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 This is the start of how it all ends [njall]
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Hellá Nygård

https://afjarniogis.forumactif.org/t986-hella-something-in-you-li


Hellá Nygård
Bondi - le peuple vikings.

behind the shield.
POSTS : 161
SEPTIMS : 4228
ARRIVAL : 25/04/2017
IDENTITY : o.dream
FACECLAIM : Emilia Clarke ⟨dakini & siraxta⟩
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AGE : vingt-quatre années solitaires, lente descente vers les enfers d'Hel
STATUT CIVIL : célibataire, nul ne voudrait épouser la différente, la sorcière à l'étincelle carmine
METIER : alleresse, elle est celle que l'on appelle seulement en dernier recours, lorsque les naissances se présentent au plus mal. Elle est aussi la guérisseuse des dernières chances.
LOCALISATION : Skogen [une chaumière plus proche de la forêt].

INVENTAIRE : ⤞ Une besace avec quelques plantes, onguents, matériel pour les accouchements difficiles.
⤞ une lame courte.
⤞ un arc et son carquois de flèches
⤞ un louvetau (Ulfrick)

DREAMING OF THE TENDERNESS, THE TREMBLE IN THE HIPS

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Sujet: This is the start of how it all ends [njall]   This is the start of how it all ends [njall] Empty- Jeu 27 Avr - 20:01


Njall & Hellá
En amour comme à la chasse, le vrai plaisir est de braconner



FORÊT D'ISENSEG

Les phalanges délaissant une trace fraiche d’un cervidé passé par là, tu te redresses lentement, la prunelle céruléenne fouillant le paysage forestier qui se dresse devant toi. Tu n’es pas une experte en traque, bien au contraire, mais tu as suffisamment de bon sens pour observer ce qui t’entoure, peut-être l’animal n’est-il pas loin, ce qui t’évitera de t’aventurer plus loin que tu ne l’as déjà fait. Mais il n’y a rien qui attire ton regard, aussi rabats-tu ta capuche sur ta chevelure trop claire et reprends cette marche que tu as interrompue. Tu tentes de ne pas faire trop de bruit, d’éviter les branches sèches qui indiqueraient irrémédiablement ta présence si ton pied venait à en casser une. À tes côtés, ton nouveau compagnon depuis quelques mois ne prend pas cette même peine, le museau parfois en l’air, parfois rivé sur le sol. La fourrure grise te frôle, mais ne vient jamais te faire perdre l’équilibre. Piètre chasseur, tu sais qu’il ne te sera pas d’une très grande utilité, pourtant, tu persistes à l’emmener, pour la simple et bonne raison qu’il a eu une fois cette chance d’attraper un lapin. Plus par goût du jeu que de la réelle traque. Peut-être la fortune sourira t’elle une nouvelle fois. Tu n’as pas l’intention de lui prendre sa proie cette fois, tu trouveras ta propre viande à rapporter à la maison, que tu dépèceras avec soin, afin de revendre la peau qui servira à faire du cuir, puis tu saleras la chair pour la conserver le plus longtemps possible. Tu pourras toujours en revendre au village au pire, selon le cervidé sur lequel tu tomberas. Un chevreuil te conviendrait parfaitement. 30 kilogrammes de viande… c’est suffisant pour tenir un moment. Un cerf apparaît bien plus problématique, trop lourd, trop volumineux. 200 kilogrammes de muscles que tu ne te vois pas parvenir à prendre seule. Non, un cerf serait vraiment du gâchis pour toi toute seule. Tu secoues la tête, jette un coup d’œil aux traces fraiches que tu suis. L’animal est petit. Soit un très jeune cerf, soit un chevreuil, cela ne peut rien être d’autres.

Alors tu tournes, parfois, tu t’arrêtes pour poser quelques petits pièges dans lesquels de plus petits mammifères tomberont : écureuil, lapin, lièvres… tu n’es pas regardante, ni difficile. En ragoût, c’est assez nourrissant. Tes mains sont habiles, à force d’entrainement. Tu fais celui depuis tellement longtemps maintenant, que tu pourrais le faire les yeux fermés. La vieille Nygård t’as apprit ce tour de main depuis que tu as quatre ans. Tu avais juste à apprendre comment faire, tu n’avais pas besoin de voir la mise à mort du repas qui finirait dans ton assiette. C’est venu bien plus tard, avec l’enseignement du corps humain et de ses fragilités. Avant cela, il te fallait apprendre d’autres choses. Des savoirs que tu ne regrettes en rien. Tu entends une branche craquer, t’interromps tandis que le louveteau auprès de toi retrousse légèrement les babines, dans l’espoir certainement d’être un gardien menaçant. Tes phalanges s’insinuent entre ses deux oreilles, apaisent le carnassier qui lèche la pulpe de tes doigts dans la seconde. Tu observes, bande ton arc, mais ne vois rien. Ce n’est pas ton imagination, auquel cas, ton compagnon n’aurait pas grondé. Néanmoins, le danger est absent, aussi t’assures tu que ton piège est parfaitement posé avant de reprendre ta promenade obstinée : tu n’as pas l’intention de rentrer sans le chevreuil.

Tu avances, ton arc prêt à exécuter ta proie, quand de nouveau, tu entends un craquement. Ce n’est pas un tour de ton imagination, et un instant, tu te demandes si tu n’es pas toi-même prise en chasse. Les lynx ne sont pas rares dans cette partie de la région. Tout en silence, tu avances, tente de faire le moins de bruit possible, jusqu’à ce que tu perçoives une ombre. Sans l’ombre d’une hésitation, tu décoches une flèche, et c’est un hurlement qui t’indique que tu as touché ta cible. Un cri rauque néanmoins humain qui pousse quelques oiseaux à s’envoler loin leurs branches et ton chevreuil qui n’était visiblement pas loin, à passer devant toi et s’enfuir. Interdite, tu regardes ta proie s’évader avant de te reprendre et te diriger vers l’origine du brouahaha. La première chose que tu aperçois n’est autre que ta flèche, plantée dans… oh… ce qui n’est autre qu’une fesse gauche. Tu te reprends bien vite, passe ton arc entre tes épaules avant de te pencher sur le malheureux que tu n’as pas manqué. « Par Odin je suis désolée !! Vous allez bien ? Appuyez-vous sur moi, j’habite juste à côté, je vais vous enlever ça ! » Tu es mortifiée, te répands en excuse tandis que tu aides le blessé à prendre appui sur toi. Tu préfères un endroit où nulle créature ne viendra fondre sur vous pendant que tu t’occupes de lui. Mais par Loki, que faisait-il là ??
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Aslak Skjelvik

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Aslak Skjelvik
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FACECLAIM : charlie hunnam + vocivus/montclaire.
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AGE : trente-cinq ans.
STATUT CIVIL : veuf, cœur meurtri.
METIER : marin, second du Frjál, équipage de crapules. trafiquant de substances dangereuses sous couvert de ventes d'épices à terre.
LOCALISATION : isenseg.

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Sujet: Re: This is the start of how it all ends [njall]   This is the start of how it all ends [njall] Empty- Lun 1 Mai - 17:08

this is the start of how it all ends.
hella & njall.


Un soupir las échappe à tes lippes glacées. Reclus dans un coin sombre de la pièce, tu n'entends déjà plus les mots soufflés par la Jarl à ses sujets, que tu n'écoutais que distraitement jusque là – aujourd'hui est jour de doléances, et Silke reçoit en sa demeure les hommes et femmes libres de son village pour recueillir, dans la tiédeur réconfortante du feu crépitant, leurs demandes et suggestions. Ton rôle de conseiller t'ennuyait, et si tu t'appliquais à exécuter ton devoir pour l'amour de cette sœur jetée au pouvoir, tu laissais toutefois tes pensées divaguer vers d'autres contrées. Les eaux froides et tumultueuses te rappelaient des souvenirs encore incandescents et pourtant douloureux, rêves que tu avais écarté pour porter soutien à Silke, rangeant l'épée pour te rentrer en ces montagnes familières. Parfois, ce sentiment de voir ta liberté arrachée t’étreignait, te coupant le souffle tandis que tu fermais les poings, chassant cette idée étouffante qui te rongeait les trippes. Pourtant ce jour, l’obsession prend le pas sur la raison, et tu te redresses précipitamment. La Jarl te lance une œillade, alarmée par ta brusquerie, te suivant de ses prunelles cristallines alors que tu t’esquives vers l’extérieur en inclinant la tête à son encontre.

L’air vif et froid des monts enneigés te lacère la peau, et d’entre tes lippes s’évadent volutes glacées, tourbillonnant derrière toi tandis que tu traverses à grandes enjambées la Place d’Argent. Le sentier s’enfonçant dans le sous-bois s’ouvre sous tes pas, la neige crissant doucement, et les odeurs des pins t’assaillant tandis que tu t’empresses de quitter le tumulte d’Isenseg. Le couvert des bois t’offre l’apaisement dont tu avais besoin, alors que ton palpitant battait à tout rompre contre la poitrine, à mesure que tu t’enfonces entre les cimes à une cadence effrénée. Tu ignores où tu te rends – sans doute descends-tu naturellement vers Rivebois, où tant de souvenirs obscurs y résident. Ton père, la dague volée, ton essence écarlate giclant sur la neige immaculée de la Place, et ses années passées à la scierie, à ruminer ce destin que tu aurais voulu te forger. Et pourtant c’est un tout autre chemin que tu empruntes, bifurquant entre les arbres sur un sentier familier – c’est au bout de ce dernier, que tu venais, enfant, fracasser l’air de ta lame chapardée, effritant l’écorce de tes coups faiblards. Au bout de ce sentier, que pour la première fois tu avais rêvé de devenir un grand guerrier. Au bout de ce sentier, dissimulé entre les pins, que se trouvait cette cabane modeste et esseulée.

Des années s’étaient écoulées depuis la dernière fois que tu t’étais trouvé devant cette masure. Le souvenir en était encore incandescent, comme vivant, la figure de cette fillette à jamais encrée sur ta rétine. Pourtant, la maisonnée est vide de toute vie – était-elle toujours vivante, ou avait-elle disparu sans laisser trace ? Que diable, après tout ne la connaissais-tu pas et conservais-tu seulement une image floue d’une rencontre aussi brève qu’ancienne. Un regard lancé aux cieux, à peine perceptible à travers les branches épineuses, et tu rebrousses chemin. Silke doit s’être inquiétée de ton étrange comportement, et sans doute faudrait-il que tu lui en partage les tenants et aboutissants. Pourtant, alors que tu retrouves le sentier, des sons te parviennent, te faisant dévier de ta route, curieux et loin d’être pressé de retrouver tes obligations.

Les oiseaux se taisent à ta passage, alors que tu écartes doucement les branches, fouillant de tes opales le décor qui s’offre à toi, jaugeant à même la neige fraîche les empreintes d’une bête passée là. Un craquement sous tes pas, une branche de pin brisée par ta godasse humide, alors que sans souffler tu t’apprêtais à faire une nouvelle fois demi-tour. Tu n’as pas même le temps d’esquisser un pas que la douleur se fait fulgurante, morsure dans ta chaire qui ne peut contenir le cri qui brise la barrière de ta bouche, alors que tu tombes à genoux dans la neige, cherchant de tes doigts la source de tant de maux – la flèche s’est fichée dans l’épiderme, traversant le cuir de ton pantalon. Tu grognes en serrant les dents, maudissant ce chasseur à la piètre visée – jusqu’à ce qu’elle apparaisse d’entre les cimes. La blondeur argentée de ses cheveux t’ébloui, tandis que tu jauges ce visage poupin, grandi cependant, mais identique à celui que tu avais jadis gravé dans ta mémoire. Elle se confond en excuse la pauvresse, au point que t’en oublies un instant la douleur, alors qu’elle se démène pour te remettre debout et te faire avancer. « Je. Je n’peux pas marcher avec ce truc fiché dans la peau. tu grinces en t’arrêtant, appuyé contre ses frêles épaules. Il faut que tu brises le tube, de sorte qu’il n’y ait plus que.. que la pointe. » D’un même temps, tu pointes du doigt la flèche, soutenant son regard teinté de carmin pour l’inciter à s’exécuter sans crainte. « Vas-y, d’un coup franc. N’aies pas peur… Tu. Tu ne pourras pas me faire plus mal que tu ne l’as déjà fait. » Les mots s’évadent de ta bouche dans un grognement et tu clignes des yeux plusieurs fois en tentant de garder contenance.



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Sujet: Re: This is the start of how it all ends [njall]   This is the start of how it all ends [njall] Empty- Lun 15 Mai - 23:10


Njall & Hellá
En amour comme à la chasse, le vrai plaisir est de braconner



FORÊT D'ISENSEG

Tu te précipites vers ta malheureuse proie, le louveteau sur les talons. Celui-ci pourtant, ne s’approche pas plus de l’homme qui grogne et fait fuir tous les animaux alentours. Tu ne peux pas lui en vouloir, il n’a pas confiance en ces étrangers qui n’hésiteraient pas à l’abattre pour sa simple existence ou sa fourrure. Alors tu esquisses un simple geste dans sa direction pour qu’il reste légèrement en retrait, et te concentre totalement sur l’homme que tu as –involontairement– blessé. Tu l’as reconnu, naturellement. Tu étais présente lorsqu’il est revenu tu ne sais d’où, – tu n’as pas non plus cherché à le savoir – mais tu ne t’es pas montrée à lui, comme l’aurait fait une autre femme ; tu n’étais au village que pour quelques achats, et comme de coutume, tu étais encapuchonnée de sorte à ne pas effrayer les autres villageois, ou t’attirer leur haine. De toute évidence, que t’aurait apporté le fait d’aller te présenter à lui ? Voilà bien longtemps que la solitude te sied, tu n’aspires pas à te mêler aux autres. Reconnaitras-tu un jour tu as bien plus peur des autres que eux de toi ? Tu n’échappes pas à cette règle en ce jour, tandis que tes frêles membres aident le guerrier à se redresser, que tu subis ses grognements. Tu te retiens de trembler, tu te montres courageuse, prête à affronter le courroux de ta victime si celui-ci décide de porter la main sur toi. Tu comptes sur le fait que tu l’as assez bien touché pour qu’il n’en soit rien. À peine quelques pas et il t’oblige à t’arrêter, manifeste son idée. Tu l’observes un instant, tes prunelles céruléennes se noyant momentanément dans son acier, avant de finalement acquiescer d’un signe de tête, l’aidant à s’appuyer contre le tronc d’un arbre afin qu’il ne perde pas pied. Puis tu t’approches de son séant, observe ta flèche avec un intérêt certain. Tu as choisi un bois qui ne se casse pas aussi facilement qu’il n’y paraît, mais pas impossible. « A trois. » manifestes-tu à l’égard du blessé, tandis que tu commences à compter à voix haute. Pourtant, c’est à deux que tu brises ta flèche, jette le morceau inutile dans un coin de la forêt. Désormais, seule une partie est encore visible hors de la fesse de ton nouveau patient, suffisamment grande pour que tu puisses l’empoigner par une main. Ce que tu ne feras pas tant que ton patient sera encore debout. « Ça va aller ? » Murmures-tu à son égard, tandis que déjà tu repasses ton épaule sous son bras pour l’aider à marcher.

D’un son de bouche, tu appelles ton compagnon à quatre pattes qui se glisse devant vous afin d’ouvrir la voie. Il sait ce qu’il doit faire manifestement, et déjà tu le vois trottiner jusqu’à ton humble demeure. Intérieurement, tu espères qu’aucune femme du village ne sera descendue te voir : tu ne tiens pas à ce que l’on rapporte au village que tu as blessé quelqu’un… Ou même qu’un homme du village est venu te rendre visite. Les conséquences en seraient désastreuses, et les ragots circulent bien trop vite à ton goût. Que penserait dès lors ton jarl ? Te chasserait-elle malgré ses bonnes intentions jusqu’à présent ? Tu espères que non. Tu ne saurais où aller, tu ne vois pas vagabonder. Tu repousses l’idée hors de ta tête, et reprends tant bien que mal ta marche. Tu sais que tu n’es plus très loin de ta maison. Et comme un signe d’Odin, elle se dresse devant toi, déserte. Intérieurement, tu remercies les dieux qui te protègent et veillent sur toi, tandis que tu fournis un dernier effort pour pousser la porte. Là, tu aides ton patient à s’installer sur ce qui n’est autre que ton lit, à plat ventre, puis tu te défais de ton arc et de ton carquois que tu laisses dans un coin de la maison. « Ne bougez pas. » Tes ordres sont simples, tandis que d’un coup de tison, tu ravives les braises qui maintiennent ta demeure à température idéale. Tu ne t’arrêtes que pour ôter ta longue cape que tu poses dans un autre coin, puis tu verses de l’eau dans un grand bol, afin de te laver les mains. Bien sûr, tu ne t’arrêtes pas en si bon chemin, tes phalanges habiles préparant le nécessaire à ton soin, ainsi qu’une décoction relaxante, que tu tends à ton malheureux invité afin qu’il en boive tout le contenu. Tu n’as pas besoin d’attendre plus pour savoir que l’effet sera pratiquement immédiat, tandis que tu attrapes un tissu propre afin de nettoyer le saignement, et celui à venir dès lors que tu extirperas le reste de ta flèche du muscle. D’ailleurs, tu prends une inspiration concentrée avant de refermer ta paume sur le bout de bois et de tirer d’un coup sec. Aussitôt, tu appliques ton tissu immaculé sur les perles d’hémoglobines qui s’échappent. Ce n’est qu’une fois le saignement moindre que tu profites de l’état plus ou moins second de l’homme pour le déshabiller – ou tout du moins enlever ses chaussures et son pantalon – afin de pouvoir appliquer un cataplasme que tu sais efficace. Tes phalanges ne tremblent pas, tu sais être professionnelle jusqu’au bout, et tu profites de l’état second de ton patient pour mettre de l’ordre dans ta demeure. Tu sais qu’il n’y restera pas, pourtant, tu te comportes en hôtesse exemplaire. Tu cuisines ce qu’il te reste, du ragoût principalement, que tu fais chauffer lentement. Tu rajoutes des morceaux de lapins et quelques herbes dont tu sais qu’elles donnent un bon goût à ce que tu prépares. Tout du moins, la vieille Nygard ne s’en est jamais plaint. Quand tu l’estimes prêt, tu en verses dans un bol, que tu poses devant le Strøm. Depuis ton soin, tu n’as plus décroché un mot, retour à ton mutisme naturel. Mieux encore, tu t’efforces de ne pas croiser son regard ou de ne pas être à la portée du sien. Tu n’es pas digne d’être regardée, cela, tu en es convaincue depuis toujours. Du bout des doigts, tu laisses les bouts de viandes au canidé qui lèche le bout de tes doigts dans la même foulée, jusqu’à ce que finalement, tes phalanges ne se perdent dans sa fourrure. L’ambiance à n’en pas douter, est très étrange, quand bien même tu voudrais prétendre le contraire. L’idée saugrenue d’être chassée te reviens en tête, et, pour cette fois, tu ne peux t’empêcher de frissonner à l’idée.

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Sujet: Re: This is the start of how it all ends [njall]   This is the start of how it all ends [njall] Empty- Ven 26 Mai - 16:45

this is the start of how it all ends.
hella & njall.


Le souffle devient rauque contre tes lippes, tandis que tu contiens tant bien que mal les grognements dus à cette odieuse douleur qui te fracasse les chaires. Sur les cristaux jusqu’alors immaculés du parterre, les perles écarlates s’égouttent de la plaie, rendant à la neige un aspect visqueux et morbide – et avec le froid qui consume ton corps et cette blessure ensanglantée, bientôt te mets-tu à trembler, à peine supporté par la frêle silhouette de la jeune femme. Vous avancez difficilement, le handicap de la flèche plantée dans ton séant n’aidant en rien à mettre un pas devant l’autre, aussi forces-tu l’arrêt, la suppliant presque de briser, si seulement ses forces le lui permettaient, la longue tige boisée. T’aidant à t’appuyer contre un arbre, elle se met alors à compter, et tu clos tes paupières en serrant les dents, tandis que dans un craquement masquant à peine ta plainte étouffée, elle brise entre ses doigts la flèche qu’elle t’a plantée. Aussitôt elle se replace de sorte à soutenir ton poids, s’enquérant de ton état avec cette moue inquiétée qui t’arrache un demi-sourire malgré la souffrance infligée. « On fait avec. que tu grinces, En revanche je crois que tu as oublié le trois. » Un souffle amusé, alors que vous vous frayez un passage entre les cimes, emboîtant le pas d’un louveteau. Bientôt la maisonnée surgit d’entre les bois, s’offrant au cœur d’une minuscule clairière.

Alors que vous vous engouffrez à l’intérieur, tu clignes plusieurs fois des paupières afin de faire tes prunelles à l’obscurité ambiante. L’atmosphère y est étouffante, jurant avec le froid mordant du dehors, et l’air, chargé de senteurs diverses. Tu sais la jeune femme alleresse à ses heures perdues, parfois même guérisseur des âmes damnées, et sans doute sont-ce là les odeurs de ses décoctions mêlées aux fragrances d’un dernier repas. À peine entrés que la porte est refermée derrière vous, et tu te retrouves, chancelant dans la moiteur de la maison, comme assommé. Elle te mène jusqu’à un lit – sans nul doute le sien – et t’aide à t’y allonger sans que tu ne bronches, te laissant faire à ses bons soins. Pourtant aussitôt s’est-elle écartée que déjà elle s’affaire, se débarrassant de son attirail qu’elle entrepose dans un coin de la pièce exigüe – tu l’observes en silence, suivant de tes opales sa silhouette se faisant ombre dans les lueurs d’un feu qui crépite, te remémorant cette enfant devenue femme que tu avais croisé il y a si longtemps désormais. Une éternité s’était écoulée, et pourtant le souvenir ne s’était jamais terni avec le temps oublié, resté vif sur ta rétine. Tu es pourtant contraint de sortir des méandres de ta mémoire lorsqu’elle te tend un petit bol, t’incitant de son regard tâché de carmin à en boire tout le contenu. La première gorgée te fait grimacer, mais, n’osant guère demander de quoi il s’agissait, tu t’obstines à rincer ton gosier de cette étrange mixture, avant de lui rendre le bol – aussitôt tes paupières deviennent plomb, et chaque fibre de ton corps engourdit se détend, tandis qu’une noirceur réconfortante t’engloutit dans un profond sommeil.

***

Tu te sens comme extirpé d’un songe, alors que tu t’éveilles. Ta peau dénudée frissonne, et si la douleur ne s’est pas éteinte, au moins est-elle moins brûlante. Te faisant dos, la silhouette de la fin au crin d’argent n’a pas encore constaté que la torpeur t’a quittée, et que doucement tu te meus derrière elle. Les odeurs suaves d’un ragoût réchauffé parviennent à tes narines, et salive à la gueule, tu t’empares du bol qu’elle a posé à tes côtés – tu en attrapes, à même les doigts, les morceaux de chair charnue, oubliant un instant tes bonnes manières tant ton estomac creusé rugit de faim. La sensation de plénitude, une fois ton repas affalé hâtivement, arrache à ta gorge un soupir satisfait que sans nul doute a-t-elle entendu, dans le mutisme à peine brisé par le crépitement des braises. Pourtant elle s’obstine à fuir ton regard, et tu fronces les sourcils. « Merci. Pour le repas. Et le reste. » que tu lâches, la voix rocailleuse, encore engourdie par ce sommeil imposé. Le silence te répond – alors tu te redresses sur le lit, sans vraiment t’assoir pourtant pour ne pas éveiller la douleur de ton séant meurtri, à peine gêné par cette demi nudité que ta tunique, longue, ne masque que trop peu. « Tourne-toi donc, que je puisse regarder celle qui m’a attaqué et soigné. » Dans ta voix, nulle rancœur, juste cette frustration de ne pouvoir détailler les traits de cette femme jamais réellement connue et pourtant jamais oubliée. « Quel est ton nom guérisseuse ? » Bien sûr que tu avais ouï dire mille et une choses à son sujet – des racontars pour la plupart, des murmures de gens apeurés par une pauvresse dont on ne connaissait rien d’autre que sa différence. « Aurais-tu peur ? » tu finis par souffler, alors qu’elle ne daigne se retourner.

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Sujet: Re: This is the start of how it all ends [njall]   This is the start of how it all ends [njall] Empty- Sam 27 Mai - 19:10


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FORÊT D'ISENSEG

Durant tout le trajet, tu n’as plus dit mot, trop concentrée sur un point fixe devant. Tu n’as pas l’habitude de ramener des blessés chez toi. Tout du moins, pas des hommes. Des oiseaux, des mammifères, parfois des femmes, mais jamais des hommes. Qu’en penserait la vieille Nygård si elle voyait la scène ? Sans doute esquisserait-elle une mimique amusée. Tu as trop bien connu la vieille femme pour savoir qu’elle s’amuse de tout et de rien. Un tour des dieux affirmerait-elle même. L’idée ne t’amuse pas, mais Odin sait combien l’ancêtre te manque. D’autre part, tu esquisses un demi-sourire sous la remarque du conseiller du jarl. Tu pourrais lui expliquer que la plupart des mortels ont tendance à se crisper dès lors que l’on atteint le trois, rendant ainsi la douleur bien plus insupportable, mais tu ne dis mot, gardant pour toi tes remarques mais aussi ton souffle. Quand enfin, tu aperçois ta demeure qui mériterait un coup de neuf, tu pousses un soupir de soulagement. Tu n’aurais pas pu aider l’homme plus longtemps : tu n’es pas une guerrière, tu ne possèdes pas la force physique suffisante pour porter un poids aussi longtemps. Tu n’es rien qu’une guérisseuse, une alléresse, une porteuse d’âme pour le compte de la déesse des enfers. Mais cette âme-là, tu n’as pas l’intention de la livrer à ta déesse, cela t’apporterait trop d’ennuis, aussi en prends tu soin comme s’il était l’homme le plus important du village, ce qu’il est après tout.


À tes côtés, le louveteau s’agite, son attention portée sur la silhouette de l’homme affalé dans ton lit. Tu n’as pas besoin de plus pour savoir que ce dernier est réveillé. Tu as veillé sa respiration tout au long de son repos forcé, mais tu es assez bonne guérisseuse pour savoir que rien ne lui serait arrivé sous ta garde. Tu as su doser correctement ta mixture, tu pourrais le faire les yeux fermés. Tu entends le faible raclement du bol sur le sol, signe que le conseiller a trouvé la nourriture que tu as posée là à son intention. Tu as de même posé de l’eau, dans le cas où il aurait soif, ce qui arrive bien souvent après avoir bu ta potion. En vérité, tu as mit tout ce qui est nécessaire à sa disposition, de sorte à ce qu’il ne se sente pas obligé de t’adresser la parole. Demain, aux premières lueurs, tu monteras au village afin que d’autres viennent le chercher et que le guérisseur du village prenne le relais. Celui-là trouvera certainement matière à redire, mais tu sais que personne ne viendra jamais t’en faire la remarque. Pour cette nuit toutefois, tu es prête à céder ton lit et ta couverture pour l’homme dont tu as pu observer le visage, satisfaisant ainsi ta curiosité. Tu peux aisément reconnaître qu’il est bel homme, qu’il faudrait être une parfaite idiote pour penser le contraire, et peut-être as-tu écarté du bout de tes phalanges des mèches de cheveux barrant ses prunelles endormies. Mais tu n’as pas voulu toucher les traits de son visage, tu crains que cela ne te porte trop de malheurs. Aussi, une fois ta besogne achevée, t’es-tu éloignée de lui le plus possible, pour ne jamais déranger son repos, pour ne pas le gêner une fois réveillé. Tes doigts se perdent dans la fourrure du louveteau, que tu brosses du bout des ongles, satisfait, il se laisse rouler sur le dos, t’offrant la vue de son ventre, signe indicateurs qu’il souhaite que tu le grattouille là. Une habitude que tu ne lui refuses pas, posant ton bol presque vide au sol, tandis que tes ongles se perdent dans ses poils blancs. Seul endroit où l’on peut en trouver, le reste de son pelage étant d’un noir de jais. Mais à peine t’es tu mise à jouer avec ton petit compagnon que la voix de ton débiteur se fait entendre. Des remerciements. Ce n’est pas tout à fait la première fois que tu en entends, sa sœur, Silke, est elle aussi du genre à te remercier, mais ta réaction est toujours la même, un simple signe de tête, tu n’es pas habituée à cette sollicitude. Ta voix cependant, tu ne la fais plus entendre. Tu t’attends à ce que cela s’arrête là, et qu’il se repose, mais de nouveau, tu entends sa voix, une demande – ou un ordre, tu ne sais pas trop – à laquelle tu ne peux accéder. Pas que tu ne veuilles pas, – tu aimerais beaucoup pouvoir croiser son visage pour réellement le détailler en face à face – mais tu n’en as pas l’habitude, et surtout, tu crains les retombées d’un tel acte. Aussi n’accèdes-tu pas à sa demande. Tu vas même jusqu’à délaisser ton louveteau, qui se remet en position du sphinx, et tu termines ton repas qui ne comportes plus que des céréales. Il ne reste plus grand-chose, et tu as vite terminé, ce qui te laisse désormais le temps de t’acquitter de tes autres tâches, comme recoudre le trou dans le pantalon de l’homme, et dont tu es responsable.

Sa voix de nouveau, caressante bien que traînante, s’élève de nouveau, et t’exaspère. N’a t’il pas encore compris que tu ne répondras pas ? Tu n’adresses déjà que très peu de mots aux femmes qui viennent te voir, tu ne changeras pas ton habitude pour un homme, aussi important soit-il. D’une main habile, tu noues tes longs cheveux d’argent sous un tissu, puis tu attrapes le pantalon de ton hôte, repérant le trou et la meilleure façon de le réparer. À peine as-tu planté ton aiguille, qu’une fois encore, il insiste, semble t’accuser d’avoir peur. Bien entendu, il a vu juste. « La biche qui se tient face au loup a t’elle peur ? » réponds-tu enfin, tandis que tu reprends ton ouvrage, répare ton fait. « Vous n’avez pas besoin de connaître mon nom. Si l’accouchement de votre femme se passe mal, elle saura envoyer les autres pour venir me chercher. » De toute manière, tu n’es même pas certaines que celles-là connaissent ton prénom non plus.

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