INVENTAIRE : - son bouclier rouge des systr rauðr
- sa lance tout en métal, gravée de runes protectrices, qu'elle utilise de manière atypique
- une épée
- plusieurs cuirasses
- des tenues de combat
- quelques robes
the giantess of Isenseg
commander of shieldmaidens
the most merciful and stern
there's a warrior.
FEUILLE DE PERSONNAGE. compétences :
Sujet: The gods will always smile on brave women (systr rauðr) - Dim 11 Nov - 21:56
( The gods will always smile on brave women)
These tragic figures, Women of gold, Stalked the battle field, In times of old.
Commandante des systr rauðr. Deux mois déjà. Qui aurait pu prédire que l'enfant bagarreuse d'Isenseg finirait à ce poste ? Elle, Jórunn, la demi-jötun, la briseuse de nez, la jumelle amputée, la sans cœur ? Sûrement pas elle. Bien sûr, elle rêvait d'appartenir à la sonorité depuis l'enfance mais pas d'en prendre la tête. Même dans ses rêves les plus fous, elle ne l'avait pas souhaité car elle ne voulait pas de cette responsabilité. Elle n'avait pas l'étoffe d'un chef. Et pourtant... Pourtant elle se tenait dans ce siège, occupé avant par Freydis l'avisée et encore avant par Sigrid la vaillante. Élue par le conseil des anciennes. Ce jour-là elle avait ressenti ce que le nouveau jarl pouvait ressentir quand la völva posait la main sur son épaule. Aucune magicienne n'avait annoncé devant une assemblée qu'elle était l'élue mais les sœurs rouges l’avaient nommé et peut-être les Ases et les Vanes se réjouissaient de cette promotion. Les dieux souriaient toujours envers les femmes courageuses. Brave, elle l'était et elle devait l'être encore davantage pour endosser cette nouvelle responsabilité. Elle allait être une bonne commandante, mener la sonorité plus loin que ses prédécesseurs et sa récompense serait de mourir emmenée par les valkyries, comme dans la vision de la prophétesse. Si cette glorieuse fin était la sienne, si elle voulait qu'elle se réalise, elle devait faire taire ses doutes et agir.
La géante d'Isenseg ne pouvait pas agir seule. Elle était la commandante d'un groupe de femmes guerrières et elle devait diriger ses troupes. Depuis sa nomination elle allait enfin prendre une décision. Elle allait nommer sa seconde. L'évidence même était de choisir Frida. Sa chère Frida. C'était sa confidente et sa vieille amie qu'elle voulait à ses côtés pour l'épaule et la soutenir. Mais elle devait faire mieux. Il lui fallait plus qu'une amie pour son projet. C'est pourquoi elle allait innover et prendre non pas une mais deux secondes. Son choix s'était porté sur Rúna. Femme d'expérience, redoutable combattante et volonté inflexible. Elle avait besoin d'elle pour son parcours mais aussi à cause de son nom. Lund. Sœur du godi Makvart et du commandant de la Svart Brotherhood Vikart. Si quelqu'un pouvait plaider leur cause, c'était elle. Enfin il y avait Dalia. Celle qui avait tendu la main à une toute jeune fille de dix-sept ans, brisée par la mort de sa sœur et pleine de rage. Sa gentillesse avait brisé sa carapace. Dalia savait s'y prendre avec les nouvelles, surtout les plus jeunes. Parfaite pour être l'entraîneuse en chef des plus jeunes recrues. Elle avait besoin de ces trois piliers pour mener à bien son plan. Parce que ce n’était que le début. Leur acceptation était la première étape.
La commandante avait revêtu une tenue d'entrainement et coiffé ses cheveux en une natte. Comme à l'accoutumée. Pourtant en voyant son reflet, brièvement, elle avait entraperçu une nouvelle personne. Une version plus déterminée d'elle-même. Puis elle avait pris place dans la grande salle et avait fait mander Frida, Rúna et Dalia. Elles entrèrent toutes les trois ensembles. Peut-être avaient-elles échangé quelques mots avant, s'interrogeant sur la raison de cette entrevue.
« Merci d’être venues. Avant toute chose, je vous demande de me pardonner. L’abdication de Freydis fut un choc pour nous toutes et… »
Elle marqua une pause. Quand leur ancienne commandante avait annoncé son départ pour un village éloigné afin de prendre soin de sa sœur malade, Jórunn l’avait vécu comme un violent abandon. Réaction égoïste, elle en était consciente. Elle ne voulait pas que Freydis renonce à son poste et qu’elle s’éloigne d’elle. Mais elle n’avait pas le droit de la retenir et elle comprenait son choix. Freydis partait l’esprit tranquille, disait-elle, parce que Jórunn lui succédait. Elle l’avait prise sous son aile et l’avait formée à prendre sa suite. La jeune femme n’avait rien vu venir.
« Il m’a fallu du temps pour accepter ma nouvelle condition mais en prenant ce temps j’ai abusé de votre patience et de votre confiance. J’ai de grands projets pour la sororité et j’ai besoin de vous. Frida, j’ai su dès ma nomination que je te voulais à mes côtés. Parce que tu es ma plus proche amie et que j’ai en toi une confiance sans limite. Cependant pour mon projet, j’ai décidé de prendre deux secondes. Rúna, ton expérience et ta force de caractère me sont indispensables. Je ne vous cache pas que ton lien de parenté avec le godi de Soltsheim et le commandant de Svart Brotherhood pourrait, je l’espère, jouer en notre faveur. Dalia je souhaiterais que tu prennes en charge l’entraînement des plus jeunes recrues et que tu uses de tes compétences pour enrôler de nouvelles filles dans nos rangs. »
La skjaldmö n’en montrait rien, sous son masque de chair, mais elle était anxieuse. Elle craignait que ses idées soient mal reçues. Frida pourrait-elle se vexer de devoir partager le rôle de seconde avec une autre ? Rúna se sentirait-elle offensée et penser n’être utilisée que pour son nom ? Dalia se considérerait-elle comme exclue du trio qu’elle souhaitait créer ? Et elle ne leur avait pas encore exposé son projet. Qu’en penseraient-elles ? Pure folie ? Une insulte envers la mémoire de leur fondatrice ?
« A présent je vais vous parler de mes ambitions pour les systr rauðr. Je n’éprouve aucun intérêt pour la Svart Brotherhood. Ils ont méprisé notre sororité avant même sa création et ils ont continué depuis. Je pense qu’il est inutile d’espérer leur reconnaissance. Nous n’en avons pas besoin. Ce qu’il nous faut c’est l’appui des godar et du jarl. Je suis prête à demander au thing un vote pour demander un statut officiel. Je sais déjà que deux godar pourraient nous apporter leur soutien et j’espère que le jarl saura se laisser convaincre. »
Jórunn espérait que Silke soutiendrait cette demande et qu’Ingvar honore son engagement. Frida pourrait peut-être se charger de persuader Skarf et elle appuya son regard sur cette dernière quand elle évoqua le nouveau jarl.
« Je souhaite aussi demander à ce que les systr rauðr, en tant de combattantes aussi émérite si ce n’est plus que les membres de la Svart, puissent avoir elles aussi des armes en acier. Ce privilège réservé à la Svart n’a plus sa place. Mes sœurs, qu’en pensez-vous ? »
INVENTAIRE : son épée qu'elle a nommé bylgja (vague) ≈ son bouclier aux couleurs rouge sombre des systr rauðr qu'elle porte fièrement ≈ un pendentif en fer qu'elle portait lorsqu'elle a été retrouvé bébé sur le rivage d'isenseg, seule souvenir de sa famille biologique ≈ une sculpture en forme de bateau faite par son père adoptif, rolf.
VICTORY OR VALHALLA.
whatever you are physically, male or female, strong or weak, ill or healthy, all those things matter less than what your heart contains. if you have the soul of a warrior, then you are a warrior. all those other things, they are the glass that contains the lamp, but you, you are the light inside.
there's a warrior.
FEUILLE DE PERSONNAGE. compétences :
Sujet: Re: The gods will always smile on brave women (systr rauðr) - Jeu 22 Nov - 16:50
The gods will always smile on brave women (systr rauðr)