QUELLE EST TA POSITION PAR RAPPORT À TON CHEF DE KYN ET AU JARL ? ≈ Elle serait bien incapable de dire du mal de son propre frère, Godi de Soltheim. Après tout, il est celui qui a mené la famille où elle se trouve aujourd’hui. Si autrefois elle ne faisait pas trop attention à ce que ses actes reflèteraient sur sa famille, aujourd’hui, avec plus de maturité et de sagesse, elle réfléchit toujours afin d’agir au mieux et ainsi ne pas nuire à la réputation de son Kyn. Parce qu’il y a des enfants parmi eux, parce qu’il y a sa propre fille pour qui elle fait tout ce qu’il y a de mieux pour la protéger. Se souvenant de ce qui est arrivé au précédent Godi de Soltheim, elle sait toutefois que ce genre de position au pouvoir peut être dangereux si on ne prend pas gare. Après, si elle agit pour le bien de la réputation des Lund, elle ne se pliera pas pour autant à toutes les règles que lui imposera Markvart.
En ce qui concerne le Jarl… Rúna se demande encore comment il est possible qu’un gringalet, fils de batelier ait été nommé, choisit des Dieux eux-mêmes, au titre le plus important d’Ofeigatt. Nombreux sont les valeureux guerriers ayant été capable d’occuper ce rôle. Peut-être même une femme.

 EN QUOI FAIS-TU HONNEUR AUX DIEUX EN ÉTANT VIKING ? AS-TU EU À FAIRE DES SACRIFICES EN LEUR NOM ? ≈ Sa simple présence sur Midgard est un honneur aux Dieux. Parce qu’ils ont offert une telle beauté à la famille Lund, parce qu’elle a déjà accomplis une partie de son devoir, à savoir engendrer une descendance. Être une systr rauðr est pour elle, sa plus grande preuve d’amour envers les Dieux, leur montrant ainsi qu’elle est prête à donner sa vie au combat pour rejoindre le Valhalla, pour défendre son peuple. Faire couler le sang au nom des Dieux est pour elle le plus beau des sacrifices même si elle ne cache à personne sa préférence pour les sacrifices humains.

 QUELS MURMURES SE TISSENT SUR TON PASSAGE ? ≈ On la dit à la recherche de pouvoir auprès de n’importe quel homme puissant à prendre dans ses filets. Si cela n’est pas totalement faux, elle ne force ni le destin, ni personne pour que l’on s’intéresse à elle. Si cela finit par arriver, alors cela arrivera. Si l’homme dont elle tombera amoureuse est riche alors tant mieux, s’il ne l’est pas mais qu’elle aime profondément, alors cela lui conviendra tout autant. C’est une Lund après tout, elle a certaines richesses.

On dit aussi qu’elle aurait fait appel à une sorcière afin que son enfant naisse mort. Certaine versions disent qu’elle a elle-même pratiquer la sorcellerie et que c’est pour cette raison que les Dieux l’ont punis en prenant la vie de son nouveau-né. Rien de ceci n’est vrai. Cet enfant, elle le désirait autant que son aînée.

Parce qu’elle est l’unique fille du clan Lund, nombreux sont ceux à penser qu’elle n’est qu’une bâtarde née d’un adultère tout comme l’aurait été son second enfant.

 QUEL DESTIN PENSES-TU QUE LES DIEUX ONT CHOISI POUR TOI ? QUELLE EST TA PLUS GRANDE CRAINTE QUANT À TON AVENIR ? ≈ Seuls les Dieux eux-mêmes disposent de cette réponses. Peut-être sont-ils encore entrain de forger celui-ci, nul ne sait. En tout cas, tout ce qui se passe dans sa vie actuelle, est la volonté des Dieux. Sa vie entière l’est. Son mariage, la mort de son époux, la naissance de sa fille et la mort de son deuxième enfant, aussi difficiles furent ces épreuves, ne l’ont rendue que plus forte et ont été décidées par les Divinités.
Elle espère, non secrètement, qu’ils ont décidés de faire d’elle la plus grande des guerrières de la systr rauðr, qu’ils la mettront un jour à la tête de la sororité s’il devait arriver quoi que ce soit à Jórunn (ce qu’elle ne souhaite absolument pas puisqu’elle admire grandement la commandante).
Sa plus grande crainte est de perdre son enfant. La prunelle de ses yeux. Elle sait les ennemis partout dans ce monde donc si l’enfant passe le plus clair de son temps auprès de sa mère, il arrive parfois, en tant de guerre, qu’elle reste chez les Lund.

 CE QUE TA NORNE POURRAIT TE RÉSERVER, OU LES DIEUX DÉCIDER ≈
L’appel de Frigg. Avec le Godi de Soltheim pour frère aîné, la belle Rúna, n’est pas à l’abri de se voir de nouveau offrir comme un trophée en épousailles. Si nouveau mariage il doit y avoir, il est certain qu’elle préférerait de loin avoir le choix de l’époux. Un mariage d’amour après quelques années de relations ceci-dit. Pour ce qui est des enfants, ceci est une autre histoire.
La main de Vidar. Si son enfance ne fut pas des plus facile à vivre, celle de Vikart, le frère dont elle est le plus proche, fut bien plus difficile. Une enfance qui, elle le sait, l’a rendu tel qu’il est aujourd’hui. Lui qui pourtant, mérite mieux que de n’être que le frère de. Un rejeton Lund de plus, un homme peu important. Et parce que les Dieux savent à quel point Rúna déteste les injustices et aime son frère, qui sait ce qu’ils pourraient la forcer à faire pour redorer le blason de Vikart, pour le mettre au sommet de la famille et qu’il passe de l’ombre à la lumière. Les Dieux savent Rúna maligne et sans doute capable de fomenter un coup tordu pour détrôner Markvart de son petit statut de Godi. Après tout, elle pense que Vikart serait plus efficace à ce poste, ou bien même elle…
La visite d’Hel.  Les Dieux sont fourbes, elle le sait, ils sont capable de tout. De donner la vie comme la reprendre. Ils seraient capables de prendre celle de sa précieuse fille, le seul enfant qu’elle aura sans doute jamais.

* Bien qu’unique fille d’une famille aux richesses incalculables, ses parents (pour ne pas dire la nourrice) l’ont élevée comme ses deux autres frères, à la dur et dans l’ombre de leur aîné et héritier de la famille, Markvart. Ceci dit, elle a toujours été un peu plus proche de sa mère, partageant quelque fois des moments simple entre filles. Qu’elle a apprécié ces moments, l’enfant. Qu’ils manquent aujourd’hui à l’adulte qu’elle est devenue. Si Markvart semblait vivre dans une bulle impénétrable, ce n’était pas le cas de Vikart dont, malgré la grande différence d’âge, elle était très proche. C’est sans doute pour cela qu’elle l’a toujours considéré comme le véritable aîné de la famille et non pas comme une sorte de second père.
* Parce qu’elle est une Lund, son destin était tracé depuis son premier cri poussé à sa naissance. Dès ses dix ans elle savait qu’elle devrait épouser un homme que son père lui aurait choisit et ce, peu de temps après ses premiers saignements. Heureusement pour elle, ce mariage est venu quelques années plus tard, mais trop tôt au goût de la jeune femme qu’elle était entrain de devenir. Seulement quelques formes se laissant entrevoir sous sa robe de mariée. Elle n’avait que quatorze ans à l’époque, et elle se souviendra sans doute toujours de ce moment, et de cette nuit de noce loin d’être magique. Son époux, de seulement huit ans de plus qu’elle était un homme plutôt agréable à l’œil et bon guerrier, destiné à devenir un grand homme bien qu’il ne venait pas d’une famille puissante comme les Lund. L’amour ne fut pas de suite au rendez-vous, il aura fallut plusieurs mois aux jeunes mariés avant d’apprendre à se connaître, à s’apprivoiser pour que cela aboutisse enfin à la naissance de quelques sentiments amoureux. C’est l’année de ses seize ans que Rúna donna naissance à son premier enfant, une fille. Ce jour là, elle fit la promesse de ne jamais délaissé n’importe lequel de ses enfants au profit du premier né. Elle se jura de ne jamais être comme ses parents. L’enfant et la mère se portent bien mais Rúna qui aurait voulu continuer de prendre des cours de combat ne pu pas reprendre pour s’occuper pleinement de sa fille qui grandissait si vite. Elle ne vit pas les années passées d’ailleurs. Deux années plus tard, elle porte à nouveau un enfant auquel elle donne naissance durant un accouchement des plus difficiles. La mère perd beaucoup trop de sang tandis que l’enfant lui se présente par le siège. Des heures de souffrances qui finirent par elle ne su pas par quelle magie, par s’arrêter. Le bébé ne criant pas mais la mère n’ayant aucune force pour demander quoi que ce soit, elle s’endort. Ce n’est qu’à son réveil qu’on lui apprendra que celui-ci avait le cordon autour de du cou et qu’il était sans doute mort depuis quelques jours avant la naissance. Ce fut alors un drame pour les jeunes parents, mais surtout pour Rúna qui eut beaucoup de difficultés à se remettre de cet événement. Autant physiquement que mentalement.
* Elle passe son temps à se remettre de cette perte qui l’a tant épuisé et duquel elle n’a faillit jamais s’en remettre. Mais parce que c’est une Lund, parce qu’elle aussi est forte, elle reprend du poil de la bête et se concentre sur l’éducation de sa fille encore petite. A deux ans, on a besoin de l’amour de sa maman et non pas de celui d’une nourrice, aussi bienveillante soit elle. Alors elle reprend pleinement son rôle de mère bien qu’elle sache au fond d’elle-même que ce n’est pas ce qu’elle souhaite faire jusqu’à la fin de ses jours. Non, elle, elle a besoin d’adrénaline. Surtout depuis que la vie s’est presque retirée de son corps. Quelque chose est née en elle ce même jour. Une envie d’être utile, de défier de nouveau la mort, de jouer avec, de montrer au monde entier que ce n’est pas parce qu’un jour elle a été en position de faiblesse qu’elle est une couarde. Non, elle est forte, et un jour, lorsque son enfant aura grandit, elle commencera à s’entraîner au combat. Enfin… elle reprit les exercices qu’elle suivait jadis en secret de sa famille. Ce fut compliqué mais simplement e temps de se remettre dans le bain, de retrouver ses réflexes oubliés avec le temps. Alors oui, la jeune mère de dix-neuf ans qui jura de s’occuper de sa fille jusqu’à ce qu’elle soit en âge de prendre soin d’elle-même s’effaça au fur et à mesure qu’elle passait du temps à s’entraîner. Lorsque son mari l’apprit, il lui mit la raclée de sa vie si bien que pour cacher son visage tuméfié elle du resté enfermée chez elle de nombreux jours. Ce fut la seule et unique fois où celui-ci s’est montré violent envers elle. Elle ne lui en voulu jamais, comprenant sans doute qu’il ne pensait qu’à les protégée, elle et leur fille, elle ne cessa jamais de l’aimer son époux. Et elle le pleura lorsque, de retour de raid, on vint lui apprendre le trépas de son bien aimé. Oh oui elle le pleura, des mois, des années durant. Expliquant à sa fille que son papa avait rejoint le Valhalla et qu’il festoyait auprès d’Odin. Fière, triste, mais faisant face à la vie qui continuait ; voilà ce qu’était Rúna.  
* De son enfance, elle n’en a jamais vraiment parlé avec des étrangers à sa famille. Comme toute enfant, elle a toujours eu ses petits secrets, ainsi que des plus gros aussi à mesure qu’elle grandissait. Par exemple elle aimait sortir jouer avec des esclaves, préférant leur compagnie à celles des pet-secs de la haute société. Elle se cachait jusqu’à ce que sa mère la découvre un jour. Contre toute attente, celle-ci ne lui fit jamais la leçon, se contentant de lui dire des mots gentils et pleins de sagesse. Après cela, elle ne se cachait plus et ne se préoccupait pas de ce que pouvait dire les villageois, puisque pour elle, tous les êtres de Midgard sont égaux peut importe leur statut social, malheureusement, elle comprit bien vite, à ses dépends que rare étaient ceux qui pensaient ainsi.
* L’année de ses vingt-deux ans, la fille Lund rejoint les systr rauðr pour son plus grand bonheur. Enfin elle se sent pleinement libre d’être elle-même. Elle qui jamais n’a oser aborder ce choix avec ses frères ainés. Les connaissant que trop bien, elle savait qu’ils auraient tout fait pour la dissuader de leur faire un tel affront. Alors elle rejoignit celles qu’elle considérait à présent comme des sœurs, à Skogkatt passant de moins en moins de temps à la halle familiale.
* Rapidement, elle fait ses preuves dans la sororité et devient l’une des meilleures guerrières, bien qu’elle est bien plus à l’aise avec une épée et un bouclier qu’avec une lance. La femme qu’elle est à présent prend son frère Vikart comme modèle. Lui qu’elle admire tant, qu’elle aime tant, qui la surprotège trop.
* Et si autrefois elle se fichait de la politique bien que remerciant à sa façon l’ainé d’avoir élevé la famille Lund à l’échelle de la ville. Avec le temps qui a passé et l’attitude de plus en plus lascive de Markvart, elle s’intéresse bien plus à cette politique bien complexe, en songeant de plus en plus à des choses auxquelles jamais elle ne devrait penser… Prendre le pouvoir de l’aîné pour l’offrir à un autre, ou pour le garder pour elle-même mais pour cela, il lui faudrait être très stratège, avoir un bon plan et briser sa loyauté envers une partie de sa famille, dont ses nièces, qu’elle aime autant que sa propre fille. Mais peut-être qu’un jour elle trouvera le courage de donner un coup de pied au cul de Markvart afin qu’il se reprenne en main, qu’il redevienne celui qu’il était avant de détrôner l’ancien Godi ! Ce serait sans doute la meilleure chose, la plus raisonnable qu’elle pourrait faire. Un fratricide serait de toute manière mal vu.
* Chaque été, elle part en raid avec les guerriers au grand désespoir de ses frères. Jamais elle ne leur a demandé leurs avis, jamais elle ne le fera. C’est peut-être une femme mais elle refuse dors et déjà de mourir autrement qu’à la suite d’une féroce bataille. Car oui elle veut se battre, faire honneur aux Dieux. Lors de ces raids, elle en profite pour profiter de la compagnie d’un homme, le soir, dans sa tente…

* Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle serait capable de se contenter d’une vie de fermière ou de pêcheuse. Tant qu’on ne la prive pas de son statut de Skjaldmö. C’est une guerrière, avec le tempérament qui va avec, mais malgré son nom, elle n’est pas inaccessible, bien au contraire, rares sont les fois où elle refuse une conversation.
* La belle brune à un petit rituel chaque soir avant de se coucher, elle s’entaille légèrement le bras pour faire offrande aux Dieux. Si on le lui demandait, elle serait sans doute capable d’accepter de s’offrir en sacrifice si le temps le réclame.

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