QUELLE EST TA POSITION PAR RAPPORT À TON JARL ET TON ROI ? ≈Le roi est un homme qui ne fera pas long feu s'il s'obstine dans sa ligne de conduite décadente et molle. Mon travail est de le garder en vie, pas de le conseiller, mais il ne fait aucun doute qu'il gagnerait à moins s'inquiéter de faire plaisir à son peuple et plus à mener la barque à proprement parler. Malgré tout c'est lui le roi et tant que tel, je me dois de le respecter et de le protéger.

EN QUOI FAIS-TU HONNEUR AUX DIEUX EN ÉTANT VIKING ? AS-TU EU À FAIRE DES SACRIFICES EN LEUR NOM ? ≈ Je fais honneur aux dieux en respectant nos traditions les plus anciennes. Je suis présents lors des divers rituels publics, mais ne les oublie pas dans le privé lorsque je dois leur demander d'influencer mon destin ou de me prêter une part de leur force. Lorsqu'on est un guerrier, il est indispensable d'être bien vu de nos divinités, les mettre en colère n'est jamais une bonne idée, sans quoi on peut être sûr de ne pas profiter longtemps de son existence.

QUEL DESTIN PENSES-TU QUE LES DIEUX ONT CHOISI POUR TOI ? QUELLE EST TA PLUS GRANDE CRAINTE QUANT À TON AVENIR ? ≈ Les Dieux ne m'ont sans doute pas donné le meilleur départ possible, mais ils m'ont aussi donné les capacités de surmonter les obstacles. J'attends de grandes choses de ma vie, j'aspire à la reconnaissance de mon nom, de mon talent et de mon travail. Ma seul crainte est de me retrouver du mauvais côté de l'Histoire lorsque celle-ci frappera à notre porte.

I. Son père était un guerrier sans peur, téméraire et un père dur, mais juste. Il est mort avant que Freymar soit considéré comme un homme, mais celui-ci a toujours puisé dans son souvenir l'inspiration pour atteindre ses objectifs.

II. Sa mère a maintenu la maison à flot à la force de ses poignets à la mort de son père. Dans un village ou la criminalité existe en grande proportion, elle a su se faire suffisamment respecter pour n'être que rarement inquiétée. Il fallait au moins une femme comme elle pour attirer le regard de son père.

III. Son frère a beau être l'aîné, il n'a jamais eu d'autre ambition que de protéger leur mère et leur terrain lorsque leur père est mort. Loin d'égaler les guerriers qui s'entraînent à la confrérie de Skogkatt, il avait suffisamment appris auprès de leur père pour manier convenablement une hache, lorsqu'il ne s'en servait pas pour couper du bois. Freymar et lui ne se sont pas séparés en bons termes, étant trop rancunier pour lui pardonner ses dernières paroles pleines de rudesse.

IV. Freymar n'a jamais aimé Skogkatt et a toujours rêvé d'aller vivre ailleurs, quel qu'en soit le moyen. Cependant, il avait également envie de suivre les traces de son père pour amasser gloire et richesse. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé postulant pour la Svart Brotherhood dès ses treize ans.

V. Freymar n'était au départ ni le meilleur, ni le pire des futurs guerriers de la Svart Brotherhood, mais c'est à force de travail acharné et d'entraînement intensif qu'il se hissa parmi les guerriers les plus habiles. Le fait qu'il ai du particulièrement souffrir pour en arriver où il est contribue au fait qu'il se sente si fier de lui-même et de ce qu'il a accompli.

VI. Au bout de quatre ans à la Svart Brotherhood, Freymar pouvait affirmer que cet entraînement était la chose la plus déplaisante qu'il ai eu à faire de sa vie, mais aussi que le jeu en valait largement la chandelle. En tout cas, c'est ce qu'il se disait une fois dans le convois en direction de Solstheim, en compagnie des meilleurs parmi les meilleurs, serrant dans sa main une amulette en os offerte par sa mère.

VII. On lui avait déjà parlé de la capitale lorsqu'il était plus jeune, mais rien n'aurait pu réellement le préparer à la vision de cette ville. Bien plus vaste que son village natal, la capitale dégageait une impression de grandeur et de santé qui n'avait rien à voir avec le misérable village dont il était issu. Lorsqu'il mit les pieds dans le palais du roi, il pu véritablement mettre une valeur sur l'entraînement qu'il avait subi, pour le prestige que lui apporterait de travailler ici.

VIII. Bien vite, Freymar se mit en devoir d'explorer la ville pendant les heures où il n'était pas de service, voulant découvrir ses secrets et mieux s'imprégner de l'atmosphère de Solstheim. Quel garde ferait-il s'il n'était même pas au courant de la disposition de la ville dans laquelle il se trouvait ? C'était tout du moins l'excuse qu'il se donnait pour goûter à tout ce que Solstheim pouvait lui offrir.

IX. Bien qu'il ne se souciait pas spécialement de la politique au départ, il lui apparu en grandissant et en s'y intéressant de plus prêt que le roi n'était pas vraiment un homme sur lequel le peuple pourrait compter pour apporter grandeur et gloire. En tant que simple garde, il pouvait parfois entendre certaines conversations, se trouvant sur les lieux en tant que protecteur et finit par être convaincu qu'il était devenu le garde royal d'un homme visiblement incapable de s'affirmer en tant que roi.

X. Par les temps de paix qui courent, le travail de Freymar est suffisamment plat pour qu'il s'y ennui, mais pas assez pour qu'il se repose. Ses envies de gloire étant toujours bien présentes, il en venait presque à espérer que quelqu'un vienne tenter de renverser le roi afin d'avoir l'occasion d'inscrire son nom dans l'Histoire.

XI. Il ne pense que très rarement à son village natal et encore plus rarement en bien. Au cours de sa trentième année, il apprit par un messager que sa mère était morte à cause d'une maladie que les guérisseurs n'avaient pas réussi à arrêter. Sachant qu'il n'arriverait jamais à temps pour les funérailles de sa mère, il ne tenta pas de faire le déplacement, mais honora son souvenir comme il se le devait depuis Solstheim.

XII. Ça n'est qu'un an plus tard, à la suite d'un rêve particulièrement frappant, qu'il se décida à se rendre sur la tombe de sa mère. On le laissa s'y rendre, Freymar étant un guerrier exemplaire qui servait bien son roi, mais il su avant même de s'y rendre que son frère n'allait certainement pas se montrer accueillant.

XIII. En effet, Freymar du se confronter à la colère de son aîné lorsqu'il revint dans ce village de bouseux qui les avait tous les deux vu naître. Celui-ci lui reprocha de ne jamais s'être inquiéter de la santé de leur mère, de ne jamais avoir envoyé de message, de ne jamais être revenu, tout simplement, mais Freymar était trop fier pour supporter une avalanche de reproche. Le ton monta entre eux et ils en serrait venu aux mains si dans un éclair de lucidité, l'aîné n'avait pas tout simplement lâché l'affaire avec dégoût, déclarant que leur mère n'aurait pas souhaité les voir ainsi. C'est la dernière fois que Freymar aperçu son frère, puisque celui-ci se claquemura dans la maison de leurs ancêtres jusqu'à son départ.

XIV. Enfin devant la tombe de sa génitrice, Freymar resta pourtant muet. Il avait toujours la rage au ventre à cause de son frère, mais était étreint de culpabilité à cause de la justesse de ses mots. Il ne pu que s'excuser bien tardivement devant la pauvre sépulture à laquelle cette géante de femme avait eu le droit et déposer un présent à son intention. Il se souvenait sans peine que contrairement à son frère, elle l'avait encouragé à partir pour faire sa vie ailleurs.

XV. Son retour jusqu'à la capitale se fit sans encombre et c'est avec un certain soulagement qu'il reprit son poste. Se rendre compte de la vie à laquelle il avait échappé ne rendait son existence que plus douce. Il avait effectué son devoir auprès de ses ancêtres et n'avait plus qu'à se charger de ne pas les décevoir.

nombre de points à répartir : 28 points. (donnés par le staff)

force : ☐☐
vitesse : ☐☐☐☐☐
agilité : ☐☐☐
résistance : ☐☐
discrétion : ☐☐☐☐☐
stratégie : ☐☐☐
combat corps à corps : ☐☐
combat armé : ☐
chasse : ☐☐☐