mordait le cœur. C'était une sensation étrange. Mais c'était surtout un ressenti agréable qui paraissait panser l'organe vital et l'esprit du membre de la garde royale. Ces mots qui venaient d'une personne qu'il avait à chaque fois repoussé avec dureté le touchaient, inconsciemment peut-être. Dans tous les cas, ce sentiment de ne pas avoir réussi à mettre son amie si chère en sécurité semblait se calmer faiblement, mais sûrement. Il faudrait du temps pour que son esprit soit guéri de cette expérience douloureuse. Mais c'était ces mots qu'il entendait qui l'aideraient. Cependant, à ses yeux également, Ivar n'avait pas à le remercier. Falko avait fait le serment de la garder en vie aussi longtemps qu'il en serait capable, jusqu'à ce qu'il rejoigne le Valhalla. Et si au début leur lien n'annonçait aucune entente et que son devoir restait entièrement professionnel, tout cela avait évolué. Il tenait à Guiséla. La vie de la jeune Lund comptait bien plus que la sienne. C'était sa protégée. Jamais il ne la laisserait tomber, parce qu'il avait décider de la défendre jusqu'au bout. Sa vie était sienne, tout simplement, et personne ne lui ferait changer d'avis là dessus, même les membres de sa famille. Ainsi, ces pensées lui traversant l'esprit, Falko semblait reprendre confiance en lui, tentant de rejeter la noire culpabilité qui l'attaquait avec acharnement depuis la veille. C'était désormais un combat contre lui-même, et les mots d'Ivar semblait lui donner un peu plus de force. Ainsi, son très léger sourire toujours dressé sur son visage, le blond observait toujours l'Odegard et prit la parole, sa voix calme s'élevant de nouveau. « Ne me remercie pas. Il est de mon devoir de la protéger. Et que dis-je, pas seulement de mon devoir. Je tiens à Guiséla. C'est une partie de ma famille en quelque sorte, et je ne veux pas la laisser entre les mains de n'importe qui. Seules la mort ou les mortelles maladies pourraient me détourner de la voie que j'ai choisie. Je prie d'ailleurs les Dieux pour que je sois toujours apte à brandir l'épée pour la défendre de quiconque lui voudrait du mal. » annonça t-il en buvant de nouveau une gorgée, se surprenant à annoncer toute l'affection qu'il portait envers Guiséla, qu'il ne dévoilait qu'à quelques occasions avec certains de ses amis. C'était son cœur qui semblait parler à travers tout ce qui le blessait à l'intérieur.


La voix d'Ivar retentit ensuite une nouvelle fois, et Falko perdit son sourire qui ne restait jamais trop longtemps depuis le décès de son paternel, acquiesçant à ces paroles qui lui convenaient. Auparavant, jamais il n'aurait accepté de se montrer agréable avec cet homme. Mais désormais, c'était différent. Depuis la veille, son regard avait évolué sur le guerrier de Skogkatt. Ivar n'était pas mauvais, et si tout deux aspiraient à la protéger avec autant de volonté et de détermination, mieux valait travailler cela ensemble. Pour le bien de Guiséla. Pour le bien de cette jeune femme qui semblait tenir à l'un et à l'autre. Pour éviter que Falko n'échoue pas, ce sentiment lui poignardant encore le cœur. Ainsi, après avoir hoché doucement la tête, le membre de la garde royale reprit la parole. « C'est entendu. Je n'aurais certainement pas accepté avant cet incident (sa main se serra sur son verre, sa mine s'assombrissant légèrement) mais aujourd'hui, je suis d'accord. » annonça t-il en acquiesçant de nouveau faiblement, son regard perçant posé sur l'Odegard. « Il me faudra du temps pour te faire confiance, Ivar. Mais hier tu m'as prouvé des choses, et je veux bien déserrer la bride. » ajouta t-il avant d'engloutir le reste du lait, reposant finalement le verre, sa main passant sur ses lèvres. Puis il s'avança un peu plus, son regard bleu toisant Ivar comme quelqu'un qui tenterait de découvrir le personnage. « Maintenant que notre regard a changé sur l'un et l'autre, j'aimerais en profiter pour te connaître davantage. Parle moi un peu de toi. » dit-il d'une voix calme, qui ne laissait paraître aucune curiosité malgré le fait que c'était le contraire, avant de reculer de sa place, son cœur se battant entre joie, tristesse et culpabilité qui s'était doucement réduite grâce aux paroles de cet homme qu'il n'avait jamais vu d'un bon œil jusqu'à maintenant. Falko souhaitait s'éloigner un peu de son mal-être qui pesait lourd dans sa poitrine, mais encore fallait-il qu'il y parvienne.
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Sujet: Re: Forged in fire (Falko & Ivar)   Forged in fire (Falko & Ivar) Empty- Mer 24 Mai - 18:35

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Le dialogue se passait plutôt bien, même si l’on sentait encore l’amertume sous-jacente, Ivar appréciait le pas en avant qu’avait fait Falko vers lui. Bien sûr il avait deviné qu’il se passait quelque chose entre la princesse et le troisième fils du jarl Odegard, étant aux premières loges de leurs cachoteries, il mesurait aussi la chance qu’il avait eue que le garde n’aille pas le dénoncer au roi Markvart. Ce dernier souligna pourtant qu’il allait avoir besoin de temps pour lui faire confiance, chose qu’il comprenait et qu’il lui assura d’un signe de tête - C’était tout à fait normal. Ivar se demandait comment les choses allaient évoluer maintenant qu’ils étaient plus ou moins tombés d’accord sur le comportement à adopter. A vrai dire, le guerrier s’était attendu à ce qu’il coupe la conversation là mais fut pris au dépourvu quand ce dernier avoua avoir envie de le connaitre un peu plus. Ivar se redressa, fronçant quelque peu les sourcils pour réfléchir et lui répondre.

« Et bien, je suis un guerrier de la Svart Brotherhood. Je vais pas te faire la conversation sur ma famille puisque de toute façon je suis pas l’héritier. Mais j’assiste mon père quand je le peux et j’aide les habitants de notre village quand je ne suis pas en raid. » Fit il, sans réellement entrer dans les détails.

La vie d’Ivar n’avait rien de fascinant ni rien de particulier, du moins il vivait la vie d’un viking comme on en trouvait partout à quelques détails près qu’il était assez proche des histoires politiques puisqu’il entendait tout. Il aurait apprécié pourtant être l’héritier, non pas pour avoir la gloire ni prouver sa valeur mais pour entendre et comprendre, innover, faire en sorte que tout le monde à Skogkatt vive bien et faire perdurer l’œuvre de son père. Mais il n’était pas celui en ligne de mire, Rurik lui, il avait été élevé comme le futur jarl et Ivar resterait à ses côtés pour obéir à ses ordres. Enfant il avait souffert de cela, et puis finalement, en grandissant, son seul objectif était devenu celui de ne rien regretter, d’être toujours volontaire et vaillant et de faire honneur aux dieux.

Ivar avait préféré ne pas préciser qu’il était marié, ni même que sa femme était enceinte de leur premier enfant et qu’il allait bientôt naitre. Il avait l’impression que cette annonce viendrait ternir le semblant d’entente qui s’était installée entre eux en pensant à Guiséla. Qu’était elle pour lui s’il était déjà lié à une femme et en voie de fonder sa famille ? Et bien, c’était la question qu’il se posait encore mais il avait l’impression qu’il s’agissait d’amour véritable. Il se souvenait la frustration qu’il avait ressentie, la jalousie qui l’avait rongé quand il avait vu ces hommes lui tenir conversation durant le banquet. Combien il aurait donné pour s’approcher d’elle, la tenir entre ses bras, sentir le capiteux parfum de ses boucles dorées. Pour Jara, s’il avait été attiré par elle, cela n’avait pas été aussi fort que ça l’était pour Guiséla et rien que de parler d’elle il avait senti son cœur se serrer. Elle hantait ses pensées, il avait besoin d’elle et le simple fait de se dire qu’il allait bientôt repartir et ne plus la revoir un moment le crispait. Hélas le cours des choses ne s’était pas passé comme prévu avec l’incendie et il n’avait d’autre choix que de suivre le cortège de guerriers rentrant à Skogkatt. Les yeux rivés sur le convoi qui prenait forme non loin, Ivar laissa échapper un soupir et glissa ses doigts sur sa barbe dans un geste qui marquait la réflexion.

« La fille que tu as vu hier avec moi c’est Frida, ma sœur jumelle. Guiséla et elle se connaissent depuis longtemps, d’ailleurs j’avais rencontré Guiséla une première fois quand elle était petite. Et puis après je l’ai plus revue jusqu’à peu. »

Le jour où il l’avait retrouvée était aussi le jour où il avait croisé Falko pour la première fois, au lendemain de leur première bavure. Peut être qu’il l’avait vu s’en aller comme un voleur et qu’à cause de cela il avait ensuite eu une mauvaise image de lui. Il ne pouvait pas lui en vouloir, après tout il était le chien de garde de sa jumelle et parfois se battait avec les soupirants de sa jumelle ou de sa jeune sœur. Falko avait lui-même déclaré qu’il la considérait comme un membre de sa famille. Certes il avait été un peu casse pied mais avec du recul il ne pouvait pas juger sa personne sur ce simple fait là. S’il avait su ce qu’il s’était passé dans la tête d’Ivar à ce moment là où il avait pris la fuite, peut être qu’il l’aurait considéré autrement. Mais en se rappelant qu’elle était la princesse Guiséla, il avait eu peur qu’elle s’en veuille, qu’elle se sente souillée et avait préféré disparaitre pour ne pas lui infliger cela et pour ne pas être le visage du déshonneur. Après s’être excusé auprès d’elle, après lui avoir promis de ne rien dire, il n’avait pas pu lui résister et avait cédé à la tentation. Ivar déglutit, conscient qu’il n’aurait pas envie de connaitre ces détails là et de toute façon il ne comptait rien lui raconter de son histoire avec Guiséla en n’étant pas encore certain qu’il pourrait lui faire confiance.

« Et toi ? Qu'est ce que tu peux me raconter ? » s’empressa t-il de demander pour que son interlocuteur ne lui pose pas plus de questions sur sa vie de manière générale.







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Sujet: Re: Forged in fire (Falko & Ivar)   Forged in fire (Falko & Ivar) Empty- Dim 4 Juin - 17:36

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Les bras croisés sur la table, Falko observait de ses yeux perçant l'Odegard acquiescer doucement lorsqu'il lui annonça qu'il lui faudrait du temps afin de lui faire confiance, avant de lui demander de lui parler davantage de lui. Le cœur du membre de la garde royale bousculé par de nombreuses émotions semblait s'apaiser de nouveau, encore un peu plus, inconsciemment grâce au dialogue qu'il entretenait avec l'amant de sa protégée. La réaction d'Ivar démontrait en plus le fait que quelque chose avait changé dans le comportement de l'un et de l'autre. Falko avait désormais une idée de toute la dévotion dont pouvait faire preuve le guerrier de Skogkatt, et travailler tout les deux pour la protection d'une même personne était une meilleure solution plutôt que de se montrer méprisant l'un envers l'autre. Malheureusement, c'était l'incident de la veille qui leur avait fait ouvrir les yeux, et cette pensée vint lui mordre à nouveau le cœur et l'esprit. La culpabilité lui brûlait l'intérieur. Falko avait honte. Honte d'avoir échoué à cet objectif qu'il avait toujours voulu garder infaillible. Honte également d'avoir mis autant de temps avant de se rendre compte de l'attention que portait Ivar à Guiséla. Mais il était trop tard pour rattraper les erreurs commises, et c'était une bataille que Falko menait envers lui-même pour calmer les différentes douleurs qui l'attaquaient. Cela prendrait du temps, évidemment, et peut-être que la guérison de Guiséla viendrait panser ses plaies ouvertes à l'intérieur de lui.


Ainsi, le viking aux cheveux blonds écouta silencieusement le fils de Folker, le nom de la Svart Brotherhood raisonnant dans sa tête, le visage de son défunt père se dessinant, sa mâchoire se serrant en revoyant cet être qui lui avait tant apprit. Pourtant, dans ses yeux bleus, tout paraissait vide, comme si son corps n'était plus qu'une enveloppe charnelle ne contenant aucune trace d'âme. En vérité, son cœur se fissura à cette appellation, mais Falko était fort et ne laissa rien transparaître sur son visage abîmé par les flammes, apprenant que son interlocuteur n'était pas l'héritier. Triste nouvelle qui avait sûrement remué le cœur d'Ivar durant quelques temps. Mais le guerrier de Solstheim ne connaissait pas l'Odegard et ne savait donc pas si tel avait été le cas. Il hocha donc la tête, doucement, remarquant que le guerrier face à lui restait simple dans son récit, sans aller dans des détails peut-être un peu trop personnel. Falko n'insisterait pas, évidemment, mais l'envie d'en connaître davantage sur cet homme qui avait mit sa vie en péril pour sauver Guiséla le démangeait tout de même. « Ce sont de nobles actes que tu exerces malgré tout. » dit-il simplement, d'une voix calme, son visage redevenu impassible égaré sur Ivar. Le membre de la garde royale était sincère dans ses paroles. Les conflits entre frères pouvaient déchirer les familles, mais l'Odegard semblait avoir dépassé tout cela et se comportait avec maturité, confortant davantage Falko dans son choix de désserrer la bride avec lui. Et bien entendu, le fils de Dhal Moen tiendrait sa parole. Même si l'entente ne dépasserait pas celle qu'ils avaient en ce jour, lendemain d'une catastrophe, le garde personnel de Guiséla avait vu des choses, des preuves que Ivar portait un regard attentif et protecteur envers la princesse, et ne se montrerait plus désagréable avec lui. Après tout, ils aimaient chacun à leur façon cette fille qui venait de les réunir aujourd'hui.



Puis, Falko suivit le regard d'Ivar sur les hommes préparant leur départ imminent en direction de leurs terres, écoutant de nouveau les paroles du guerrier de Skogkatt. Ses pensées tentèrent alors de dessiner la sœur jumelle de l'amant de Guiséla, y parvenant vaguement étant donné que son esprit était occupé par bien des choses, le visage brûlé de sa princesse prenant une grande place à l'intérieur de lui, venant assombrir son cœur déjà poignardé de toute part. Et ses yeux bleus se tournèrent vivement vers l'Odegard lorsqu'il mentionna la jeune Lund, un sourire presque imperceptible se dessinant légèrement sur ses lèvres alors qu'il se demandait à quoi avait-elle pu ressembler en étant enfant. C'était plus fort que lui. Dès que la discussion virait sur celle à qui il avait fait le serment de donner sa vie pour la protéger, son expression se faisait moins sévère, moins dur. Mais aujourd'hui, en ce lendemain où la veille avait été éprouvante, Falko n'arrivait pas à retenir ce sourire et cet apaisement qu'il sentait dans son cœur et qui s'envolèrent comme un nuage de fumée. Il y repensait, encore et encore, à ces flammes dévorant la chair de Guisélà, et la culpabilité qui le mordait violemment mettrait du temps à s'en aller. C'était certain, et les derniers mots du fils de Folker firent froncer légèrement les sourcils du guerrier aux cheveux blonds. Il se rappelait de ce jour où il l'avait croisé, l'observant s'en aller avec un semblant de précipitation. « Hm. Je me souviens vaguement de ta sœur. Peut-être aurais-je l'occasion de la voir à nouveau. Mais je suis curieux de savoir autre chose. Quelle est la raison de ta fuite aussi précipitée ce jour-là, quand nous nous sommes croisés pour la première fois ? » demanda t-il d'une voix calme, ses sourcils froncés sans pour autant montrer une quelconque dureté, son regard perçant observant le visage du Odegard comme pour deviner la vérité lui-même. Falko ne voulait pas et ne pouvait plus être méprisant avec lui. Désormais, il voulait le connaître, et cette question reflétait la curiosité du fils de Dhal Moen.


Mais rapidement, ce fut à Ivar de retourner la question, et ses yeux bleus océans se figèrent sur le guerrier aux cheveux bruns durant quelques instants, l'une de ses mains attrapant le verre avec lequel ses doigts s'amusaient à taper dessus. Que pouvait-il dire ? Falko était un homme blessé. Un enfant qui avait souffert de la mort de son géniteur. Un enfant qui avait vu un modèle s'effondrer devant lui. Son cœur s'était comme réduit en cendres en apprenant qu'il ne reverrait plus le visage de celui qui l'avait aidé à arriver jusqu'ici. Et peut-être que beaucoup d'hommes avaient vécus cette même histoire douloureuse. Dans tous les cas, ces pensées vinrent donner un nouveau coup de massue au membre de la garde royale, le plongeant dans un puit toujours plus obscur où peu de lumière semblait réussir à passer. « Je suis né d'une mère soigneuse et d'un père maître d'arme. C'est ce même homme qui m'a emmené à la Svart et qui m'a formé durant quelques temps. » dit-il sur un ton qui se voulait fermé, avant de reprendre. « La maladie l'a emporté, et j'ai continué ma formation. Je suis ensuite retourné ici, et c'est Moira Lund qui m'a recruté dans la garde royale. » ajouta t-il en prononçant les premiers mots avec difficultés en tentant de tenir bon, ses doigts cessant de cogner contre le verre. Rester fort. Rester impassible. Falko n'avait jamais vraiment réussi à guérir de ce destin funeste réservé à Dhal Moen, mais il s'était renfermé sur lui après cela. Ainsi, il était plus facile pour lui de faire comme si tout allait bien.


« Comptes-tu rendre visite à Guiséla avant ton départ ? » demanda t-il ensuite d'une voix moins fermée, plus calme malgré le fait que son cœur lui faisait atrocement mal. Les paroles d'Ivar avaient apaisé l'homme aux cheveux blonds durant un instant, mais toute la noirceur des événements d'hier et la mort de son père semblaient revenir au galop, comme une main tenant fermement sa tête sous l'eau pour l'empêcher de remonter à la surface.
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Sujet: Re: Forged in fire (Falko & Ivar)   Forged in fire (Falko & Ivar) Empty- Mer 7 Juin - 11:18

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Falko s’était montré attentif à chacune de ses paroles, et cela avait suffit à Ivar comme preuve qu’il ne faisait pas cela par simple formalité ni par obligation. Il semblait réellement s’intéresser à sa personne et c’était plutôt encourageant pour la suite. Ivar n’avait pas l’habitude que l’on s’intéresse à son histoire, à vrai dire à Skogkatt tout le monde la connaissait déjà puisqu’il était le fils du jarl. Mais il avait apprécié l’initiative du garde et c’était donc tout naturellement qu’il avait voulu en savoir plus à son tour sur cet homme mystérieux que Falko était. L’histoire de Falko semblait ponctuée de phases d’ombres qu’il ne désirait sans doute pas développer. Il l’entendait au son de sa voix, à l’expression changeante de son visage quand son regard se fermait à mesure qu’il donnait ses réponses. Tout homme avait ses joies et ses peines, parfois l’on avait bien du mal à les assumer, les accepter. Ivar de son côté était relativement chanceux de ne pas avoir connu de grands drames dans sa vie, bien qu’il ait souffert d’être le simple troisième fils d’un jarl sans le moindre avenir. Concernant Falko,  il semblait vivre avec mais aussi fort qu’il était, Ivar avait bien compris que ce n’était pas simple tous les jours pour lui. Mais cela ne faisait qu’accroitre le respect que le guerrier avait pour le garde, espérant qu’à l’avenir ils puissent continuer de s’entendre de cette façon car ils n’avaient à gagner en se faisant la guerre. Le jeune Odegard lui adressa un regard empli de compassion mais s’était aussi retenu de tout commentaire, parce que c’était déjà suffisant pour le moment ; ils ne se connaissaient pas assez pour se donner des avis et des conseils.

« Je connaissais ton nom, chaque frère de la Svart le reste dans la vie comme dans la mort. Tu trouveras à Skogkatt une seconde patrie si tu le désires un jour. Tu es un noble guerrier, nous avons besoin d’hommes comme toi.»

C’était une manière pour lui de dire et de confirmer qu’il voulait laisser de côté leurs différents, l’accueillir comme un frère et se positionner comme un allié s’il avait besoin d’être entouré et soutenu. Ivar n’aurait jamais cru lui dire cela un jour, mais il était content de l’avoir fait et quelque part cela venait balayer ces petits tracas qu’il avait toujours en venant dans la capitale. Il espérait un jour pouvoir travailler avec lui en tant que guerrier. Nul besoin d’épiloguer, Falko revint ensuite sur le sujet Guiséla en lui demandant ce qu’il s’était passé le jour où ils s’étaient croisés pour la première fois. Ivar étouffa un rire nerveux ; devait il vraiment raconté ce qu’il s’était passé ce jour là ? C’était assez personnel et il ne voulait pas non plus mettre Guiséla dans l’embarras. Le guerrier se racla la gorge, ne pouvant tout de même pas le laisser sans réponse.

« Et bien je ne voulais pas que ce qu’il se passe entre Guiséla et moi se sache, parce que c’est la fille ainée du Roi et que j’ai conscience que cela peut lui porter préjudice de papillonner avant son mariage. Comme je ne te connaissais pas je ne savais pas si je pouvais avoir confiance en toi ou si tu allais répéter à son père que tu as vu le fils Odegard avec Guiséla. J’ai préféré fuir et me faire oublier mais j’ai loupé mon coup. »

Alors Ivar venait une nouvelle fois témoigner que ce qu’il ressentait pour Guiséla n’était pas qu’une attraction physique et capricieuse ni l’envie vaniteuse de profiter d’une princesse. Si a priori ce soir là il n’avait pas su qui elle était, à son réveil, il avait paniqué parce qu’il ne désirait pas que l’honneur de la belle soit Sali et qu’en même temps il en pâtisse. Il avait donc été logique pour lui de s’en aller et faire en sorte que personne ne le voit. Hélas il avait croisé le chemin de Falko qui était sans doute à sa recherche puisqu’ils n’avaient pas passé la nuit dans le palais. Effectivement le voir détaler dans le sens inverse aurait pu porter à confusion concernant ses intentions. Ces explications seraient elles satisfaisantes ? Il ne pourrait lui donner plus amples détails, pas en ayant consulté Guiséla au préalable puisqu’elle était impliquée.

Ses pensées se tournèrent vers elle, Ivar leva les yeux vers le palais qui se tenait quelques trentaines de mètres derrière eux. Falko lui demanda ainsi s’il comptait rendre visite à Guiséla avant de partir. Il aurait tellement voulu, s’il avait pu il serait resté toute la nuit à ses côtés pour la rassurer et la couvrir d’amour. Il soupira, déjà la veille les gestes attentionnés qu’il avait eu à son égard s’étaient faits remarqués et leur secret était sur le point d’être découvert. Ce n’était pas raisonnable d’enfoncer à ce point le clou mais il s’inquiétait réellement pour elle.

« J’aimerais oui, je m’inquiète beaucoup pour elle mais je ne pense pas qu’on me laissera la voir. A moins que tu m’aides à entrer ? Tu crois que c’est possible ? »

Elle dormait sans doute pour se remettre des événements, Ivar  pourrait très bien se contenter de lui glisser un baiser avant de partir. Mais il était persuadé que l’on allait lui interdire l’accès, il n’y avait que Falko qui pouvait faire quelque chose et là Ivar ne préférait pas se dire que c’était gagné - toutefois Ivar respecterait sa décision. S’il acceptait, Ivar ne voulait pas perdre plus de temps et y aller.








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Sujet: Re: Forged in fire (Falko & Ivar)   Forged in fire (Falko & Ivar) Empty- Lun 12 Juin - 19:18

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La vie d'un homme est remplie d'obstacles à franchir, de pente à escalader. Ivar avait sûrement souffert de cet héritage qui lui avait échappé, et Falko avait encore la mort de son père lui poignardant le cœur. Tout deux avaient soufferts. Tout deux avaient posé un genou à terre. Mais au final, tout deux s'étaient relevés, et cela ne pouvait que plus conforter le membre de la garde royale dans son attitude changeante envers l'Odegard. Désormais, plus que le respect qu'il avait pour le poste qu'occupait l'amant de Guiséla, c'était ce que le fils de Folker était que le viking aux cheveux blonds semblait respecter toujours un peu plus, et ça, depuis les événements de la veille. Ainsi, Falko lui avait raconter les grandes lignes de son histoire, ses doigts venant tapoter nerveusement le verre qu'il tenait entre ses mains. Son visage abîmé par les flammes s'était fermé en prononçant ces mots si durs. C'était douloureux, de repenser fortement à un être qui lui avait été si cher. Dhal Moen avait été un grand homme aux yeux du protecteur de la princesse du Solstice, et apprendre qu'il ne reverrait jamais plus son géniteur l'avait anéanti. Il s'était noyé sous le chagrin avant de réussir à remonter. Il avait reprit du poil de la bête au fur et à mesure que le temps avait passé, et le regard compatissant de Ivar fit serrer un peu plus sa mâchoire. Les souvenirs remontaient en flèches, et la plaie qui n'avait jamais guérie semblait saigner de nouveau. Les larmes auraient pu monter quelques années avant, mais maintenant, Falko contrôlait ses émotions et faisait tout pour enfouir cette tristesse qui lui mordait soudainement le cœur.

Puis, avec attention, alors que ses doigts venaient de stopper leur geste, le membre de la garde royale écouta l'Odegard, surprit de ces mots qu'il entendait, son regard perçant observant Ivar. C'était un discours qu'il n'aurait jamais cru entendre de la bouche de cet homme. Mais les choses avaient changés, et le cœur de Falko, tourmenté par bien des choses, sembla s'apaiser un peu, l'extirpant durant quelques instants du mal-être qui le prenait en ce lendemain. C'était agréable aux yeux du viking aux cheveux blonds de savoir que le mépris n'avait plus aucune place dans leurs paroles. C'était un pas en avant, qui les mènerait peut-être vers un lien beaucoup plus agréable que ce qu'ils avaient vécu jusqu'ici. Ainsi, abaissant légèrement la tête en signe de respect et de considération envers ces paroles, Falko reprit la parole, redressant son visage qui se montrait moins fermé. « Je connaissais le tiens aussi, Ivar. Je n'ai oublié le nom d'aucun de mes compagnons. » dit-il d'une voix calme, ses yeux bleus fixés sur l'homme face à lui. « Je ferais toujours en sorte de suivre les traces de Guiséla. Si elle pose pieds sur les terres de Skogkatt, je ferais de mon mieux afin de rester près d'elle. Néanmoins, tes paroles ne sont pas parvenues jusqu'à l'oreille d'un sourd, et je te remercie de cet accueil. » dit-il en hochant doucement la tête, son regard dévoilant un léger amusement. « Quant à moi, je n'ai pas à te dire cela étant donné que tu y as déjà posé tes marques. Mais je te retourne le compliment. Tu es un grand guerrier, et j'aimerais croiser le fer avec toi un jour. » dit-il d'une voix toujours aussi impassible, son regard redevenant tout aussi inexpressif. Falko était sincère. Si Ivar avait réussi à sortir de la Svart et être un guerrier digne de ce nom, nul doute que le combat serait très intéressant et intensif. Et cette demande aurait pu être méprisante quelques jours avant. Pourtant, aujourd'hui, il était question de guerrier à guerrier. D'homme à homme. De deux frères de la Svart, qui s'étaient réunis grâce à la jeune Lund, et dont le lien qui les unissait se souderait peut-être un peu plus.


Puis, l'attention de Falko se porta sur ce fameux jour où il avait croisé Ivar s'en allant précipitamment alors que le garde cherchait désespérément Guiséla, sa question quant à cette fuite l'ayant toujours laissé curieux. Ses yeux bleus océans ne quittaient pas ceux de l'Odegard qui semblait mal à l'aise, les sourcils froncés du membre de la garde royale se fronçant un peu plus sous la curiosité. Ivar était véritablement attaché à Guiséla. Il se passait quelque chose entre les deux, et le guerrier aux cheveux blonds était désormais sûr de ce qu'il avait soupçonné durant longtemps. Ses poings auraient pu se serrer. Il aurait pu se jeter sur lui et commencer à se battre avec lui en entendant cela. Mais rien de tout cela n'arriva, car il avait vu toute la dévotion de l'homme de Skogkatt envers Guiséla, et qu'il avait bien compris que ce qui unissait les deux étaient forts. Son visage se montrant de nouveau normal, Falko secoua doucement la tête de gauche à droite, avant de le regarder d'un air on ne peut plus sérieux. « Jamais je n'aurais répété quoique ce soit qui aurait pu mettre Guiséla en danger, même si elle n'aurait pas été dans mon cœur. Je suis son garde personnel après tout, je dois et je veux la protéger dans tous les sens du terme. » dit-il sur un ton qui laissait entrevoir toute l'admiration qu'il avait pour ce poste qu'il avait convoité durant bien des années. « Je veux qu'elle soit heureuse. Si tu peux lui donner tout ce qu'elle recherche, c'est tout ce qui compte. » ajouta t-il d'une voix calme, posée, son cœur se battant toujours entre toutes ces émotions qui s'entremêlaient et dont il n'arrivait plus à se défaire. Falko aimait Guiséla, d'une manière différente de Ivar. Néanmoins, il l'aimait quand même, et la voir heureuse était comme l'un des souhaits les plus chers du viking aux cheveux blonds.


A nouveau, la curiosité du membre de la garde royale se manifesta malgré le mal qui se tassait en lui, demandant à Ivar s'il irait voir la princesse avant de s'en aller sur ses terres. Celui-ci semblait peu sûr d'y accéder et demandait de l'aide à Falko, qui, durant un instant, tourna son attention vers le palais dont une partie avait brûlé. Si les ordres avaient été donné et que certains ne devaient pas y entrer, le fils de Dhal Moen s'exposerait peut-être au danger de se faire renvoyer s'il aidait quelqu'un qui n'était pas convié à voir Guiséla. Mais voilà, sa protégée était proche de Ivar, et Ivar s'inquiétait pour elle. Il ne pouvait laisser les deux ainsi, et sa voix raisonna de nouveau. « Viens. » dit-il d'une voix toujours aussi calme avant de se lever et de se diriger en direction de l'endroit où se reposait la princesse, resserrant les protections de ses avants-bras qu'il avait désserrer quelques instants avant. « Je ne sais pas si j'ai le droit de faire ça, mais je te suis reconnaissant et c'est la moindre des choses que je puisse faire pour Guiséla et toi. » annonça t-il en lançant un regard à Ivar, sa stature droite et imposante marchant en direction du palais. Si cet acte pourrait êtré bénéfique pour les deux, alors le compte était bon.
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Sujet: Re: Forged in fire (Falko & Ivar)   Forged in fire (Falko & Ivar) Empty- Mer 21 Juin - 20:15

Forged in fire
Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead. I'm frozen to the bones, I am...A soldier on my own, I don't know the way I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate

Les paroles de Falko étaient empreintes d’une sagesse dont peu de guerriers savaient faire preuve et alors c’était un véritable honneur de savoir qu’il avait été formé par les frères de la Svart. La Norvège avait besoin de types comme lui, volontaires, déterminés ; ces qualités là un jour lui seraient récompensées et à coups sûrs il était une fierté des dieux.  Ivar était heureux de trouver en lui un frère d’arme plutôt qu’un rival, même s’il le jalousait toujours pour être aussi proche de Guiséla, désormais l’animosité entre eux serait de tous autres ordres. Ivar acceptait et appréciait les compliments qu’il lui retournait, hochant la tête d’un signe entendu et montrant ainsi qu’il appréciait la conversation qu’ils avaient entreprit. Enfin quand l’heure des explications fut venue pour ce fameux jour là où il avait fuit Falko après s’être entretenu avec Guiséla, savoir que ce dernier n’aurait jamais porté atteinte à l’honneur de la jeune femme le rassurait. Ils auraient évité bien des choses si les pensées de l’un et de l’autre avaient été mises à plat dès le début ; mais Ivar n’était qu’un homme, avec ses défauts et ses qualités. L’histoire se finissait toutefois mieux que ce qu’il avait imaginé et c’était tant mieux ; même qu’à la demande d’Ivar, alors qu’il souhaitait voir Guiséla une dernière fois avant de partir, ce dernier accepta de faire le nécessaire et l’invita à le suivre.

Ivar ne s’était pas attendu à ce qu’il aille jusqu’à passer au-delà de certains ordres pour le faire passer jusqu’au chevet de Guiséla, et pourtant c’est ce qu’il fit et le guerrier le suivit en silence, lui accordant sa complète confiance. Quand ils furent devant la porte de la jeune femme, Ivar adressa un regard entendu à Falko, déclarant qu’il ne resterait pas longtemps pour ne pas la déranger et pour ne pas lui attirer de regards mécontents non plus. Alors le jeune homme se glissa dans l’ouverture, et n’eut pas besoin de la chercher bien longtemps avant que ses yeux se posent sur elle.

Elle était là, recouverte de ses multiples couvertures et plongée dans les songes, le teint quelque peu blême par le traumatisme qu’elle avait vécu. Ivar fronça les sourcils, touché de la voir dans une telle posture et aurait mille fois préféré s’en prendre davantage plutôt que la laisser souffrir. Sa joue était recouverte d’une pellicule grasse d’un onguent destiné à calmer le feu, sa peau était abîmée mais cela n’estompait en rien sa beauté solaire. Il s’approcha d’elle en silence, ne désirant pas perturber son sommeil réparateur alors qu’elle se remettait de ses émotions. Ivar se pencha alors simplement vers sa belle endormie, déposant délicatement ses lèvres contre les siennes et lui offrit un doux baiser. Il avait aimé chaque moment passé avec elle et priait les dieux pour avoir le privilège d’avoir un jour cette femme pour lui. Il se sentait coupable de penser cela alors que Jara l’attendait à Skogkatt, mais la passion qu’il avait pour Guiséla n’avait pas d’égale et c’en était troublant. Il se contenta de presser ses lèvres contre les siennes, demeurant quelques secondes ainsi avant de se détacher d’elle et de se redresser.

« Les dieux veillent sur toi. » Lui souffla t-il avant de se détourner d’elle.

Il rejoignit Falko, referma la porte derrière lui avec délicatesse pour ne pas perturber le sommeil de la princesse. Alors il avait pu faire ce qu’il avait souhaité et ceci grâce au garde. Ivar lui adressa un franc sourire, il n’oublierait pas ce geste, il n’oublierait pas ce qu’ils avaient tous les deux vécu et se promettait de faire preuve de bien plus de diplomatie désormais envers lui. Le guerrier lui attrapa l’avant bras, un salut viril mais aussi pour le remercier et le fixa droit dans les yeux.

« Je te remercie mon ami. J’espère te recroiser à l’occasion de la saison des raids, alors l’on verra lequel de nous deux est le plus fort.»

Si les choses s’étaient mal terminées, il y avait au moins un point positif à garder en mémoire et Ivar était satisfait d’avoir pu trouver en Falko un possible allié. Avec ceci il était aussi rassuré de savoir Guiséla sous sa protection, il devait désormais apprendre à lui faire confiance. Ivar relâcha sa poigne et quitta le garde en s’engouffrant dans les couloirs du palais. Désormais il allait devoir rentrer à Skogkatt avec en tête cet amer souvenir de sa princesse blessée.








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