QUELLE EST TA POSITION PAR RAPPORT À TON CHEF DE KYN ET AU JARL ? ≈ Je ne vais pas vous mentir, les affaires des grands ne m'ont jamais vraiment intéressés et, ne m'intéresseront probablement jamais. La vie est agréable, je suppose que notre Godi, tout comme Jarl font du bon travail à leur postes. De mon côté, je mène mes affaires comme je le dois, personne ne vient me déranger, c'est tout ce qui compte. Ceci dit, si je dois donner un avis, si je dois VRAIMENT, en donner un j'entends, je pense qu'Igvar est … Un bon choix. Ce que je veux dire, c'est que c'est un homme de ce genre-là qu'il faut pour diriger pareil quartier, un fils de fogeron ne peut que comprendre comment un tel endroit fonctionne et, c'est une bonne chose. Certes, l'homme a un caractère difficile mais, je pense qu'avec une telle mentalité, il peut pousser les artisans que je qualifierai de … Comment dire ? Médiocre, à avancer et à se surpasser. Quant à notre jarl, difficile de dire quoi que ce soit, je ne le connais guère. Cependant, il a été choisi par les dieux, ce n'est probablement pas pour rien et, je pense qu'il fera un bon chef. Cependant, à première vue, il n'a pas l'air d'avoir l’étoffe pour diriger pareil endroit, semblant bien trop gentil et rêveur, j'ai bien peur qu'il se fasse marcher dessus un moment, avant de devenir l'homme qu'il doit devenir. Cependant, une fois ce rôle endossé parfaitement, je gage qu'il sera un grand chef. Cependant, ce ne sont-là que ce que j'entends, dans les rues ou à la taverne.

EN QUOI FAIS-TU HONNEUR AUX DIEUX EN ÉTANT VIKING ? AS-TU EU À FAIRE DES SACRIFICES EN LEUR NOM ? ≈ Je pense que, honorer les dieux, c'est avant tout un mode de vie, des habitudes à prendre. Comme mon père et, son père avant lui, je fabrique des armures, pour permettre aux combattants de notre ville de combattre plus efficacement lors des raids, massacrer plus de nos ennemis, piller plus de choses. N'est-ce pas là une participation active à tout cela ? Bien entendu, je participe aux excursions, c'est … C'est dans mon sang, voyez-vous, enfant, j'aurais voulu être scalde, raconter épopées et merveilleuses découvertes, malheureusement, les dieux en ont voulu autrement et, je me contente de vivre et voir de mes yeux ces choses. Quant aux sacrifices, je me contente des animaux, je n'ai jamais eu la nécessité de plus grosse offrande à nos dieux.

QUELS MURMURES SE TISSENT SUR TON PASSAGE ? ≈ L'on raconte qu'il se plaît à séduire les femmes mariées, usant de son charme et de ses mots pour briser des couples et des cœurs.

L'on raconte aussi qu'il s'est senti soulagé de revenir de ce fameux raid, veuf. Certains disent que leur couple battait de l'aile et, il semblerait que tout cela soit fort bien tombé.

La dernière rumeur sur lui concerne son esclave, une sublime brune ramené d'un de ses raids qui lui sert de vendeuse et d'assistante dans son travail. Bien traitée, nourrie et soignée, on raconte qu'il ne l'a jamais touchée, que cela soit pour la battre ou la chevaucher.

QUEL DESTIN PENSES-TU QUE LES DIEUX ONT CHOISI POUR TOI ? QUELLE EST TA PLUS GRANDE CRAINTE QUANT À TON AVENIR ? ≈ Pour être tout à fait franc avec vous, je doute fortement que les dieux aient de quelconque plans pour moi, du moins, rien de grandiose. Je ne suis rien, ni personne, un simple artisan. Loin d'être un chef-né, ni le meilleur combattant, ni même un fin stratège, les futures génération n'auront pas la moindre idée de qui j'aurais pu être. Aucun Scalde ne sera là pour conter mes louanges et faits d'armes. Non, il est certain que je mènerait une vie simple et oubliable, pour le reste de mon existence. Quant à ma plus grande peur … Je dirais de perdre ma fille. J'ai déjà beaucoup perdu et, j'ignore ce qu'il adviendrait de mon esprit après une perte supplémentaire. Je suppose aussi que lui en trouver une nouvelle, serait une bonne chose mais, vu comment vont les choses, je suis loin d'être en veine et, il est fort à parier que pareille chose n'arrive jamais.

CE QUE TA NORNE POURRAIT TE RÉSERVER, OU LES DIEUX DÉCIDER ≈
- La mort de sa fille restante.
- Un nouveau mariage, synonyme de renouveau.
- Qu'il soit appelé pour travailler des maisons importantes de l'île.

Lorsqu'il était plus jeune, Úlfljótur aspirait à devenir scalde, voulant s'éloigner de la tradition familiale. Il appréciait pouvoir vivre de poésie et de contes en tout genre, vivant sur la route pour instruire ou tout simplement donner les nouvelles du monde à travers ses vers. Malheureusement, le bambin de trouva guère de maître, pour lui enseigner, ce qui le força à apprendre le métier d'armurier, perpétuant les arts de sa lignée, en apprenant à son tour le métier d'armurier ce qui, vous l'imaginerez, ne l’intéressa guère les premières années. • Son père ne lui a pas seulement appris à créer des armures de toute pièce, il lui a aussi inculqué tout ce qu'il y avait à savoir sur les dieux, leur histoire, mais aussi le maniement des armes. Amené comme le plus grand nombre à partir en raid, il était vital que le bambin soit capable de se défendre et, c'est pour cela qu'il lui confia, dès son plus jeune âge, une épée courte. Type d'arme qui semblait parfaitement convenir à sa stature, relativement petite, surtout en comparaison aux autres gamins de son âge. Avec les années, notre ami devint un bon combattant, capable de survivre à de nombreuses batailles, contrairement à certains, qui se pensaient bien supérieur. Lui, n'a jamais eu aucune prétention, ni d'être le meilleur, ni le plus meurtrier, ni rien d'autre, se contentant de vivre et survivre, voulant ramener chez lui de quoi subvenir aux besoins de sa famille. • Sa femme, Helga, il l'a connu dès son plus jeune âge. Voisine directe de la famille, elle lui a toujours beaucoup plu et, de fil en aiguille, en grandissant côte à côté, ils finirent par devenir amis, amants pour finalement se marier. Ce fut sans nul doute le plus beau jour de sa vie, pouvait-il rêver meilleure épouse ? Belle, intelligente, combative et capable de lui donner des enfants, tout en acceptant d'apprendre le travail d'armurier. Non, notre ami n'aurait jamais pu imaginer mieux. Alors, lorsque celle-ci perdit la vie, lors d'un raid, Úlfljótur fut complètement abattu. Pour être tout à fait franc, s'il n'avait pas eu sa chère fille, la vie n'aurait plus eu le moindre sens. Sa perte fut si douloureuse que, sur l'instant, l'armurier perdit le contrôle, total, se laissant aller à une tempête de haine, de colère et de noirceur, brisant les lignes, sans réfléchir pour abattre le plus d'ennemis, voulant se venger, d'une bien étrange manière. Malheureusement, malgré les morts qu'il laissa sur place ce jour-là, cela n'arrangea pas, ne serait-ce qu'un peu, ce puits sans fond qui avait élu domicile en son sein. • N'ayant pas eu la chance d'embrasser la carrière qu'il voulait, Úlfljótur eut cependant l'occasion d'apprendre l'art de la musique et, plus spécifiquement comment jouer du luth. En ceci réside une de ses plus grandes passions, si ce n'est la plus grande, d'ailleurs, après son travail. Il jouait souvent pour sa femme, si bien qu'il se demande même, parfois, si la chose n'a pas aidé à faire chavirer son cœur, à force. Cet instrument servit aussi à sa jeune fille, pour lui jouer des berceuses lorsque le sommeil n'arrivait pas, tout comme il lui servit, d'une certaine manière, avec son esclave, dans les débuts. Ne parlant pas la même langue, notre ami espérait que ce qu'on disait sur la musique puisse être un vrai : un langage universel. Notre ami n'avait pas la moindre mauvaise intention à son encore et, il espérait que des morceaux doux et mélodieux puissent lui faire comprendre. Ainsi, au fil des années, l'armurier finit par en jouer quasiment tous les jours, plus particulièrement le soir, que ce soit autour d'un feu avec des compagnons et amis, ou tout simplement seul, chez lui. • Son esclave, il l'a auprès de lui depuis maintenant quatre ans, récupérée un an après la mort de sa chère et tendre. A vrai dire, il n'a jamais vraiment apprécié l'idée d'avoir un Thraell, tout comme son père. D'aucuns diraient qu'il est trop bon pour survivre dans ce monde mais, Úlfljótur, a toujours imaginé que les hommes et les femmes devaient naître et vivre libre. Pourquoi a-t-il pris cette femme auprès de lui alors ? Les mauvaises langues diraient qu'une femme d'une telle beauté ne pouvait qu’attirer les convoitises et … Là est le début de la vérité, en quelques sortes. Lors d'une attaque d'un village côtier, la famille de la belle fut massacrée et, celle-ci fut laissée à l'abandon, oubliée par ce dieu qu'elle semblait prier désespérément, tandis qu'un petit groupe de guerriers scandinaves s'approchaient d'elle, une lueur étrange dans le regard et, des idées qui ne laissaient aucun doute. Notre homme n'aurait su dire pourquoi elle, pourquoi à cet instant, probablement la mort encore douloureuse de sa femme, mais il intervint, décidant que cette femme était désormais sa propriété. S'étant particulièrement distingué durant ce raid, inspiré par cette haine et cette douleur qui coulait encore dans ses veines, sa réclamation sembla tomber dans les bonnes oreilles et, on lui laissa sa nouvelle esclave. Qu'on se le dise, les débuts furent difficile, tant et si bien que la jeune femme tenta de le tuer plusieurs fois, chose qu'il compris, d'une certaine façon. Cependant, avec les mois, la belle finit par s'adoucir, au fur et à mesure que lui prenait du temps pour elle, pour lui apprendre la langue et les coutumes de leur peuple, tout en s'occupant d'elle comme d'un membre de sa famille, veillant à ce qu'elle ne manque de rien, soit bien nourrie et habillée, ne souffrant jamais du froid ou de faim. Finissant par comprendre qu'elle aurait pu tomber sur bien pire maître que lui, elle finit par accepter son sort, ayant au final une vie bien plus agréable que dans son village où son cher oncle ne rêvait que d'une chose, profiter d'un instant de faiblesse pour la coincer, à l’abri des regards et des oreilles pour faire son affaire. Son maître ne lui fit jamais rien, même lorsqu'il rentrait ivre mort le soir, pas même une tentative de baiser volé ou une main aux fesses, se contentant plutôt de s'enquérir de sa propre soirée. Avec le temps, il lui confia parfois sa fille, lorsqu'il devait se déplacer dans un autre village, les comptes de la boutique et lui enseigna même son métier, afin d'en faire une assistante. • Bien que longtemps moqué, de part sa taille et sa stature, Úlfljótur finit par imposer le respect à ses pairs. Malgré sa facilité à s'emporter, notre ami laissa couler les jeux de mots et autre piques, écoutant son paternel à ce sujet, lui disant qu'il devait se montrer plus malin et leur prouver que cela ne faisait pas tout, la taille et les muscles. Alors, inlassablement, après la journée de travail, notre ami s'entraîna avec son père à l'art de l'épée. Ce qui lui manquait en force, il le comblerait avec une agilité et de la rapidité si bien que, au fil des années, il finit par prouver à tous et à toutes qu'il était un combattant, un vrai, qu'il ne ferait pas uniquement office de mascotte et que, malgré ces tares qu'on pointa du doigt, dans son adolescence, il était capable de tenir tête, voire de surpasser bon nombre de ses confrères. • Enfant, il ne voulait en aucun cas prendre la suite de son père, ne voyant pas l'intérêt de pareil travail. A vrai dire, il ne comprenait pas la raison d'être d'armures dans leur culture, certains que la plupart des vikings ne désiraient qu'une seule chose : mourir au combat. Alors, innocemment, Úlfljótur ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi porter une armure, si la finalité était de vouloir succomber aux blessures ? Son père étant un artisan reconnu de son vivant, le bambin put voir un grand nombre de gens venir le voir, pour tantôt le remercier, tantôt le féliciter de son travail. Nombreuses étaient les épouses, heureuses de voir leur mari revenir, ayant survécu en partie grâce à leur équipements. Nombreuses étaient les mères à pleurer de joie, en voyant leur fils revenir vivant de leur premiers raids. C'est en voyant cela que notre ami se décida à vraiment apprendre sérieusement cette discipline, espérant un jour avoir un talent se rapprochant de son paternel. Et puis, avec les années, cet art finit réellement par plaire au bambin, le travail de la matière, la minutie et la précision que cela pouvait demander sur certaines pièces. Cette tâche qu'Úlfljótur détestait finit par devenir sa plus grande passion, le faisant devenir plus que doué dans son domaine, tant et si bien qu'il aime à dire qu'il est le meilleur sur toute l'île. Chose dont il n'en a pas la moindre idée d'ailleurs, mais bon, cela ramène toujours des clients en plus, n'est-ce pas ? • Úlfljótur est un gaucher naturel. Cela peut sembler anodin, de l'annoncer ainsi mais, être fausse-patte a certains avantages au combat. La majorité écrasante de droitiers, fait qu'il est toujours plus difficile de se battre contre quelqu'un qui attaque d'angles quasiment inédits. Qu'on se le dise, cela l'a sans doutes aidé à survivre aussi longtemps durant les raids. Notre ami tenta, tant bien que mal d'apprendre le combat ambidextre et, même s'il en est relativement capable, il n'est malheureusement pas le plus à l'aise dans ses conditions, ne se servant de sa main droite pour attaquer qu'en dernier recours, préférant un bouclier dans cette main, voire même rien du tout, pour avoir une mobilité maximale. Cet apprentissage de sa main non-directrice fut cependant bénéfique à notre ami, dans son travail principalement. En effet, avec les années il fut capable de travailler des pièces presque aussi bien des deux mains, chose qui lui facilita énormément la vie. Voyez-vous, il arrive toujours un moment où plonger les mains dans une armure vous crée des angle-morts de votre main, un problème qu'il régla facilement avec cet apprentissage. • Se remarier, notre homme y pensa, plus d'une fois. Malheureusement, rares les femmes d'un âge semblable aux siens état célibataire, et, les veuves, cela n'est pas toujours aisé de les approcher. En effet, peut-être un peu trop conciliant, Úlfljótur attendit toujours beaucoup trop, pour faire le premier pas, voulant respecter une période de deuil raisonnable. Ainsi, l'armurier arriva toujours un peu trop tard, se faisant devancer par ceux qu'ils qualifiait d'irrespectueux. Malgré ce manque de respect, il semblerait que cette méthode fonctionnait. Même si une femme à la maison lui manquait terriblement, le spectre de son épouse planait toujours sur sa chaumière mais … Plus qu'une épouse, ce qui manquait à leur famille était une nouvelle mère pour sa petite fille, raison pour laquelle il tente de plus en plus de trouver quelqu'un, sans grande conviction ni espoir, ceci dit.

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