QUELLE EST TA POSITION PAR RAPPORT À TON JARL ET TON ROI ? ≈
les déités en ont fait fille de Jarl, titre doux-amer contre lequel elle ne s'insurge, cependant, jamais ; son Jarl inspire la loyauté de ses hommes à l'égale de la sienne pour les dieux et les guerriers. Il est un pilier robuste, infranchissable carcasse de viking et un fils de Skokgatt pour ceux que, dans son ombre, il a éduqué et élevé, qu'ils soient son sang et sa chair ou ses trouvailles ratifiées. Elle est Ødegard et revêt pour son père les airs d'un futur prometteur ; et lourdes sont les conséquences d'aussi présomptueux statut de naissance contre lequel, vociférante, elle s'émeute et se braque. Entre géniteur et progéniture, la discorde déborde et se fracasse, les satanes les ronge comme chaire gangrenée. Dans un monde où l'on définit les Hommes par la renommée de leur ascendance, l'héritière s'amère contre lui, et réclame tout autant cette reconnaissance d'un démiurge à rejeton. Être fille de Jarl, elle ne s'en contentera pas éternellement.
De ce souverain lointain, elle n'en sait pas grand chose, inconnue des déboires politiques qui, tout compte fait, ne l'intéresse pas. Par son lignage familial, son obédience va droit vers le roi Markvart et sa dynaste famille. Les tentations sont torrentueuses, pourtant, pour regarder bien au-delà, au temps où Skogkatt était indépendance et nationale. Mais les Ødegard ont promis et la création de la Svart brotherhood les attachent plus fermement encore à ce sceptre couronné.

EN QUOI FAIS-TU HONNEUR AUX DIEUX EN ÉTANT VIKING ? AS-TU EU À FAIRE DES SACRIFICES EN LEUR NOM ? ≈
On lui a appris à croire et obéir sans jamais remettre en question sa propre dévotion pour les dieux. Elle plie l'échine, tend les bras et la main, soumise toute entière aux caprices de ses créateurs. En leurs mains, l'héritière se remet en toute circonstance, son affection et ses préférences naturellement portées vers la déesse mère de son village. Son nom lui colle au palais, Freyja, et le murmure est éloquent. Née sous le signe illustre de la déité, elle en porte tous les attributs, de la beauté dont elle est réputée jusqu'à ce surnom dont elle est affublée depuis qu'elle est enfant. Par quatre fois, déjà, elle a fait ce voyage du Solstheim jusqu'au temple d'Odin pour y honorer les dieux. À l'âge révolu de quatorze ans, femme devenue et revendiquée, elle y sacrifia son premier animal au nom de la déesse. Fidèle épigone, elle honore son nom et en crèverait, l'épellation aux lèvres.

QUEL DESTIN PENSES-TU QUE LES DIEUX ONT CHOISI POUR TOI ? QUELLE EST TA PLUS GRANDE CRAINTE QUANT À TON AVENIR ? ≈
En son cœur, il n'y a qu'au combat que la mort soit honorable ; une fatalité dont la certitude est invoquée et remâchée par les Normes, ses tisseuses du Destin. Les dieux sourient toujours aux femmes qui se montrent braves. Qu'adviendrait-elle, alors, si l'héritière de Skogkatt ne pouvait être cueillie par les valkyries pour festoyer au Valhalla, mais oubliée et reléguée au royaume de Heilheim? Cette fatalité, dont elle est pourtant actuellement condamnée, lui est inconcevable et s'est d'autant d’ardeurs qu'elle redouble pour convaincre son Jarl-père d'autorisé les femmes à joindre à Svart Brotherhoog.

LA SAUVAGERIE enfant, son père lui a donné une éducation semblable à celle de ses mâles aînés ; les longs cheveux en bataille, l'épiderme scarifiée d'obstacles inoffensifs, brindilles et cailloux de Skogkatt, Frida exaspérait sa mère qui l'a comparait, volontiers et sans plus d'égard, à ses chats sauvages. Les toilettes étaient d'autant plus pénibles, la peau rougie par l'excessif récurage et le crin doré arraché par les brosses qui forçait sa mère, serres au menton, à lui tenir la tête bien droite. LA FRATERNITÉ. fillette agile et agitée, elle grimpait constamment partout, si bien que le Jarl la comparait ouvertement à un écureuil, tout hilare qu'il était de la retrouver en hauteur, échappant à d'imaginaires dangers. Elle a toujours adoré singer ses aînés en toute occasion ; dans l'inconscience de l'enfance, ils pouvaient passer des jours entiers à se chamailler, à se taquiner et à rêvasser de glorieux avenirs en tant que vikings. LE PÈRE. elle chérit encore secrètement ses souvenirs passés auprès de son père, alors qu'elle n'était qu'une enfant et lui un père aimant. Fût une époque où elle passait énormément de temps avec lui, s'abreuvant gloutonnement de ses histoires et de ses discours, lui prodiguant soin, affection et conseils ; aujourd'hui, ne ce rythme leurs conversations qu'au son bourru des protestations et de la discorde. Une rivalité qui la fait soupirer, son tempérament naturellement emporté voudrait qu'elle le confronte plus sérieusement encore, ce père qui ne voudra jamais ployer, mais son instinct lui conseil encore de patienter. Incitation qu'elle accepte, mais qui lui déplaît. Laisser une blessure pourrir n'est jamais conseillé. LA FÉMINITÉ. c'est à l'âge révolu de treize ans qu'elle a connu ses premières floraisons et l'en a vu son corps changé. Du vilain chaton sauvage a changé de pelage pour la somptueuse fourrure de plus redoutable prédateur ; devenue femme désirable et enviable, sa beauté appelle au viol et jouit d'une attention nouvelle des hommes et de prétendants. Mais les entraves du mariage la terrifie, farouche fille de Skogkatt et repousse férocement sigisbée épouseurs, clamant qu'elle n'accorderait sa main qu'à digne fils de Skogkatt. LES DIEUX. The future is open. Trust in the gods and live for each moment. C'est un apprentissage long que celui de l'enfant qui prend déités pour mentor. Se remettre entre ses mains et lui accorder la confiance aveugle d'une progéniture dévouée, Frida l'a fait en bien des occasions. Les dieux ne l'ont jamais déçue malgré les épreuves qui ont jalonnées leurs relations, elle n'en demeure pas moins leur plus féale épigone, vassale des dieux nordiques depuis ses premiers pèlerinages sacrés. LA SVART BROTHERHOOD. cette organisation familiale, héritage d'une longue ascendance de guerriers vikings dans les veines, dont le caractère évoque l'âcreté du sang et la glorification de la guerre, et l'en voilà privée par son père pour son sexe de naissance. Femme, elle n'y a pas sa place, puisque les raids et les armes sont l'affaire des hommes. Cette interdiction, l'héritière l'a vécue comme une odieuse trahison, auquel elle n'a trouvé réponse qu'en confrontant plus encore son géniteur qui lui en interdit l'accès. Récemment, elle a enjoint à l'affront la provocation ; secrètement, à la faveur de la nuit et des traits dérobés à la noirceur, elle s'entraîne clandestinement auprès de son oncle pour devenir une redoutable skjaldmö. SKOGKATT. cette hostilité, le vent marin et le sel qui assèche la peau, elle a appris à s'y en faire un nid. Pour rien au monde, elle n'accepterait de quitter ce lopin de terres décharnées. Fille de Skogkatt, il ne lui semble pas plus fière nation que cette patrie, dont elle souhaiterait tant en voir retrouver son indépendance. Que faire de rois et de princes qui ne sauraient dompter la sauvagerie de tout leur royaume. Ils seraient Ødegard, rois du Sel et du Roc, propres maîtres qui n'auraient à ployer faiblement l'échine. IVAR. quelques misérables secondes séparent leurs naissances, ils ne s'en considèrent pas moins comme un seul être que l'on aurait scindé en deux enveloppes distinctes, lui mâle et elle femme. Il est son reflet, déformé par l'onde, comme s'ils s'étaient crées eux-même. Des deux, elle s'en est toujours considérée la plus forte et l’investigatrice de leurs décisions. Mutuellement, ils se protègent et se conseil ; son jumeau est même le plus à même de refréner les féroces humeurs de l'héritière. FREYJA. enfant, elle était terrorisée par les ténèbres. Au jour de ses neufs ans, elle se perdit dans les alentours de Skogkatt, intrépide aventurière servile attirée par les mystérieuses histoires de ton village. Son pied glissa, mousse humide du printemps, et elle se blessa la jambe. Esseulée jusqu'à ce que ne cesses ses pleurs. C'est au cœur de la forêt, abysses monstrueuses, qu'elle la rencontra ; au matin du troisième jour, ses yeux étaient secs et elle était déshydratée et affamée, mais vivante. C'était le chant de la déesse qui, la réconfortant, l'avait gardé en vie des jours durant, du moins s'en convint-elle encore, la préservant des prédateurs et des dangers. LA MAGIE. elle en est fascinée, à tord ou à raison, puisqu'elle n'en connaît pas grand chose, sinon, qu'elle est en obstinément attirée. Comprendre le passé ou savoir l'avenir, elle en maudirait presque les tisseuses pour leur exclusif savoir, jalousement gardé. LE VALHALLA. la mort n'attends pas, ni ne l'effraie. Mais elle est une certitude, forcément, puisque d'aucun, même aussi brave qu'il soit, n'a su la déjouer pour l'en narguer. Cette demeure céleste, Frida désir ardemment la rejoindre en son heure venue, trépas honorable au combat. Elle festoiera auprès des dieux, s'en est-elle promis le jour où son père l'empêcha de prendra le bouclier. LES ØDEGARD. les dents grincent et les mains se crispent lorsqu'est évoqué le patronyme ; elle est née de cette famille dont les syllabes épellent le glaive, le sang et la mer. Son clan, elle l’honore et l'adule, en dépit des conflits qui les ronge et qui les disperse. Ce n'est pas pour autant qu'elle n'est pas prête à se retourner contre sa famille. Le sang est souillure et il n'unit que lorsqu'il est versé de concert par plusieurs personnes, pas lorsqu'il coule dans les veines. Quelque chose s'est brisé, là-bas, dans l'obscurité, qu'elle dissimule et tait, à tous sans exception, gardant pour elle ses sombres idées. LA MER. elle est de ses aventuriers qui croient que tout est encore à explorer. Mais il lui est interdit par la férocité paternelle de prendre part aux raids ni même d'explorer plus en profondeur les mystères de la mer ; cloîtrer à la relative petitesse de la baie en aval de l'inexploré, son esprit survole les montagnes, puis glisse sur la marine pour y rejoindre les cœurs de ses ancêtres, illustres guerriers vikings.

mais plus encore...

XIV. elle a pour habitude de froisser le nez lorsqu'elle est prise en défaut. XV. on dit de son sourire qu'il est communicatif et enjôleur. XVI. en l'honneur de l’emblème familiale, le Jarl donna un chaton Skogkatt sauvage à chacun de ses descendants. Ils leur incommodaient à chacun de les nourrir et de les dresser convenablement afin d'assurer la survie des chatons ; le sien, Saurr, nommé à l'image de sa propension naturelle pour salir son pelage, est fidèle à Frida et partage sa couche tous les soirs depuis qu'elle en est devenue la maîtresse. Il ne se laisse approcher d'aucun étranger. XVII. sa voix, contrario son tempérament, est douce, chaleureuse et mélodieuse. L'héritière chante souvent à la demande de sa mère et de ses frères pour égayer leur demeure de Skogkatt et les apaiser en temps de tempête. XVIII. elle est surnommée la Sauvageonne de Skogkatt par nombre d'hommes et de femmes au fait de son tempérament revêche. Bien d'anciens combattants du village disent retrouver en elle la fougue jeunesse de son père. XIV. l'ove d'une cuisse a été volontairement scarifié d'un loup, tatouage tuméfié en l'honneur de Fenrir, précurseur de la bataille prophétique de Ragnarök. XV. joyau de son Jarl-père, d'aucun de mauvaises prétentions n'oseraient l'approcher. Mais son clan lui reproche sa naïveté et son inconscience. Un jour, disent-ils, les dieux l'en puniront. XVI. bravade ampliative entre démiurge et géniture, la sauvageonne n'acceptera d'épousé quiconque à condition que l'entêtement de son père ne cesse. XVII. c'est sous le déguisement et les traits d'Uthred, fils d'Isenbeg, que Frida se dérobe à la vue des soldats et recrues de la Svart Brotherhood. Peu sont au fait de sa véritable parité avec le Jarl de Skogkatt. XVIII. sa démarche, d'un naturel mi-chaloupée, mi langoureuse, a de quoi ravir les hommes, un quelque chose de hardi qui suggère tout autant de hardiesse sous l'édredon. XIX. si elle se dit encore maladroite au maniement des armes, en revanche, on la décrit plus encore comme une centaure, au vue de son habilité à monter.