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| Sujet: (soannë) darker days are raining over me - Mar 27 Juin - 23:11 |
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Dernière édition par Soannë Vik le Sam 1 Juil - 16:10, édité 10 fois |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Mar 27 Juin - 23:12 |
| but what if i choose darkness instead? iron in her veins, steel in her heart.
an 780. La lune brille, pleine, au-dessus de la mer qui s'étend face à la petite - immense, tranquille, mais grondant dangereusement. L'enfant d'à peine sept ans regarde les vagues s'écraser cinq mètres plus bas, contre les roches éméchées au fil du temps. Des bruits de pas se font entendre derrière elle - elle sourit. Elle sait reconnaître chaque membre de sa famille au son qu'il fait - et cette démarche traînante, un peu boitillante, c'est celle de Ludvik. C'était un homme aux rides apparentes, creusées d'un sourire sempiternellement visible sur son visage halé par ses journées passées sur l'eau. Son père. Il s'assit tranquillement à côté d'elle, comme ils avaient l'habitude de le faire parfois, quand le village entier sommeillait et que le reste de la famille se laissait bercer par le cri de quelque mouette nocturne. « Dis papa, pourquoi y a des gens qui ont peur de la mer? » lança-t-elle soudainement en fixant l'horizon qui leur tendait les bras, offrant un spectacle marquant d'intimité. « Certains ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas, ne comprennent pas. » Ludvik posa une main bienveillante sur son épaule, désignant de l'autre main les vagues qui grondaient sous leurs pieds. « Elle peut être effrayante parfois, tu sais. Mais elle sait se montrer clémente envers ceux qui le méritent. » Puis il releva la tête, fixa la mer dans son entièreté en pointant du doigt un point invisible. « Njörd sait comment s'occuper de ses fidèles. » ajouta-t-il d'un ton taquin, caressant les cheveux de sa fille qui buvait ses paroles. Soannë ne dit rien pendant quelques secondes, l'air boudeuse. « J'aime la mer et j'aime Njörd, papa! Je voudrais vivre dans l'eau! » s'exclama-t-elle enfin, faisant de grands-gestes : Ludvik rit doucement. Son rire était comme lui : claudiquant, mais doux. « Dans une autre vie, tu devais être un poisson, ce n'est pas possible autrement. »
an 781. Ils étaient arrivés, grands comme des montagnes, forts comme des ours - criant des paroles dans une langue que personne ne comprenait. Leurs vêtements ressemblaient à ceux des guerriers qu'elle avait quelquefois vu - mais les couleurs, la façon dont les tissus étaient assemblés restaient différentes des leurs. Qui étaient-ils? Cette langue qu'ils parlaient semblait familière et inconnue à la fois. Du haut de ses huit ans, elle n'avait pas compris grand-chose : elle était occupée à aider son père à retirer les filets de l'eau quand les hommes gigantesques étaient apparus. Ils l'avaient montrée du doigt et l'un d'entre eux avait balbutié dans un islandais approximatif: « Toi avec nous. » Ludvik avait essayé de les arrêter, de récupérer sa fille - mais vieux comme il était, et grands comme étaient ces hommes, il n'avait rien pu faire. Soannë, comme d'autres enfants et jeunes du village, fut arrachée à sa famille par ces hommes dont elle ne parlait pas le langage. On la prit par-dessus une épaule comme du vulgaire gibier - si bien qu'elle put regarder son père dans les yeux jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus distinguer le noir de son iris. « SOANNË! » avait-il hurlé, bloqué par deux de ces grands hommes. « PAPA! » répliqua-t-elle en frappant sur le dos de l'homme sans que ce-dernier ne réagisse, car le poids de ses petits poings ne lui faisait absolument rien. Ce fut la dernière image que la petite eut de son village : son père, vieux et fatigué, filet de pêche entre les mains, visage décomposé.
quelques mois plus tard, toujours en l'an 781. Ils avaient voyagé sur la mer. Elle avait prié les dieux, prié Njörd comme son père le lui avait appris, Odin, tous ceux dont elle connaissait le nom - mais rien, personne n'était venu la sauver. Ils étaient une dizaine à avoir été enlevés - elle reconnaissait des visages, mais aucun de sa famille. D'un côté, tant mieux. Cela voulait dire qu'ils allaient bien. A force de les entendre dans la bouche de ceux qui les avaient emmenés, elle avait appris à reconnaître quelques mots, phrases Parmi ces hommes guerriers se trouvaient des femmes à l'allure indomptable et au regard d'acier. Elles effrayaient Soannë quand cette-dernière leur servait à manger, aux heures de repas : car les enlevés durent rapidement se rendre utile Certains nettoyaient le pont du bateau, d'autres s'occupaient de la nourriture, de l'entretien des pièces : elle avait été assignée aux cuisines. Sûrement parce qu'elle était trop petite pour autre chose. On lui avait dit de s'y habituer, parce que maintenant c'était à ça que se résumerait sa vie - elle avait pleuré parce qu'elle voulait revoir sa famille, et on l'avait giflée. Pas le temps pour les pleurnicheries sur ce grand bateau - si elle voulait vivre, et avoir une chance de retourner chez elle, il fallait qu'elle fasse ce qu'on lui disait de faire. Pour la première fois depuis qu'ils étaient partis de l'Islande, le bateau s'était arrêté - quelques minutes après, on la pressait. « Descendez vite. » lança un homme à la stature imposante, dans un islandais bancal. Effrayée, elle s'exécuta - si rapidement qu'elle trébucha et roula jusqu'en bas de la palissade, sous les rires des étrangers. Quand elle se releva, tremblante, elle ne reconnut rien autour d'elle - tout était différent, de la langue qu'elle entendait autour d'elle jusqu'aux vêtements, paysages. Même l'odeur de la mer était différente ici - moins salée, plus froide. Ici sonnait sa nouvelle vie - elle le sentit au fond d'elle, malgré ses huit ans elle était assez lucide pour comprendre certaines choses.
an 784. Les trois ans passèrent avec la lenteur d'un sablier à gros grains. Trois ans durant lesquels elle appris à mieux maîtriser le norrois, à force d'entendre les ordres balancés, les conversations autour d'elle. Elle restait silencieuse, emmagasinait ce qu'elle pouvait sans un mot - Soannë était seule contre tous, dans un pays dont elle ne connaissait rien. Ce qu'elle savait, c'était qu'ils croyaient en les même dieux - ce furent les premiers mots qu'elle comprit dans la bouche de ceux qui l'avaient arrachées à son pays natal. Apparemment, ils allaient être vendus quand ils le pourraient - elle n'avait pas envie d'être achetée comme ces esclaves qu'elle avait déjà vu au marché, mais elle n'était pas en position de faire quoi que ce soit. Elle l'avait compris quand elle avait vu un homme de son village se faire fouetter jusqu'au sang pour avoir tenté de s'enfuir - ça avait tassé en elle tout désir de rébellion. Alors elle faisait ce qu'on lui ordonnait de faire, quand elle comprenait - elle cuisinait, nettoyait, raccommodait ce qu'on lui apportait sans faire d'histoire. Ici, dans ce petit camp, les gens comme elle allaient et venaient - les plus jeunes comme elle restaient plus longtemps, car il fallait qu'ils se forgent et deviennent bon à la vente. Les plus âgés restaient le temps qu'il leur fallait pour comprendre qu'ils étaient coincés ici et ne pouvaient plus rien faire pour changer leur destin - il ne leur restait plus qu'à s'en remettre aux dieux.
an 786. « Elle a treize ans, parle parfaitement bien la langue, et est très habile de ses mains! Et regardez-moi ses dents: parfaitement blanches. » Elle avait arrêté de compter le nombre de fois où ces paroles avaient été prononcées tandis qu'ils passaient dans la foule - arrêté de compter le nombre de fois où ces doigts s'étaient enfoncés dans sa bouche pour dévoiler ses dents. Toute la journée, ils avaient arpenté le marché - certains de son village avaient été vendus depuis longtemps, mais personne n'avait voulu d'elle. Le prix qui était fixé sur sa tête rebutait - on ne comprenait pas pourquoi elle valait aussi cher. « Elle sait pêcher. » souffla l'homme qui était chargé de la vendre - il avait glissé ces mots à un homme, un pêcheur à coup sûr. Il avait dans le dos un filet de pêche, et un harpon à sa taille. Il plissa les yeux et toisa Soannë de la tête aux pieds - elle se ratatina sur elle-même, impressionnée. « Je vous la vends pour cinquante septims. » Silence. L'homme haussa les sourcils, sa barbe grisonnant lui donnant l'air d'un vieux sage. « Cinquante? C'est cher. » Son vendeur avait déjà prévu le coup - toute la journée, il avait essayé de se débarrasser d'elle : c'était l'occasion rêvée. « Je peux baisser à quarante. Elle les vaut bien, vous verrez - si d'ici une semaine elle ne vous convient pas vous pourrez venir me la rendre, je vous rembourserai. » Elle avait l'impression d'être absente de la scène, comme si ce n'était pas elle qui était en train de se faire vendre comme du bétail - mais depuis tout ce temps, elle avait commencé à s'y habituer. Attendre que ça passe. « Va pour quarante. » C'est ainsi qu'elle perdit officiellement sa liberté. Les pièces furent échangées, le pêcheur put récupérer Soannë quand le vendeur lui remis la corde qui gardait ses mains liées. Elle avait mal aux poignets, sa peau était rougie - mais elle ne sentait presque plus la douleur. Ils firent quelques pas avant que le pêcheur ne se retourne et tranche la corde à l'aide d'un couteau - surprise, elle ne bougea pas, se contentant de le fixer. « Au fait, comment tu t'appelles? Je suis Ilyas. » Pendant quelques secondes, elle resta silencieuse, se frottant les poignets d'un air absent. Son prénom? Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas prononcé. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vraiment parlé, à vrai dire. « Soannë. » souffla-t-elle d'une voix rocailleuse, rouillée. « Eh bien, Soannë, suis-moi : on a beaucoup à faire. J'espère que tu aimes la pêche. »
pas de date précise. La vie avec Ilyas et sa famille n'était pas horrible. On lui trouva vite une occupation - le village dans lequel ils vivaient ressemblait beaucoup au sien. En bord de mer, bercé par les vagues salées et le cri des mouettes - il ne manquait que le hennissement des chevaux et tout aurait été identique. C'était une famille de pêcheurs - la plus riche du village, on disait même qu'ils étaient les plus riches pêcheurs de la région. C'était une famille prospère - six enfants, quatre garçons et deux filles dont Soannë se retrouva à la charge. Elle leur racontait les histoires du dieu Njörd, leur contait ses aventures sur le sol islandais quand elle était encore une enfant et tentait de dompter les chevaux du village. De temps en temps, on l'autorisait même à nager - quand on n'avait pas besoin d'elle à la pêche. Mais elle ne perdait pas pieds - elle savait qu'elle n'était pas libre, et qu'elle se devait de garder sa place. Elle le voyait dans le regard d'Ilyas, quand il lui donnait des ordres - quand Vanja, sa femme, l'appelait de l'autre côté de la ferme pour aider à la cuisine. Quand on ne lui demandait pas son avis, dans ce qui la concernait. Mais c'était bon de se sentir revivre.
an 789. Une nuit tranquille, sans lune - les nuages la cachaient. Dehors, pas un son. Seule Soannë était encore debout : elle berçait la petite dernière de la famille, Ylva, née quelques mois plus tôt. Septième enfant de la famille, troisième fille : c'était la plus agitée de tous. Quand elle avait entendu les pleurs de l'enfant, c'est tout naturellement que l'esclave s'était réveillée pour la bercer - elle lui chantait une berceuse islandaise, c'était tout ce qui lui restait de sa langue natale : à part ce chant, elle était incapable de parler sa langue maternelle. Plus rien ne la rattachait à ses origines, si ce n'était son sang, ce collier de bois qui ne l'avait jamais quittée. A part ça, elle avait l'impression de ne plus appartenir à aucun endroit - elle se sentait étrangère à ce monde. « Aller, au lit. » murmura-t-elle à la petite qui s'était finalement endormie - elle se leva pour la reposer délicatement dans son berceau avant de se figer, pétrifiée. Elle avait entendu quelque chose. Accroupie, le plus silencieusement possible, elle se traîna jusqu'à la chambre d'à-côté. Sans plus de cérémonies, elle plaqua une main sur la bouche d'Asbjörn, le fils aîné, et le secoua - index sur les lèvres pour le forcer à rester silencieux une fois réveillé, car il ne fallait pas qu'il attire l'attention en hurlant. « Prends Ylva avec toi, et va chercher de l'aide. » lui souffla-t-elle le plus silencieusement possible, tandis qu'il se rendait compte de ce qu'il se passait. Il hocha de la tête, fila - Soannë soupira. Qu'était-elle sensée faire? Elle n'était pas une guerrière, et la chambre d'Ilyas et Vanja était hors d'atteinte. « C'est cette maison, on dit partout qu'ils sont les plus riches du village! Ils doivent bien y avoir des trucs de valeur! » Le coeur de la brune rata un battement - les voix s'étaient rapprochées d'un coup. « Qui êtes-vous? » Ilyas. Il s'était réveillé. Il avait attrapé un de ses plus gros couteaux de pêche et le pointait dans la direction des pillards - elle pouvait le voir de là où elle était. Soannë se rapprocha un peu plus avant de se figer - une des filles d'Ilyas s'était réveillée, et l'avait rejoint. C'était la plus grande - elle était plus âgée qu'elle d'un an, ce qui lui faisait environ dix-sept ans. Un des deux hommes qui étaient entrés la toisa de la tête aux pieds. « C'est ta fille? J'aurai bien besoin d'une femme, elle peut faire l'affaire. » Il fit mine de s'approcher, mais ce fut trop pour Soannë : elle quitta sa cachette et lança tout ce qu'elle avait sous la main - un pot d'argile alla se cogner contre l'épaule de l'homme. Miraculeusement, il ne se brisa pas. Ilyas tourna la tête, tandis que sa fille allait se placer derrière lui : ne restait que Soannë face aux hommes, le regard brûlant. « La touche pas espèce de sale porc. » siffla-t-elle entre ses dents, dans un norrois parfait. Elle s'était améliorée avec le temps. Le plus petits des pillards siffla et tourna la tête vers Ilyas. « Et en plus vous avez les moyens d'avoir une esclave? Finalement on va pas rentrer les mains vides! » Intérieurement, elle priait pour qu'Asbjörn ait eu le temps d'aller chercher de l'aide, mais elle ne se faisait pas d'espoirs : au vu de la façon dont tournait la situation, cela ne se terminerait sûrement pas bien pour elle, ou la famille. Un des hommes avait glissé sa lame sous la gorge d'Ilyas, après avoir désarmé ce-dernier. Cependant, le père avait encore le courage de leur tenir tête. « C'est mon esclave. Vous n'avez qu'à en acheter une vous-même. » Derrière lui Elfi, car c'était le nom de sa fille, secoua la tête de dépit. « Donne-leur Soannë papa, c'est pas grave, on en achètera une autre. » Ces paroles ramenèrent brutalement Soannë à la réalité : pendant ces trois années, elle s'était sentie tellement à sa place avec eux qu'elle en avait oublié qu'elle n'était pas comme eux. Elle n'était pas libre, et ne le serait plus. Ilyas ferma les yeux, et hocha de la tête.
an 790. A partir du moment où on l'avait arrachée à la famille d'Ilyas, elle avait senti que les choses ne seraient pas aisées. Ces hommes n'avaient rien à voir avec ceux qui l'avaient prise une première fois à sa famille. Ils étaient brutaux, et sauvages. Ils ne lui prêtaient aucune valeur, et s'amusaient d'elle - pour eux, elle n'était qu'un objet, et ils se distrayaient par sa présence. Souillée par leur masculinité, elle avait perdu ce statut virginal auquel on accordait tant d'importance pour une femme. Elle n'avait plus rien, et ils ne semblaient pas en être honteux. Combien de fois avait-elle compté les étoiles dans le ciel pour tenter de se détacher de son corps, tandis que quelque mâle faisait couler en elle toutes ses passions qu'il déchaînait sans retenue? Combien de fois avait-elle constaté l'apparition d'une nouvelle marque sur ses cuisses, ses bras, son ventre? Beaucoup trop. Au moins, ça lui avait appris à mieux connaître le ciel, les constellations. Elle priait, dans ces moments-là : elle priait les dieux de la libérer de ces hommes, ces animaux qui faisaient monter en elle une rage immense. Du haut de ses dix-sept ans, Soannë avait déjà trop vécu. Elle n'était plus cette petite fille - d'un lac tranquille, elle était passée à un ouragan violent.
an 791. Elle ne savait pas comment elle s'était retrouvée dans cette position une seconde fois. Un an qu'elle avait été séparée de la famille d'Ilyas, et ses ravisseurs se lassaient déjà d'elle - ils avaient besoin d'argent et se décidaient à se séparer d'elle. Alors ils la vendaient, aussi simplement. Debout sur cette estrade, ses dix-huit ans sonnant comme un siècle sur son visage, elle n'avait pas fière allure - ecchymoses, haillons sur le dos, lèvres ensanglantées, gonflées. Et pourtant. Cette flamme dans ses yeux en intriguait plus d'un. Avec un air de défi, elle toisait du coin de l'oeil quiconque enchérissait sur sa tête - les prix montaient rapidement, si rapidement qu'elle se perdait dans cette langue qui n'était pas la sienne. Elle était sur le point d'être vendue à une famille de fermiers pour cent septims, ce qui était déjà beaucoup. « Quatre cent vingt-trois septims. » Une voix sortie de nulle part - des murmures sur la provenance de cette nouvelle enchère. Curieuse de savoir qui avait monté aussi rapidement le prix fixé sur sa tête, elle releva la tête. Et la première chose qu'elle vit, juste en face d'elle, ce fut un visage souriant : comme un soleil. C'est un membre de la famille Lund, regarde! qu'on murmurait, tandis que Soannë était à nouveau passée dans des mains inconnues. La famille royale. Elle venait d'être achetée par la famille royale.
an 795. Vivre à la coupe des Lund fut un grand changement pour elle - plus de violences, c'était la première fois depuis longtemps qu'on la traitait avec bonté et bienveillance. Le palais royal était grand, entouré par les huit temples de la cité : Soannë se sentait entourée par eux, dieux qui avaient répondu à ses prière en la tirant de la misère. Là où elle pensait qu'elle finirait par sombrer dans les ténèbres, ils lui avaient apporté la lumière. Et la princesse Guiséla, par sa nature solaire, avait contribué à lui donner une nouvelle direction à prendre dans sa vie : la garder sauve, la protéger de ce monde impitoyable. Elle en avait fait les frais, et voulait préserver la princesse de ce fléau qu'était la vie. Elle sera toujours dans son ombre, à la suivre, à panser ses plaies et à endurer ses colères inopinées : Soannë lui pardonnera toujours les coups qu'elle aura a subir car, après tout, ça ne peut pas être pire que ce qu'elle a déjà enduré. Et voir aujourd'hui dans quel état a fini sa protégée à cause des déboires de hommes la plonge dans une colère et une peine immense. Le visage brûlé de la princesse Guiséla lui cause mille et une douleurs, comme si elle avait été elle-même victime de cette immonde blessure.
AF JÁRNI OG ÍS. copyright 2016
Dernière édition par Soannë Vik le Sam 1 Juil - 0:31, édité 8 fois |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Mer 28 Juin - 1:52 |
| Bienvenue par ici ♥ ce début est très prometteur, tu as une jolie plume ** bon courage pour le reste de ta fiche ! |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Mer 28 Juin - 12:02 |
| super choix d'avatar le début est très prometteur en tout cas bienvenue, si tu as des questions n'hésite pas à contacter un membre du staff. |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Mer 28 Juin - 13:13 |
| stighr - c'est adorable merci ! j'espère que la suite plaira ! aurora - je te retourne le compliment, astrid est juste parfaite! merci beaucoup, je n'hésiterai pas si j'ai besoin d'informations. je continuerai tout ça dès que j'aurai fini de discuter avec guiséla, comme c'était son pré-lien. |
| | | Osten FölksonnBondi - le peuple vikings. behind the shield. POSTS : 263 SEPTIMS : 4091 ARRIVAL : 24/02/2017 IDENTITY : verveine. FACECLAIM : maxirons + ISHTAR. AGE : vingt-quatre ans. STATUT CIVIL : seul, et c'est mieux comme ça. METIER : bourreau, abatteur, bûcheur, béquillard, boucher, coupe-tête, exécuteur, sadique, tortionnaire, tranche-tête. Il fait le sale boulot, celui que tout le monde acclame lorsqu'il est face à la foule, mais que jamais l'on ne remercie. LOCALISATION : dans les hauteurs de la ville NOT A LOVER
A DISASTER ☾ Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse; ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins, qui d'une main distraite et légère caresse avant de s'endormir le contour de ses seins. Sur le dos satiné des molles avalanches, mourante, elle se livre aux longues pâmoisons. Et promène ses yeux sur les visions blanches qui montent dans l'azur comme des floraisons.@charlesbaudelaire there's a warrior. FEUILLE DE PERSONNAGE. compétences :
| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Mer 28 Juin - 18:52 |
| Bienvenue belle dame |
| | | Áine IversenBondi - le peuple vikings. behind the shield. POSTS : 353 SEPTIMS : 4050 ARRIVAL : 22/02/2017 IDENTITY : sayo MULTILINK : ailill grímsson FACECLAIM : sophie lowe (sayo) AGE : vingt trois ans STATUT CIVIL : célibataire, elle n'a pas beaucoup le temps de se consacrer pour trouver l'amour METIER : éleveur de chevaux, elle a repris l'élevage de son père, devenu incapable de le gérer LOCALISATION : skogen INVENTAIRE : - LOST ON YOU
I want to reconcile the violence in your heart. I want to recognize your beauty is not just a mask. I want to exorcise the demons from your past. I want to satisfy the undisclosed desires in your heart muse
CLAN IVERSEN there's a warrior. FEUILLE DE PERSONNAGE. compétences :
| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Mer 28 Juin - 21:36 |
| J'adore ta plume et ton perso, hâte d'en lire plus Bienvenue |
| | | Silke ThorsenGODI - chef de kyn. behind the shield. POSTS : 482 SEPTIMS : 4309 ARRIVAL : 10/03/2017 IDENTITY : portgas. FACECLAIM : katie mcgrath. (@visenya. ♥♥♥) AGE : trente flocons tombés. STATUT CIVIL : veuve depuis près d'un an, tu devrais te remarier mais n'en ressens pas encore l’intérêt. LOCALISATION : Isenseg. INVENTAIRE : - there's a warrior. FEUILLE DE PERSONNAGE. compétences :
| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Jeu 29 Juin - 16:16 |
| j'adore cette actrice et j'adore ce pré-lien tu as là un combo de choix !!! bienvenue par-minou ma belle et bon courage pour cette fille encore très prometteuse |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Jeu 29 Juin - 19:32 |
| osten - merci monsieur ! (max irons, j'approuve ! ) aine - ohh c'est trop gentil merci j'aime beaucoup ton avatar et je crois que je l'ai déjà vu, c'est pas alice dans ouat in wonderland? très bon choix en tout cas! silke - et que devrais-je dire, katie mcgrath est sublime. merci beaucoup pour tes compliments, j'espère que la suite t'y plairas! je m'y attelle dès que je le peux. |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Jeu 29 Juin - 23:35 |
| biienvenue |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Ven 30 Juin - 2:59 |
| J'adore ton choix d'avatar bienvenue ici Soannë ! |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Ven 30 Juin - 14:08 |
| MA SOANNË ! MON BABYYYYYYY Comme dit par mp je te souhaite la bienvenue et je suis tellement heureuse que tu aies choisi mon pré lien ! J'espère que tu te plairas parmi nous Bon courage pour ta fiche j'ai hâte de la lire complète |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Ven 30 Juin - 14:44 |
| àsunn - merci beaucoup falko - wow légolas mon crush d'enfance merci ! guiséla - oui c'est moi merci à toi encore une fois ! j'espère vraiment que mon adaptation de soannë te plaira, tout comme l'histoire. |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Sam 1 Juil - 13:39 |
| avant de te valider, je te donne 25 points que tu devras répartir dans chacune des compétences. je te laisse donc choisir une compétence spéciale parmi celles proposées dans l'annexe du système de jeu, juste ici. si jamais tu as des questions, n'hésites pas. |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Sam 1 Juil - 14:35 |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - Sam 1 Juil - 17:24 |
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| Sujet: Re: (soannë) darker days are raining over me - |
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