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 I've got a hangover (Marsilia & Stighr)
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Sujet: Re: I've got a hangover (Marsilia & Stighr)   I've got a hangover (Marsilia & Stighr) - Page 2 Empty- Jeu 1 Juin - 0:17


I've got a hangover

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Stighr & Marsilía


C’était une abdominale souffrance que de se sentir responsable du mal être de la personne qui lui était le plus proche. Marsilía avait ainsi laissé éclater sa tristesse, le pouvant retenir les sanglots qui faisaient trembler son corps et s’était maintes fois excusée. Stighr ne lui en voulait pas, mais les mots dont il usa n’eurent pas l’effet escompté et la jeune femme aurait eu envie de s’infliger les pires souffrances du monde pour sa rédemption. Alors il évoqua son propre point de vue à lui, vouloir être fort, vouloir la rendre fier. Elle comprenait cela, elle le concevait parfaitement mais elle aurait dû être là aussi pour le soutenir et faire en sorte qu’il puisse être fort. A tous les deux chercher les excuses de l’autre, il n’y avait plus besoin d’épiloguer sur la question car ils se conserveraient la faute chacun leur tour et ne pourraient jamais avancer. Marsilía ne voulait pas qu’il se renferme à cause de cela et rit la décision de mettre fin au cycle en faisant preuve du recul dont ils avaient tous les deux besoin :

« Nous avons chacun notre part dans cette histoire, le reconnaitre c’est déjà bien et vu nos caractère respectifs c’était pas gagné » Déclara t-elle, étouffant un rire au travers de ses larmes séchées.

Pour sûr, souvent ils entraient en conflit pour des broutilles et il arrivait aussi qu’ils se fassent la tronche quelques jours quand ils ne voulaient pas reconnaitre leurs torts. Mais quand ça les concernait directement, quand leur lien était mis à l’épreuve, Marsilía était prête à assumer toutes les responsabilités du monde quitte à s’écraser juste dans le désir de ne pas perdre Stighr. Elle posa sa main sur l’autre joue de son compagnon, ne pouvant le lâcher des yeux alors que ce qu’il se passait là resterait à jamais dans leur histoire. Ils ne devaient pas rester au fond de ce trou, ils avaient besoin l’un de l’autre et la guérison de leurs âmes sœurs était en bonne voie, alors les jours suivants s’annonçaient bien moins tendus puisque le dialogue venait d’être renoué.

« Oublions cette partie là, de toute façon comme je te l’ai dit, c’était la dernière fois que je me séparais de toi. Nous avancerons tous les deux contre n’importe quelle tempête et nous serons invincibles. »

Ils avaient l’habitude de terminer, de tout recommencer, leur vie était ponctuée de multiples chapitres et ils avaient appris à vivre avec. Alors quand elle jurait de rester avec lui, de ne jamais recommencer, il pouvait être certain qu’elle disait vrai car elle en avait tiré de bonnes leçons et qu’elle allait tout faire pour ne pas le laisser trop s’éloigner d’elle. Tout cela sans pour autant le priver de ses libertés car leur relation était difficile à définir. Mais elle se jurait qu’il ne lui serait plus jamais fait de mal sans qu’elle ne soit là pour répliquer et mettre à néant ce qui le blessait ; pour lui elle allait se battre, elle allait donner le meilleur d’elle-même et elle allait l’aider à redevenir ce qu’il voulait être. Marsilía tenta de lui offrir un sourire qui se voulait rassurant mais dans son cœur, elle avait besoin d’encore un peu de temps pour encaisser cela et se pardonner à elle-même pour l’avoir abandonné en ignorant les éventualités. Stighr n’avait pas voulu lui faire porter la cause mais c’était un fait, elle s’en voulait et s’en voudrait quand même longtemps. Le principal pour elle était qu’ils puissent être tous les deux ici pour en parler sans crainte. Alors il y avait le reste, qu’il tardait à dire et dont elle n’arrivait pas à deviner les contours, soupçonnant que ce soit le plus insupportable à entendre. La jeune femme l’encouragea, son pouce caressant doucement sa joue.

« Que s’est-il passé ensuite ? Pourquoi as-tu quitté Skogen ? » Demanda t-elle doucement.

La guerrière avait conscience que cela puisse être difficile pour un homme tel que lui de raconter de quelle manière il avait fait preuve de faiblesse ; mais il n’était qu’un homme, et non un dieu. Il était déjà très solide comparé à bien d’autres et elle continuait de croire en lui, quoi qu’il se soit passé.

« Tu peux me le dire, parle sans crainte, tu sais très bien que je suis de ton côté et que je te soutiens. »










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Sujet: Re: I've got a hangover (Marsilia & Stighr)   I've got a hangover (Marsilia & Stighr) - Page 2 Empty- Jeu 1 Juin - 0:57

I've got a hangover
flashback // Marsilia & Stighr




Il n'était qu'un homme, de chair et d'os, de sang et d'âme ; un homme, et pas un dieu : bien sûr qu'il avait fait des erreurs, qu'il avait largement sa part de responsabilité dans cette descente aux enfers. Il n'aurait jamais la prétention de dire le contraire, car Stighr était conscient de ses fautes et de ses faiblesses. Mais il avait du mal à se résoudre à ce fait : il n'était qu'un homme. Fragile parfois, sensible aussi et malgré la carapace épaisse qu'il avait tissée entre lui et le monde, une seule personne avait réussi à la percer. Et cette personne-là, il l'avait profondément blessée, et il se rendait compte avec amertume qu'il avait involontairement rejeté la faute sur elle. Pourtant, pour lui, c'était bien clair : il était le seul coupable. Coupable de ne pas savoir vivre sans elle, d'avoir flanché quand il ne fallait pas et d'avoir perdu dans ses yeux l'étoile qu'elle aurait eu en le voyant accompli et épanoui. Simplement, il ne pouvait pas l'être sans elle.

Stighr se trouva légèrement surpris du compromis rapidement trouvé par Marsilia ; elle reconnaissait bien qu'ils avaient tous deux leur part de responsabilité, et malgré ce qu'il aurait pu objecter pour tenter encore une fois de la disculper, l'homme ne protesta pas. Elle avait raison, de vouloir apaiser les tensions entre eux, et de vouloir laisser cela derrière : de toute façon c'était fait, tout était joué et c'était trop tard, le mal avait eu lieu, et il avait de nouveau marqué le guerrier de son fer rouge et douloureux. Une blessure encore profonde dans son cœur qu'il ne pouvait se permettre de rouvrir, et pourtant. « Invincibles.. » répéta-t-il dans un demi murmure, l'écho de sa voix se perdant rapidement dans l'air pour être à peine entendu. Il sera la main de Marsilia dans la sienne, longtemps, les yeux fermés pour apprécier et contempler ce moment à la fois insoutenable mais merveilleux. Un paradoxe qu'il avait lui-même du mal à saisir, et pourtant, il répéta encore et encore ce mot dans sa tête, laissant la larme sur sa joue terminer sa course. « On est des âmes sœurs pas vrai ? »

Bien sûr, il voulait la laisser s'épanouir et elle avait tellement plus d'ambition que lui, un avenir assurément plus beau, et il la suivrait partout. Il serait son ombre quand elle brillerait sur le champ de bataille, il serait son piédestal quand elle serait au sommet et qu'elle aurait égalé les dieux. Stighr était prêt à n'importe quoi pour ne plus se séparer d'elle, jusqu'à mourir pour elle. Il vivait pour elle, comme il l'avait toujours fait, à s'en détruire sans réellement s'en être rendu compte. Aujourd'hui, il commençait à retrouver l'envie de se battre et d'exister, mais pour arriver à l'aboutissement d'un tel chemin, il fallait prendre le mal à la racine : c'était loin d'être simple, et la seule question de Marsilia vint rapidement tout briser à nouveau. Il avait mal, encore, et cela durerait des années. Il fallait vivre avec. Et il fallait le lui dire, à elle, pour qu'elle soit capable de le comprendre et de l'aider.

« Je sais qu'il y a beaucoup de choses que je ne t'ai pas dites. » commença-t-il, alors qu'il n'osait toujours pas se confronter au regard de Marsilia. « Parfois, j'aimerais que tu saches, mais je suis incapable de mettre des mots sur ça, et rien qu'y penser.. ça me détruit, ça brise les morceaux qu'on a toujours essayé de recoller. Je ne sais pas si à présent cela va être plus facile, parce que je n'ai pas envie de revivre ça, mais je sais que tu as besoin que je t'explique pour comprendre. » Le silence reprit le dessus, lancinant dans la peine du guerrier qui devait montrer ses faiblesses au grand jour et tomber son beau masque, devant celle qui savait presque tout de lui. « J'étais au plus bas, je passais difficilement mes journées, j'ai songé plusieurs fois à.. » Et sa voix se brisa, un instant de silence, rencontrant son regard dans l'espoir qu'elle comprenne sans comprendre. « Je ne savais plus qui j'étais, j’étais tout le monde et personne à la fois, une façade que les gens voulaient bien voir, et ça avait l'air d'amuser les autres. Tout ce petit jeu ridicule de prétention pour quoi ? » Il se frotta le front, à essayer sans doute de trouver les mots pour dire le mal qui l'avait rongé. « Pour qu'un jour un mec m'attende devant ma porte et me rende mes comptes, prétendant que j'avais souillé son épouse, alors que des femmes mariées, j'en ai eues, mais la sienne je n'avais même jamais vu son visage. » Ses doigts redessinèrent l'une des cicatrices qui ornaient désormais ses joues, vestige intarissable de son passé. « J'ai pas franchement échappé à son groupe, je m'en suis tiré mais aujourd'hui encore je ne sais pas trop comment j'ai fait »






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Sujet: Re: I've got a hangover (Marsilia & Stighr)   I've got a hangover (Marsilia & Stighr) - Page 2 Empty- Jeu 1 Juin - 1:45


I've got a hangover

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Stighr & Marsilía


Les larmes lacéraient sa peine, et plus elle le faisait parler, plus elle le poussait au bord du précipice. C’est ce qu’il lui disait, c’est ce qu’elle comprenait, mais il devait passer par là s’il désirait bénéficier de son aide. C’était tout comme cette fois là, quand le fermier lui avait « malencontreusement » déboité le bras, Stighr le lui avait remis et c’était exactement la même chose ; tout remettre à sa place, trier, jeter et laisser derrière soi. Après cela, il aurait besoin de temps pour se reconstruire, elle le lui laisserait, autant qu’il en aurait besoin et resterait postée à ses côtés comme un garde. Ca la soulageait mais c’était tout autant un mauvais moment à passer pour elle qu’elle essayait de gérer par des mots emprunts d’optimisme quand à leur avenir. Stighr semblai apprécier sa démarche, il avait l’air d’accord et c’était déjà une belle victoire grâce à leur relation indivisible.

« Bien sûr que nous le sommes, les dieux nous ont réunis il y a bien longtemps, jamais nous devons aller contre ça. » Assura t-elle en essuyant les dernières larmes venant ruisseler le long de ses joues.

Alors ceci passé, le moment était venu de révéler la suite de l’histoire et le visage de Stighr très vite sembla se décomposer rien qu’à l’idée d’évoquer ces souvenirs. Il prenait sur lui, Stighr avait toujours été courageux, il l’ignorait parfois mais il avait accompli de ces choses dont elle n’était elle-même pas capable. Elle l’admirait pour cela et elle avait aussi cherché à avoir ce trait de caractère là en allant jusqu’à Skogkatt. La jeune femme n’était pas certaine d’avoir réussi, mais elle le serait assurément pour leur assurer un bel avenir comme ils l’ont toujours voulu. Accrochée à ses mots, Marsilía écoutait encore, attentive, au moindre petit détail qu’il lui accordait de ces faits. De la douleur, d’abord, des aveux qui firent déglutir Marsilía en apprenant que Stighr avait même pensé à mettre fin à sa vie. Non, absolument pas, elle le refusait catégoriquement. La jeune femme baissa soudainement la tête, refoulant les tremblements et le nœud qui se fit soudainement dans son ventre. Il ne devait plus douter de lui, il avait toujours été un guerrier formidable, une personne admirable.

Pour la suite, c’était des règlements de compte pour des choses non justifiées ; cela pouvait malheureusement arriver, les rumeurs étaient des armes comme les autres. Elle ne put tout de même s’empêcher de rouler les yeux quand il avoua que bien des femmes mariées étaient passées entre ses bras. Elle n’aimait pas entendre cela, il faisait ce qu’il voulait, ils avaient beau être parfois bien trop proches pour leur propre bien eux aussi, mais personne ne comprenait aussi bien Stighr qu’elle et tout le reste du monde pouvait potentiellement lui faire du mal. Elle ne fit pas le moindre commentaire cependant, ayant conscience que la discussion ne se prêtait pas à des scènes de ménages du faux couple marié qu’ils formaient et attendit alors la suite – et de toute façon il connaissait son avis sur la question. Elle avait alors bien compris qu’il avait sans doute passé un mauvais quart d’heure avec ce groupe là, ils semblaient être responsables de ces cicatrices qu’elle lui découvrait mais ne voulait pas le lui dire de cette façon là. Elle avait saisi le message, nul besoin de plus de précisions s’il ne le désirait pas et si celui lui faisait du mal de le dire clairement. Ce qu’elle avait besoin de comprendre c’était les circonstances de son départ, n’ayant aucune idée de la chronologie de ces événements et pourtant en trois ans il avait l’air de manquer tout un tas de choses.

« Tu t’en es sorti parce que tu es fort Stighr, il est temps que tu t’en souviennes et là-dessus je suis immensément fière de toi.»

Ils avaient toujours eu besoin d’avoir leur revanche sur le destin, ils avaient beaucoup encaissé alors savoir qu’il était revenu ne l’avait donc pas étonnée.

« On t’a entrainé de force hors de Skogen c’est ça ? Sont-ils encore un ennui pour toi ces gens là? »

Si cela était le cas, Marsilía désirait y faire face à ses côtés, quitte à ce que cela finisse en bain de sang pour en laver ses plaies.











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Sujet: Re: I've got a hangover (Marsilia & Stighr)   I've got a hangover (Marsilia & Stighr) - Page 2 Empty- Jeu 1 Juin - 12:15

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flashback // Marsilia & Stighr




Les mots lui faisaient un mal de chien, à sortir. Tout plus difficiles les uns que les autres, ils étaient pourtant une peine nécessaire.  Il sentait la boule se former dans sa gorge à mesure qu'il parlait, et soudainement, une vague de nausée. Est-ce que c'était seulement le coup d'avouer ses faiblesses auprès de celle qui ne devait pas les voir ? Ou est-ce que c'était aussi la remontée de toutes ces mémoires qu'il s'était fichtrement obstiné à oublier ? Sans doute un peu des deux, songea-t-il. Il sentait sur sa joue la cicatrice brûler encore comme au premier jour, dans un feu ardent qui marquerait à jamais son visage aux yeux de tous ; parce que c'était ça, la première chose que chacun verrait de lui : une balafre sur les tempes. Il espérait qu'on la croie surtout vestige d'une guerre passée, mais sans grand espoir toutefois. Remonter ces souvenirs d'autrefois lui tordait les entrailles, dans une douleur qu'il ne pouvait exprimer. Être fort, oui, il fallait l'être pour Marsilia, comme toujours. Pouvait-il seulement arrêter son récit là pour reprendre une vie et redevenir celui qu'il voulait être..?

Cette histoire lui avait longuement rongé les entrailles, et aujourd'hui, alors qu'elle refaisait surface, Stighr se rendait bien compte que les choses n'étaient pas prêtes d'être réglées. Cet homme qui lui avait infligé ça, qui avait brisé ses côtes et sa mâchoire sous des coups répétés pour un peu d'orgueil, il habitait encore ici, à Skogen. C'était un petit village, et nul doute que la nouvelle du retour de l'homme que l'on croyait mort ferait bien vite le tour de la cité : et bien trop tôt, ce bourreau-là reviendrait à la charge pour lui faire la peau. Stighr soupira, fuyant encore et toujours le regard de son ami. Oh, il n'était pas fier, et sa dignité depuis longtemps enfouie tout au fond de son cœur n'aidait pas à ce qu'il assume de lui raconter cet incident. Il sentait toujours son cœur bouffé de l'intérieur ; et la honte et la souffrance qu'il voulait seulement oublier. Mais ce récit devait se terminer, avant qu'il ne trouve enfin le réconfort trop attendu, s'il était encore capable de le trouver.

Il n'avait pas envie de rentrer dans les détails sur ce moment-là ; il avait déjà dans le cœur bien plus de rancœur qu'il n'en fallait pour haïr, et il n'avait aucune envie d'attiser à nouveau cette haine, animée seulement par la souffrance et la douleur. Il avait mis longtemps à s'en remettre, de ses blessures : parfois encore il pouvait les sentir quand il était en mauvaise posture, mais c'était supportable. Il passa donc sur ce moment de l'histoire, ne désirant pas aggraver son cas en remontant d'autant plus de choses qu'il ne pouvait s'en contenter. « Par les dieux, j'aurais préféré perdre connaissance plus rapidement, mais j'avais l'air de vouloir m'accrocher. Ils ont eu raison de moi, je pense qu'ils me croyaient mort, sans doute même : ils se sont contentés de me charger à l'arrière d'une charrette avec pour seules directives de me larguer en plein milieu de la forêt, assez loin d'ici pour qu'on ne soupçonne personne dans le coin pour ce meurtre-là, voir même qu'on ne retrouve pas le corps. » Il marqua une pause, comprenant qu'il venait de sortir des choses tellement difficiles et que, d'une certaine manière, ça ne soulevait aucun poids ni n'apportait aucun réconfort. Il avait toujours le cœur en bris de verre, et la mâchoire sensible sous la nausée. Mais il devait assumer, et il ne pouvait simplement arrêter là, par après autant d'efforts pour s'y replonger.

« J'ai dû mettre quelques temps avant de reprendre vraiment connaissance, mais je suis descendu au sud, j'étais assez proche de Solstheim et je ne pouvais ni faire marche arrière, ni voyager plus longtemps. » Il ne savait pas à quel point il était capable de lui raconter ça, ni même à quel point elle serait capable de le supporter, mais il le fallait bien maintenant que les engrenages étaient mis en route. « J'avais pas grand chose pour moi, j'ai pas.. osé demander de l'aide. Alors je suis resté dans un coin de la cité pendant un long moment, à geler sous le froid pour mendier mon pain. J'avais plus tellement la notion du temps, je sais juste que.. C'était long »






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Sujet: Re: I've got a hangover (Marsilia & Stighr)   I've got a hangover (Marsilia & Stighr) - Page 2 Empty- Jeu 1 Juin - 13:26


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Stighr ne répondit pas directement à sa question, continuant son récit afin de lui répondre à sa manière et alors elle comprit de manière indirecte qu’il ne s’était pas débarrassé de ces gens là. Ils pourraient alors potentiellement venir leur attirer des ennuis mais Marsilía serait là pour l’aider à se battre contre leur menace. Si par malheur ces gens là revenaient le voir, elle allait se faire un plaisir de les tuer un par un pour les faire payer. Stighr avait été victime d’une injuste machination à son encontre et il avait alors subi tout cela pour rien au final – ce détail là était sans aucun doute ce qui l’agaçait le plus. Puis il avait été contraint de rejoindre Solstheim où apprendre qu’il avait fini dans les rues à mendier fut tout aussi douloureux que le reste. Si on le lui avait dit, elle aurait accouru pour le sortir de là, elle l’aurait emmené avec elle loin de la misère pour lui offrir la vie qu’il méritait. C’était dur pour elle d’entendre tout ça parce qu’il véhiculait dans son esprit de ces images qu’elle n’aurait jamais voulu imaginer de lui. Alors elle comprenait l’état d’esprit dans lequel il devait s’être retrouvé, cette impression d’avoir tout perdu et de ne jamais pouvoir arranger les choses. Il avait dû perdre une bonne partie de sa confiance en lui et elle mesurait alors l’étendue de ces choses à revoir ou à retravailler avec lui. Elle allait sans doute commencer par le remettre au combat, lui redonner des bases et mettre à sa disposition les enseignements dont elle avait bénéficié avec son maitre d’armes de Skogkatt. Cela allait déjà sans doute beaucoup m’aider et le motiver à avancer. Aussi quand il aurait trouvé un travail, cela allait lui occuper l’esprit et lui redonner foi en lui en ayant des responsabilités tout en contribuant à leur bien être commun.
Voilà, c’était dit, Marsilía avait finalement le fin mot de l’histoire et comprenait que cela ait pu être difficile pour lui de venir la retrouver en s’échappant jusqu’à Skogkatt tout comme c’était douloureux de lui raconter ces années misérables qu’il avait passées.

« Tu as été courageux et fort, je te reconnais bien et je suis contente que tu sois finalement revenu. Nous prendrons le temps pour toi, mais tu peux souffler maintenant, tu es chez toi et je suis là. »

La jeune femme embrassa sa joue, lui offrant une énième et tendre étreinte dans laquelle elle lui montrait qu’elle était de tout cœur avec lui ; ce n’était pas de la pitié mais de la compassion, de l’affection qui visait à lui faire entendre qu’il n’était pas seul à tout affronter. Les jours ne pourraient qu’être meilleurs désormais et elle avait hâte de suivre ses progrès, l’encourager et surtout revoir son joli sourire. Par tous dieux que cela lui avait manqué, de l’entendre rire et le voir épanoui. Là ce n’était clairement pas le cas mais elle savait qu’il était en bonne voie pour redevenir lui-même, voire même en mieux car il apprendrait de cette histoire.

« Tout ceci fait parti de toi maintenant, sers t’en pour devenir encore plus fort. Les dieux t’ont mis à l’épreuve, mais moi je crois en toi, tu leur clouera le bec.»

Desserrant son étreinte elle vint tenir son visage entre ses mains pour le forcer à lui faire face. Elle ne voulait pas qu’il essaye encore de la fuir du regard, parce qu’il n’avait pas à avoir honte devant elle. Ils s’étaient toujours plus ou moins tout dit, du moins Stighr était assurément la personne qui la connaissait le mieux avec qui elle n’avait jamais d’apriori sur ce qu’elle voulait lui dire – il ne la jugeait pas, il était bienveillant et attentif et conserver ce dialogue là lui était très important car c’était comme ça qu’ils avaient réussi à construire ce petit refuge dans lequel ils se sentaient bien.

« Je te remercie de m’avoir raconté tout ça, ça me permet de mieux te comprendre et de mieux t’aider. »

Un fin sourire rassurant étira doucement ses lèvres. Elle l’observait avec une grande tendresse mêlée à sa constante inquiétude le concernant. La tristesse mettrait un temps à s’estomper, mais le retrouver était avant tout une joie immense.

« Nous irons faire un sacrifice aux dieux et après nous ne parlerons plus de passé mais seulement d’avenir. »

Elle soupira doucement, continuant de caresser ses joues avec ses pouces et voulait voir la détermination de nouveau froncer ses traits. Il y aurait un long travail pour l’en persuader mais l’espoir devait briller dans ses iris glacés.











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Sujet: Re: I've got a hangover (Marsilia & Stighr)   I've got a hangover (Marsilia & Stighr) - Page 2 Empty- Jeu 1 Juin - 15:49

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flashback // Marsilia & Stighr




Voilà, c'était dit, et finalement, il avait l'impression d'enfin sentir ce léger poids s'enlever de son cœur : un pas en avant, tout petit certes, mais c'était déjà ça et il était rassuré de voir dans les yeux de Marsilia qu'il y avait bien plus de fierté qu'il ne l'aurait imaginé. Elle le disait fort, elle le disait courageux : si lui ne voyait rien de tout cela, il était en revanche prêt à prouver ses motivations auprès de la jeune femme. Cela prendrait du temps, mais il savait maintenant que le temps était aux maux les plus durs le meilleur remède. Et il savait aussi qu'avec son aide, il serait capable de beaucoup. Il l'avait retrouvée, maintenant, et elle jurait qu'elle serait là pour lui. D'une certaine manière, c'était ce dont il avait le plus besoin, et il ne la laisserait jamais plus partir du village sans être là, à ses côtés, où qu'elle aille. Parce que c'était leur deal et qu'ils avaient mis un certain temps avant de comprendre, l'un comme l'autre, que leurs chemins ne cesseraient jamais de s'entrecroiser.

Le visage du guerrier, qui avait peu à peu perdu sa contenance, aurait du mal à retrouver cette flamme vivace qui brûlait au fond de lui, qui lui donnerait envie de tout recommencer, de sourire à nouveau et de vivre la vie qu'il se serait choisi. Alors bien sûr, ils avaient déjà des plans futurs, l'aboutissement d'un long travail pour Marsilia et d'un terrible voyage pour lui : mais Stighr savait que la proposition de la jeune femme l'aiderait à trouver un nouveau point de départ. Il n'avait jamais rêvé à un destin grandiose, ni même à devenir un homme de valeur ou encore seulement à accomplir quelque chose dans sa vie ; pour le moment, ses principales préoccupations avaient été de survivre, de braver ce que les dieux lui envoyaient dans la face.

« Les dieux, j'ai bien failli croire qu'ils m'avaient définitivement abandonné » maugréa-t-il gentiment, un sourire nerveux sur les lèvres. Oh, ça, il savait que s'il avait eu plus de force dans ces moments-là, il ne se serait pas gêné pour insulter les dieux. « Mais depuis, je t'ai retrouvée, et je sais alors qu'ils m'ont mis sur ton chemin, et que ce n'est pas un hasard. » Le jeune homme se pencha alors vers Marsilia pour glisser un baiser sur sa joue, se levant du lit avec un grognement qui accompagnait les maux dus à ses excès de la veille. Il ne répondit pas à ses remerciements, à vrai dire, si les mots avaient passé ses lippes, il n'était pas fier qu'elle sache désormais. Mais elle serait plus à même de l'aider, de lui sortir la tête hors de l'eau. L'idée d'un sacrifice ne le réjouissait pas spécialement, mais il savait qu'il fallait rendre honneur aux dieux si ils souhaitaient être bénis d'une existence un tant soit peu meilleure que leur passé.

Stighr sentit soudainement le vent frais alors qu'il s'était enfin tiré des couvertures du lit, aussi, il ne tarda pas à revêtir une tenue plus adaptée pour pouvoir braver le froid de l'extérieur. « On va aller dans la forêt, sur la colline au nord il y a un autel » Le guerrier acheva de nouer les ceintures qu'il portait à sa taille, couvrant alors ses épaules d'une épaisse fourrure qui lui tiendrait bien chaud. Il attrapa aussi son épée, qu'il préféra garder à la main, bien qu'il ne voulait pas rester bien longtemps dans les rues. Il songeait secrètement à retrouver cet homme qui avait pourri sa vie, mais n'était pas encore tout à fait prêt pour ça. L'homme attrapa alors la main de Marsilia, et ils sortirent tous deux de leur masure. Il se baissa pour attraper une poule au devant de leur porte, prenant un instant pour l'observer. « C'est pas une poule du voisin, ça ? » demanda-t-il, lui qui connaissait leurs animaux et qui n'avait pas souvenir d'en avoir acheté une pareille. « Sans doute que si, on priera pour lui aussi alors » Et ils prirent le chemin de la colline, bordé par les arbres et à l'abri des regards, la poule sous le bras.






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