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 Le bon voisinage (Týldr)
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Sujet: Le bon voisinage (Týldr)   Le bon voisinage (Týldr) Empty- Ven 25 Aoû - 10:07


Le bon voisinage.
DATE DU RP. ≈ Fin de l’été 788
PARTENAIRES. ≈ Alec Thorkildsen et Týldr Víðarson
CONTEXTE DU RP. ≈ Týldr fait une visite de bon voisinage chez la famille d’Alec encore ébranlée par la mort du père qui a eu lieu l’année précédente.
copyright 2016.


Ragnhild regarde son aîné franchir la porte avec une lèvre fendue et le début d’une ecchymose s’étendant sur sa joue droite. De guerre lasse, elle ne dit rien. Le garçon n’a cessé de courir après les ennuis depuis leur déménagement forcé à Skogen. Elle avait espéré que cela passerait avec le temps, mais la mort de son mari au début de l'hiver n’a fait que jeter de l’huile sur le feu.

Il n’est pas mauvais pourtant. Elle en a la conviction. Il est seulement jeune et troublé. En l’absence du père, elle l’encadre de son mieux. Mais avec cinq enfants sur les bras, elle ne peut pas consacrer tout son temps à s’assurer qu’Alec reste loin des problèmes. Surtout qu’à 18 ans, c’est presque un homme et elle doit lui laisser sa liberté.

Au moins, il prend son rôle d’aîné au sérieux. Il accepte tous les boulots qu’il peut trouver et remet sans faute la totalité de son salaire à sa mère. Si la famille est encore à flot c’est grâce à lui, car ce n’était certainement pas la famille de son père qui va se fendre en quatre pour les aider maintenant que ce dernier est mort.

Elle a pensé à se remarier, mais quel idiot voudrait d’une veuve sans le sous et de cinq enfants à nourrir qui ne sont pas les siens. Alors elle regarde Alec se démener pour remplacer le père et elle-même travaille comme elle peut. Elle entretient un jardin pour nourrir la famille et fait des travaux de couture. Elle est d’ailleurs en train de mettre la touche finale à une robe qu’on lui a commandée.

Assis au coin de la table, Alec la regarde travailler. Il se satisfait en secret de la désapprobation silencieuse de sa mère. Si elle ne lui parle pas, il n’a pas besoin de lui dire que c’est avec son cousin qu’il s’est battu et il n’a pas besoin de lui répéter les choses peu flatteuses que ce dernier a dit sur leur famille.

Ses sœurs sont sorties jouer chez des amies. Il évite donc aussi le regard inquiet des filles qui supportent mal depuis la mort du père qu’Alec se mettre en danger. Le petit dernier, Svenn, a été laissé derrière. Il tousse depuis quelques jours et son état ne semble pas vouloir s’améliorer. Il a seulement cinq ans. Il est encore à l’âge où les enfants sont fragiles.

D’ailleurs, voilà qu’une quinte de toux particulièrement sévère rompt le silence qui régnait entre Ragnhild et son aîné. L’enfant s’est réveillé. Elle délaisse la couture pour aller se pencher sur le lit où est étendu Svenn. Elle l’a enterré sous une montagne couvertures. Elle a si peur qu’il tombe sérieusement malade. Elle ne supporterait pas un autre deuil, pas si tôt. D’une main douce, elle aide l’enfant à s’asseoir et elle lui fait avaler une boisson aux herbes qui devrait l’aider.

Alors qu’elle est encore à s’occuper de son cadet, on cogne à la porte. C’est Alec qui se lève et va répondre. Voilà de la visite qu’elle n’attendait pas. Elle se surprend à espérer que ce ne soit pas quelqu’un qui a des comptes à régler avec Alec, même si ce dernier ne s’est jamais mis dans des ennuis tels qu’ils l’ont suivi jusqu’à la maison.
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Sujet: Re: Le bon voisinage (Týldr)   Le bon voisinage (Týldr) Empty- Mar 29 Aoû - 3:57



Le bon voisinage

Alec & Týldr

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Les temps sont difficiles. Les dieux sont peu cléments ces jours-ci. À croire que ce village qui est le nôtre n'est pas assez dévoué à leurs yeux pour nous laisser que quelques heures de répit. Le soleil trace son chemin dans le ciel. Sa chaleur éreintante afflige nos corps brûlant à son contact d'une surexposition continuelle. À croire que celui-ci se plaît à nous faire souffrir. Pourtant nos cultures sont maigres, nos récoltes désuètes. Cette terre n'en est pas moins stérile et après ? À quoi bon continuer ainsi ? C'est l'entraide, la parole, le langage et la camaraderie qui nous fait tenir. Pour moi, pour nous autres les femmes, enfants, et hommes qui travaillent sans relâche la terre jour et nuit. J'aidais ceux dans le besoin, comme d'autres l'ont fait avant moi et pour notre famille.

Skogen était loin de l'image que l'on peut se faire en entendant parlée d'elle. Certes nous étions les meilleurs dans le domaine de la forge mais, cela n'avait aucunement un goût de paradis. La chaleur, suffocante et éreintante surplombait souvent le ciel de la ville. De la fumée noire et nuancée de gris s'échappait des innombrables forges dévorant le métal primitif pour en faire le fer de lance de notre sacrifice aux dieux les plus indécis. Le sang, ici il ne cesserait pas de couler, pas maintenant, plus maintenant. C'est cette vision trop fébrile des petites gens comme nous qui font que ce despote continuera à régner par la haine, la violence et la peur. À croire que les dieux se plaisaient à voir ce monde, notre monde tourner ainsi.

Pour l'heure, une affaire plus urgente à réglée me tenait en haleine. Je marchais promptement munit d'un barda et d'affaires. Ma sœur tenait la demeure, moi je m'employais à nous unir contre le tyran. Telle qu'une petite pierre tombée dans l'eau, la rivière ne se muait pas en une gigantesque mer. Nous faisions profil bas, nous nous rencontrions sans bruit et sans crainte. Le corbeau guide mes pas jusqu'à la petite masure qui abrite une famille dans le besoin. Tout comme la mienne auparavant et la leurs désormais. La porte s'entrouvre et son visage juvénile me fait presque pensé d'une certaine façon au mien. J'étais bien plus beau, bien plus fort et bien plus malin. Oui cela ne faisait pas l'ombre d'un doute. Et malgré cela, sa mère et sa fratrie avait besoin d'aide. Nous autres fermiers aspirons à nourrir en retour ce que la divinité nous octroie. Ni gâchis, ni stockage en cela nous ne pouvions pas mieux vivre et nous ne le voudrions sûrement pas.  L'Homme peut se contenter de peu pour survivre, c'est l'abondance qui rend les hommes belliqueux m'avait-on dit.

Je lui souris, naturellement je veux fraternisé avec lui. Il y a toujours des ennemis autour de nous, rôdant et prêt à nous extirper le peu que nous obtenons de notre propre initiative, notre force et vivacité d'esprit. « Tu dois être Alec. » Déclarais-je confiant des informations que j'avais pu obtenir des autres maisons voisines. « Je suis là à cause de ton père, ce n'est pas grand chose mais... » Je tire de mon barda une sacoche moindre mais, qui vaut son pesant d'or. « Il n'y a pas grand chose, juste de quoi procurer un peu plus aux bouches à nourrir pour quelques temps. » Concluais-je l’œil brillant sachant au combien il m'avait été difficile oui de tenir cette bourse maigrelette loin des yeux dévorant et avide pour servir un peu plus que du pain sur la table lors des repas. « Je m'appelle Týldr. » Au passage c'est toujours mieux de se présenter plutôt que de passer pour un mal poli.  
 
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Sujet: Re: Le bon voisinage (Týldr)   Le bon voisinage (Týldr) Empty- Mar 5 Sep - 7:20

Juste avant d’ouvrir la porte, il lèche le sang qui continue de perler sur sa lèvre. Il s’attend à moitié à voir son oncle paternel débarquer pour lui reprocher l’œil au beurre noir qu’il a foutu à son cousin. À sa surprise, de l’autre côté de la porte il trouve plutôt un étranger, un homme d’une trentaine d’années qui lui dit qu’il doit être Alec et qui entre sans attendre d’invitation.

Avant qu’il ait eu le temps d’ouvrir la bouche, ou même de se demander d’où l’autre sait son nom, l’inconnu reprend la parole. Il dit être là à cause de son père. Aussi bien dire qu’il est là parce que le village tout en entier sait qu’ils sont miséreux. Du sac de l’étranger sort une bourse. De l’argent à l’entendre, de quoi acheter à manger.

Alec est embarrassé à ne pas savoir où se mettre. Il sait que Skogen est petit, que les gens parlent. Mais c’est tout de même la première fois qu’un parfait inconnu vient leur donner la charité. Font-ils si pitié que ça?

Il jette un regard à Ragnhild, toujours au chevet de Svenn. Elle ne semble pas particulièrement pressée de lui venir en aide. Alec ne peut pas dire si c’est la façon de sa mère de respecter son nouveau titre d’homme de la maison ou si elle préfère tout simplement se sauver à elle-même la honte d’être ainsi secourue.

L’inconnu, sentant peut-être le malaise, brise le silence une nouvelle fois. Il se présente enfin. Týldr qu’il s’appelle. Alec saute sur l’occasion facile de dire quelque chose. « Moi c’est Alec, comme vous semblez le savoir. » D’un geste de la main, il indique le fond de la maison. « Et voici ma mère Ragnhild et mon frère Svenn. C’est le plus jeune de la famille. »

Il attend un moment que sa mère vienne saluer leur bienfaiteur comme il se doit. Mais elle ne vient pas. Elle continue de masser le dos de Svenn et de l’aider à boire sa tisane. Cette fois il est sûr. C’est la honte qui la retient.

Par politesse, et par souci d’épargner l’honneur de Ragnhild, il reprend donc. « Vous pardonnerez ma mère de ne point venir vous accueillir. Mon frère est malade depuis quelques jours et elle se fait un sang d’encre pour lui. » Svenn tousse à ce moment précis, rajoutant de la crédibilité à son histoire, et Alec remercie intérieurement le gamin.

« Si vous avez le temps de rester, nous pourrions aller nous installer dehors. Histoire que mon frère puisse dormir. » Il marque une pause. « Vous avez besoin d’eau? » Et bien. Les sensibilités de tous sont respectées. Il espère. Le voilà donc à la fois un bon fils et un bon hôte.

Il est toujours embarrassé de cette charité venant d’une main étrangère, mais il a l’impression de bien s’en sortir, de faire ce qu’on attend de lui. Peut-être que d’ici quelque temps il réussira à jouer le rôle que son père a laissé vacant.
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Sujet: Re: Le bon voisinage (Týldr)   Le bon voisinage (Týldr) Empty- Mer 11 Oct - 0:03



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Aussitôt il me présenta les membres de sa famille. Avenant un brin mollasson semblait-il mais, passons. J'étais ici pour l'aider, entreprendre de venir en aider et faire ce que tous les hommes devaient selon nos préceptes faire, s'entraider rien de plus. La vie rude des contrées de notre pays se faisaient souvent plus sévères ainsi les villageois et les citadins n'étaient pas les plus hospitaliers ni les plus cléments ou généreux. En revanche les paysans eux, ceux qui travaillaient la terre et qui fournissaient un effort déjà des plus colossales à Skogen sous la menace d'un jarl belliqueux et dangereux ne  se plaignaient que trop peu. Et quand bien même la colère grondait aucun d'eux ne laissaient son prochain dans le besoin. Partager nos maigres ressources voilà ce qu'il y avait de mieux à faire. En apercevant cette famille et l'état quelque peu misérable des conditions de vie dans lesquels ils étaient unis je savais que je faisais une fois de plus le bon choix. Fermier et guerrier j'admirais la jeunesse et l'envie pour ce jeune garçon Alec de sortir de ce pétrin qu'était la misère.

Certes nous avions tous nos problèmes, à commencé par moi et le jarl de Skogen. Certains de sa force et de sa domination par la force sur ses sujets j'aspirais silencieusement et non sans mal à renverser un jour la balance. Pour l'heure, là n'était pas la question, pour l'heure je devais me rendre à l'évidence ce jeune homme à l'air hagard semblait quelques peu perdu. « Il n'y a pas de mal, laissons les tranquille je ne suis que de passage. » Je saluais humblement la matrone, celle qui semblait plus vieille et plus affectée par l'état de santé de ses enfants allant jusqu'aux privations les plus extrêmes pour se rendre utile à sa façon. Il n'y avait pas à dire, cette image me renvoyait celle de mon père, ayant perdu ma mère puis celui-ci peu de temps après j'avais connu et touché de plus près l'ombre d'Hell. Pourtant je gardais en moi cette farouche envie de continuer à me battre et à survivre et si les autres paysans, fermiers et éleveurs tout comme moi n'avaient pas daignés me venir en aide, je ne serais plus là pour témoigner de ce geste. J’acquiesçais à ses paroles il n'était pas féroce, ne semblait pas très robuste au premier coup d’œil mais, prendre la tête de sa famille et essayé par tous les moyens de survivre il n'en fallait pas plus pour dire qu'il avait bon fond. « De l'eau oui ! Ce n'est pas de refus. » Déclarais-je en laissant s'étirer sur mes lèvres un mince et sincère sourire avenant. « Tu es donc devenu le chef de famille, cette responsabilité doit te paraître lourde si se n'est pesante au fil des jours. » Commençais-je par entamer la réflexion suivante. « De quoi vivez vous ? Sincèrement dit moi, je pourrais peut-être t'épauler dans cette rude période. »

[HRP: Désolé de l'attente et de cette absence prolongée qui n'était pas voulue.  Le bon voisinage (Týldr) 3871950187 ]
 


Dernière édition par Týldr Víðarson le Mar 7 Nov - 9:10, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le bon voisinage (Týldr)   Le bon voisinage (Týldr) Empty- Mar 7 Nov - 6:38

Au moment où il ferme la porte derrière lui, il doit se retenir de pousser un soupir de soulagement. Il a échappé, au moins pour quelques instants, au silence lourd de sa mère et à la toux de Svenn. Il n’est pas libre pour autant, puisque maintenant il se doit de distraire seul leur nouveau bienfaiteur.

Alec indique à Týldr un banc appuyé sur la devanture de leur petite maison. Il ne sait pas d’où dans Skogen l’inconnu vient, mais ça doit être une bonne marche puisqu’il ne l’avait jamais vu avant ce jour. Lui-même reste debout. Il s’occupe pour cacher son malaise d’être l’objet de la charité d’un pur étranger. Il va jusqu’au baril contenant l’eau de pluie et remplit deux des gobelets en bois qui s’y trouve.

En même temps, il pense à des sujets de conversation qu’il pourrait amener, quelque chose de poli et de neutre, tout pour ne pas ramener dans la conversation la bourse qui a été laissée à l’intérieur sur la table. Il pourrait parler des récoltes qui s’en viennent, mais il ne sait même pas si l’étranger est fermier. Pour ce qu’Alec en sait, il pourrait aussi bien être un marchand ou artisan.

Finalement, il se casse la tête pour rien, car comme Alec lui tend son gobelet rempli d’eau, l’étranger reprend la parole. «Tu es donc devenu le chef de famille, cette responsabilité doit te paraître lourde si ce n'est pesante au fil des jours.» Il grimace un peu, sans le vouloir. Évidemment, Týldr n’est pas le premier à mentionner son nouveau statut d’homme de la maison. Ses oncles lui en ont parlé de long et en large, surtout pour lui dire de ne rien attendre d’eux.

Alec refuse de se considérer comme le nouveau chef des Thorkildsen. Même s’il sait que le vide laissé par son père doit être comblé, c’est encore trop frais pour lui. Et c’est trop frais pour sa mère aussi, même si elle ne l’avouera pas. Elle qui porte son deuil de manière stoïque, parlant peu et faisant ce qu’il y a à faire.

Sentant peut-être la tension qu’il venait de créer, l’inconnu change le sujet. Il veut savoir de quoi ils vivent. Il veut les aider encore. Lui qui les a déjà aidés plus que ceux qui leur sont liés par le sang.

Alec hésite quelques secondes à répondre, par pudeur pour leur misère. Par habitude d’être sur la défensive aussi. Si Ragnhild porte son deuil dans le silence et dans le dévouement pour ses enfants, Alec vit son deuil avec tout ce qu’il peut trouver en lui de rage et de défiance. Il en veut au monde entier, aux dieux et aux hommes, à tout ce qui a rendu son père malade qui a fait qu’ils se sont retrouvés dans ce trou pourri. Mais quelque chose chez Týldr le désarme. Peut-être parce qu’il semble si sincèrement vouloir les aider alors qu’il ne leur doit rien.

« On ne possède pas de terre. Et on n’a pas de quoi en acheter une, alors on fait ce qu’on peut. On a un petit jardin proche de la maison. Ma mère et mes deux sœurs les plus vieilles tissent et vendent ce qu’elles peuvent. Moi je travaille à gauche et à droite, mais pas autant que je voudrais. J’aide sur des fermes surtout.»
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