QUELLE EST TA POSITION PAR RAPPORT À TON JARL ET TON ROI ? ≈ Autrefois – il n’y a pas si longtemps –, Hilde se plaisait beaucoup à écouter les avis de son père et de son frère, lorsqu’il discutait du nouveau Jarl et de ses décisions. Il n’y avait pas que de la déférence envers cet homme, ni beaucoup d’amitié. Mais il était respecté par les deux hommes de la famille, petite ou grande mesure, Hilde ne le saura jamais. Aujourd’hui, son père ne souhaite plus en parler puisqu’il ne sort pratiquement plus de sa couche, se pensant inapte et inutile. Il pense que tout ce qui se passe en dehors de la ferme ne le concerne plus. Hilde ne s’y intéresse pas vraiment, donc elle ne peut pas avoir un avis précis sur la situation, ni sur les deux hommes. Mais par ce qu’on lui a enseigné, elle sait quelle est sa place et quelle est celle du Jarl et du Roi. Elle n’ira jamais contre leurs décisions, sauf si cela affecte ses proches ou ses convictions personnelles.

EN QUOI FAIS-TU HONNEUR AUX DIEUX EN ÉTANT VIKING ? AS-TU EU À FAIRE DES SACRIFICES EN LEUR NOM ? ≈ Sa mère lui a raconté de nombreuses histoires lorsqu’elle était enfant, c’est d’ailleurs de là qu’a débuté le caractère rêveur et lointain de la rouquine. Hilde espère que les Nornes lui offriront un avenir à la hauteur de ses attentes. Elle ne se sent pas privilégiée ni en droit d’obtenir plus qu’un autre, mais ses attentes sont bien maigres comparées à d’autres aspirations des vikings. La jeune fille espère simplement voyager et marquer son temps par ses nombreuses découvertes et aventures. Elle ne recherche ni la gloire, ni la reconnaissance, mais simplement le bonheur et l’épanouissement. Chaque jour, elle prie les divinités pour que sa famille ne souffre d’aucun autre malheur. Même si elle le pense fortement, elle ne remettra jamais sur le dos la mort de sa mère et de son frère, ni la blessure de son père. Mais elle veut croire en la fin des souffrances de la famille Iversen et que maintenant, seul le bonheur arrivera.

QUEL DESTIN PENSES-TU QUE LES DIEUX ONT CHOISI POUR TOI ? QUELLE EST TA PLUS GRANDE CRAINTE QUANT À TON AVENIR ? ≈ Son destin actuel est de rester auprès des siens, de veiller sur son père et de continuer son apprentissage dans l’art de la guérison, pour que cette capacité puisse l’aider dans ses futurs voyages. Elle espère bien que sa destinée sera celle d’une future nomade qui voguera de village en village, emportant avec elle de nombreuses histoires qu’elle racontera avec la même passion que sa mère, jadis. Elle découvrira chaque parcelle de tous les royaumes et ira même au-delà des frontières, traversant les fjords pour rencontrer des étrangers. Hilde espère marquer les esprits et pourquoi ne pas forger une légende sur ses pérégrinations. La rouquine veut croire en ce destin façonné par les Nornes. Mais elle craint également le contraire : qu’elle soit complètement enfermée à Skogen, qu’elle meurt dans ce village sans avoir pu découvrir d’autres horizons. Hilde ne veut pas mourir sans avoir pu réaliser ses rêves et ils sont nombreux. Elle a peur que sa destinée soit la même que celle de toutes les autres femmes du village, rester pour s’occuper du foyer et honorer son époux, ses ancêtres.

I. Née un jour d’été, durant la période des raids, Hilde n’a pu offrir son premier cri qu’à sa mère et l’alleresse qui l’aidait à mettre au monde son dernier enfant. L’on dit qu’une fois sa naissance, Hilde n’a pleuré qu’un fugace instant avant d’ouvrir ses yeux pour découvrir le monde environnant. L’on sait – aujourd’hui – que la vision d’un nourrisson est de courte distance, mais Hilde semblait satisfaite de voir des formes disgracieuses autour d’elle avant de ne regarder que sa mère. La première fois qu’elle a vu son père, lorsque les guerriers sont revenus des raids en septembre, la jeune rouquine s’est mise à pleurer. Le premier contact paternel n’a pas été le plus idéal.
II. Hilde a été une enfant très maladroite. Il ne se passait pas un jour sans que le jeune tendron ne glisse dans la poudreuse, ne se frotte les genoux sur les cailloux ou revienne avec une petite plaie. Cependant, si la jeune enfant est maladroite et plutôt bancale sur ses jambes, elle démontre une grande adresse dans la guérison. Sa mère, qui a remarqué son sang-froid et sa curiosité sur son métier, a pris la gamine sous son aile pour lui apprendre les rudiments des soins. Hilde a toujours été une élève attentive et appliquée lorsqu’elle venait aider sa mère. Quand son père voulait, quant à lui, apprendre à la gamine à être plus manuelle, c’était une tout autre histoire.
III. Hilde est surnommée « oisillon », « petit oiseau », « le moineau » depuis qu’elle est toute petite. Premièrement, parce que lorsqu’elle riait nourrisson, cela ressemblait à des petits cris d’oiseaux, mais aussi parce qu’elle était une petite chipie qui sautillait partout dans la maison, qui rêvait très jeune de s’envoler loin du nid pour découvrir le monde. De nombreuses anecdotes de sa jeune enfance ont valu à la rouquine de porter une kyrielle de sobriquets en lien avec les petits oiseaux. Le plus régulier reste « oisillon ».
IV. Sa mère est morte, partie rejoindre Hellheim sans qu’elle ne puisse rien n’y faire. Elle en a voulu, pendant un moment, à son père d’avoir été aussi impuissant face à la disparition de sa mère. Pour elle, son père était capable de tout et à l’image de Thor, l’inexpugnable que rien ne peut ébranler ni contraindre, il peut tout arrêter et changer le monde d’un claquement de doigt. Oui, la jeune rouquine idéalisait beaucoup son père, jusqu’à la mort de sa mère. Elle s’est alors recluse dans un silence quasi absolu pendant deux années, sa voix cristalline ne s’élevant plus une seule fois. Et puis un matin, elle s’est remise à parler, sans raison apparente. Comprendre la jeune rouquine, c’est comme entrer dans un labyrinthe aux milliers d’énigmes à réaliser. Un véritable casse-tête !
V. Hilde a continué d’apprendre l’art de la guérison, non plus avec sa mère, mais une autre personne du village. Elle est restée telle qu’elle était avec sa mère, peut-être pas hommage ou véritable passion pour la guérison, difficile de le savoir. Et poser la question à la demoiselle, c’est rapidement se prendre la tête entre les mains. Sans tourner autour du pot, Hilde est parfois caractérielle et n’aime pas qu’on souhaite en savoir plus sur elle, qu’on veuille pénétrer dans son jardin secret et qu’on souhaite franchir les remparts dans lesquels elle se dissimule.
VI. Hilde est une solitaire. Déjà bambin, elle était ainsi, mais cela s’est renforcé après le trépas de sa mère. Elle s’est éloignée des siens, pour se retrouver uniquement avec elle-même et se construire de cette manière. L’absence de sa mère a été difficile, parce qu’elle se sentait si bien en sa compagnie, mais heureusement, elle a pu combler son cœur affecté avec la présence de sa grande sœur. Même si elles n’ont pas des rapports complices et réguliers, Hilde la considère comme essentielle dans son existence. Sans Aine, Hilde se noierait dans les tourments qui l’accablent parfois. Sa sœur, c’est son oxygène.
VII. Un sourire étire ses lèvres lorsqu’elle pense aux vaines tentatives de son frère, Sven, de lui apprendre à se battre et à manier des armes. Oh, Hilde n’était pas une catastrophe ambulante, mais presque. Tout d’abord, elle ne trouvait aucun attrait dans cette activité qu’elle négligeait volontairement et elle n’était pas l’élève brillante et attentive, comme elle pouvait l’être auprès du maître guérisseur. Non, Hilde ne mettait aucune volonté dans les entraînements avec Sven. Elle sait tenir une arme, mais s’en servir est une autre paire de manches. Se défendre face à une menace… Mieux vaut prier les Dieux que la chance lui sourit, plutôt que de la laisser se démener seule. Une surprise est vite arrivée, cependant. Misons donc là-dessus.
VIII Il serait difficile de donner un instant précis au début de ses rêveries et besoin d’aventure. Peut-être que cela est ancré en elle depuis sa naissance, ou c’est suite à un fait en particulier. Toujours est-il que la rouquine souhaite vivre des aventures rocambolesques et exceptionnelles. Elle trépigne d’impatience de pouvoir partir un jour pour laisser les Nornes décider de son avenir, de ses rencontres… Au fond, elle aimerait marquer l’Histoire par une légende dont elle pourrait être l’héroïne. Elle sait que ce n’est qu’un rêve, peut-être un brin trop grand, mais elle veut y croire.
IX. C’est un choix. Hilde ne souhaite pas s’intéresser aux hommes et à l’avenir qu’elle peut avoir avec l’un d’eux. Parce que si elle le fait, elle connaît son côté sensible et doux qui le fera tomber amoureuse rapidement, ou alors, son père souhaitera qu’elle épouse un homme du village. Non. Hilde refuse parce qu’elle veut voyager et épouser un homme, c’est briser cette possibilité. Au fond, même si elle ne le dit pas, la situation actuelle de son père l’arrange, car il ne la forcera à rien.
X. Hilde se déteste de penser ainsi, mais la blessure de son père contrarie ses plans. Au départ, elle le faisait bien volontiers puisqu’il est l’homme qui lui a permis de venir au monde. Cependant, deux années sont passées et elle en est toujours au même stade. Son père ne peut plus s’occuper de la ferme donc c’est Aine qui a repris l’élevage tandis que la rouquine gère l’intendance de la maison et les soins du père. Elle prie chaque jour pour que son père cesse de se lamenter sur son sort et se redresse comme le font de véritables guerriers.
XI. Hilde ne sait pas nager et elle possède d’ailleurs une peur bleue de cet élément. Dès qu’il faut traverser une rivière, elle en perd ses moyens. Et là, je ne parle que de points à traverser, imaginons dans quel état la jeune rousse peut se retrouver si on lui propose de la traverser sur une embarcation ?  
XII. Hilde sollicite régulièrement ses Dieux, non pas qu’elle exige des réponses ou des signaux ; mais elle prie régulièrement pour se donner soit du courage, soit de l’espoir, soit de la force… ils ont une place très importante dans son quotidien.
XIII. Elle s’est beaucoup rapprochée de son père depuis deux ans, en lui prodiguant ses soins. Celui-ci lui raconte de nombreuses histoires, vraies ou pas, sur les raids et les guerriers, mais aussi sur les Dieux, augmentant la curiosité de la jeune rousse. Chaque jour, il lui en raconte une nouvelle, parfois une qu’elle connait déjà, mais elle apprécie ces instants et ne les échangeraient pour rien au monde. Sauf peut-être un long voyage lointain.
XIV. Si elle n’avait pas appris l’art de la guérison, alors la jeune Hilde se serait certainement intéressée à la sculpture du bois. Pourtant, elle n’en possède aucun talent, mais c’est une occupation qu’elle trouve plutôt intéressante et qui lui donne envie d’en savoir plus, d’essayer.
XV. La divinité favorite d’Hilde n’est pas la déesse de la Médecine, mais l’une des neuf vagues. Encore une fois, la jeune rousse démontre une contradiction dans ses préférences et son comportement, elle qui déteste l’eau et tout ce qui s’y rapproche, elle se sent plus proche de la déesse Dröfn et des légendes qui entourent les neuf vagues, plutôt que n’importe quelle autre divinité.  

Sur AJOI vous disposez d'un nombre de points, calculés par le staff selon des critères, à répartir dans chacune des compétences suivantes. Ce nombre de point vous sera donné une fois votre fiche terminée, juste avant la validation. Une fois la fiche de présentation validée, les compétences seront retranscrites sur le profil du joueur, et ne seront modifiables que par un membre du staff. Faites donc bien votre choix.

Vous devez également choisir une compétence supplémentaire à ajouter à vos compétences de base. Pour plus de renseignements, rendez-vous ici. Pour ajouter un point de compétence, remplacez simplement ☐ par - soyez réaliste, votre viking ne peut pas être surhumain, pensez à lui donner des faiblesses qui balanceront ses forces. (Texte à effacer après lecture.)

nombre de points à répartir : xx points. (donnés par le staff)

force : ☐☐☐☐☐
vitesse : ☐☐☐☐
agilité : ☐☐☐☐
résistance : ☐☐☐☐
discrétion : ☐☐☐☐
stratégie : ☐☐☐☐☐
combat corps à corps : ☐☐☐☐☐
combat armé : ☐☐☐☐☐
compétence spéciale au choix (SOIN) : ☐☐☐