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 It's our time. || Brynjolf
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Sujet: It's our time. || Brynjolf   It's our time. || Brynjolf Empty- Ven 10 Mar - 21:00


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Thorgad ne tardait pas sur la route : pressant les autres guerrières de ranger le camp à chaque alte. Elle voulait rentrer. Sa fille lui manquait, elle retrouvait l'envie de l'éduquer, d'être avec elle et de rattraper le temps perdu. La déesse Freyja lui avait apporté les conseils nécessaires en lui redonnant la force de s'occuper d'Inghinn. Elle était en vie et elle devait prendre soin d'elle. La guerrière allait aimer Inghinn pour deux, comme il se doit. Faire en sorte que Zeke soit fier de sa progéniture. Une des guerrières était restée à Skottgat : laissant le loisir de prendre quelques provisions sur le dos de son cheval. Thorgad avait gagné un petit baril d'hydromel et du poisson sécher en se battant contre des guerriers du village. Elle n'a pas été la seule à s'enrichir un peu. Les denrées pouvaient être plus rares, surtout durant cette période de l'année où la transition entre les saisons se fait. Thorgad avait une autre bouche à nourrir à la maison et elle ne voulait pas que sa fille manque comme elle à son âge. Pour grandir, elle devait bien manger. Elles arrivèrent au village en fin d'après-midi, avant la nuit tombée. Elle attacha sa monture avec les autres et alla saluer son Jarl. A genou devant elle, Thorgad lui explique leur périple. Inghinn ne tarde pas à sortir de sa cachette accompagnée des deux filles de Silke. Elle ouvre ses bras et porte l'enfant pour la serrer contre elle. Elle remercie une dernière fois son Jarl avant de demander congé pour rentrer avec Inghinn.

La petite blonde tient le cheval de Thorgad qui porte les sacs et le barils en plus de son bouclier. Chargée elle l'était. Mais elles pourraient tenir quelques temps avec ces provisions. Il était bon de rentrer chez soi. Le foyer de la cheminée éteint depuis longtemps : Thorgad demanda à sa fille d'aller chercher de l'eau tandis qu'elle allume un bon feu pour réchauffer la bâtisse qui n'avait pas accueilli une âme vivante pendant sept jours. Les braises chaudes, elle met plusieurs bûches puis met l'eau à chauffer.  

« Viens m'aider à préparer le dîner d'accord ? Je t'ai rapporté du poisson séché de Skogatt. Je sais que tu aimes ça. -On pourra en apporter à Enola ? » Thorgad sourit : « Bien sûr, tu lui donneras demain. » Elle conclut en embrassant tendrement le front de sa fille.

Le repas copieux est avalé doucement, l'enfant curieux n'arrête pas de poser des questions et montre rapidement son intérêt pour la Svart Brotherhood. Thorgad tue malheureusement les espérances de sa fille : cela n'était pas accessible. Pas encore... Qui sait un jour elles auront leur chance. Inghinn exprime également son désir de voyager avec sa génitrice qui lui promet dans un sourire complice de l'emmener au beau jour. Ravn serait peut-être ravi de voir la fille de Zeke. L'eau est prête pour le bain alors elle la verse dans la cuve en bois et se lave avec son enfant. Des moments de complicités dont elle en avait oublié la saveur. Une fois lavée et séchée, elle coucha Inghinn dans le lit en hauteur au dessus de la pièce à vivre. Un moyen pour Thorgad de la savoir en sécurité et en cas d'attaque la cacher.

La guerrière se pose enfin de son long voyage et se sert un verre d'hydromel. Elle pense. Ferme les yeux pour se souvenir de tout ce qu'elle avait appris mais aussi pour savourer la douceur du silence. Elle était de retour. Thorgad se demande si Brynjolf allait passer. Il le faisait souvent quand elle rentrait d'un long périple. Le bruit de leur retour n'allait pas tarder à faire le tour d'Isenbeg. Ses sentiments étaient tellement confus pour lui qu'elle préférait généralement ne pas y penser. Cependant, depuis sa rencontre avec Ravn, elle se demande si elle ne devrait pas prendre le taureau par les cornes et mettre des mots sur ce qu'elle ressent. Après tout si elle était capable de terrasser des hommes : elle devrait être capable de surmonter ce tiraillement dans ses tripes.

Elle est coupée de ses pensées quand on frappe. Sourcils froncés, elle se lève et enfile rapidement une robe de laine pour mettre par-dessus sa sous-robe en lin puis elle attrape son épée. Elle entrouvre la porte et voit l'imposante carrure de Brynjolf. Un immense sourire illumine son visage tandis qu'elle ouvre la porte en grand.

« Rentre, dépêche-toi. Une tempête de neige se lève, je l'ai vu en arrivant. »

Elle referme la porte derrière lui et pose en même temps son épée. Thorgad s'approche finalement du guerrier pour passer ses bras autour de lui.

« Tu m'as manqué. » C'était sincère. « Tu as mangé ? Tu veux boire quelque chose ? » Conclut-elle en s'éloignant vivement. Elle sert déjà un second verre pour le tendre à Brynjolf. « Sköll. » Trinque-t-elle avec son beau-frère. Elle prend une gorgée et se rassoit. « Alors, qu'est-ce que j'ai manqué pendant mon absence ? »

Qu'importe le sujet abordé, même s'ils gardaient le silence : la présence de son beau-frère mettait tout de suite du baume à son cœur. Elle avait besoin de lui près d'elle. C'était indéniable et le sourire qu'elle offrait lui était réservé. A la fois tendre et doux : ses gestes parlaient pour elle depuis longtemps.  
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Sujet: Re: It's our time. || Brynjolf   It's our time. || Brynjolf Empty- Sam 11 Mar - 16:37


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« Heri ? » A ton appel, tu n’obtiens que le silence pour toute réponse. Dressé derrière la porte que tu viens de fermer, tu viens de rentrer du chantier naval. Le vieil homme n’y était plus depuis longtemps et pour cause ; tu l’avais obligé à rentrer après avoir passé l’après-midi à le chercher à travers tout le village. Le bougre s’était endormi dans une étable, ne se rappelant vraisemblablement pas à quel moment l’idée lui avait semblé bonne. Il t’avait juste raconté qu’il trouvait ces vaches de bonne compagnie. Une curieuse déclaration que tu n’avais pas jugé utile de relever. Tes sourcils se froncent et tu ne peux t’empêcher de grogner un peu. Un jour ou l’autre, tu sais que tu finiras par ne pas le retrouver ; il suffirait qu’il croise la route d’un ours ou d’une crevasse. Tu te doutes aussi que Hel ne devrait plus tarder à venir quérir la vie du pauvre hère. En attendant, tu dois veiller sur lui. Son manque de réponse t’inquiète mais tu ne mets pas très longtemps avant de le découvrir endormi sur une chaise, au coin du feu. Tu ravives un peu ce dernier avant de déposer sur les épaules de ton oncle une peau de bête. Dans tes gestes transparaît une douceur et une bienveillance que tu as depuis toujours accordée aux tiens. T’installant à ses côtés, tu profites de la chaleur du foyer tout en dégustant un peu de pain. Sur tes lèvres, s’étire un sourire ; au sein du chantier, la rumeur que le convoi parti à Skottgat sept jours auparavant, était de retour au village.

Tu frappes par trois fois, attendant patiemment devant la porte de ton amie. C’est qu’elle t’a manqué – comment aurait-il pu en être autrement ? –, tu as hâte d’enfin la revoir. Cela n’aurait pu guère tarder jusqu’au matin, non cela te paraissait invraisemblablement trop long. C’est un regard méfiant qui se pose sur toi à travers une mince ouverture mais à peine t’a-t-elle reconnu que son œillade tantôt glaciale, s’illumine. Elle ne tarde pas à t’inviter à rentrer, visiblement heureuse de te voir. Tu n’es guère étonné de la voir reposer son épée ; rester méfiant est une bonne technique de survie, surtout quand l’on est une femme seule avec son enfant. Tu sais que Thorgad n’a aucun mal à se défendre mais tu n’ignores pas que beaucoup d’hommes sous-estiment une femme au combat – et c’est tout à l’avantage de ces dernières penses-tu. Tu accueilles son étreinte avec plaisir, lui rendant en l’enserrant à ton tour de tes deux bras. Elle aussi, elle t’a manqué mais tu ne juges pas utile de déclarer ce qui va de soi. Tout dans ton attitude te trahit ; tu ne peux t’empêcher d’arborer ce large sourire et tes pupilles s’illuminent d’une joie pure. « Tu sais bien que je ne refuse jamais un verre. » Réponds-tu à sa question – même si, dans quelques cas, il vaudrait mieux que tu apprennes à gentiment décliner une telle offre. Tu trinques alors joyeusement avec elle. Vous avez l’air de deux amis ne s’étant plus vus depuis des lustres, se retrouvant enfin après tout ce temps passé loin de l’autre alors que seulement sept jours séparent votre dernière rencontre. C’est que chaque instant passé loin d’elle te semble si long, la savoir si loin de toi creuse immanquablement au fond de ta poitrine un désagréable vide. Et puis, même si tu n’aimes pas parler de malheur ; tu crains toujours qu’un jour l’on t’annonce qu’elle ne reviendra jamais. La revoir éloigne alors toutes ces sombres pensées, apaisant ton âme tourmentée pour quelques temps.

Alors que tu prends place à ses côtés, tu sembles réfléchir à ce qui s’est passé durant son absence. A priori pas grand-chose ; tu as passé toutes tes journées au chantier naval, travaillant avec dévotion, confectionnant  les navires qui bientôt domineront la mer. Tu souris un peu en repensant au petit incident de la journée, contant la mésaventure à la blonde. « Eh bien mon oncle semble désormais préférer la compagnie des bœufs à celles des hommes. » Tu fronces un peu les sourcils, maintenant que tu y repenses, c’est la troisième fois en peu de temps que tu le retrouves caché dans l’étable. Qu’est-ce qu’il peut bien y trafiquer ? « Trois fois que je le retrouve au fond d’une étable, je me demande bien ce qui peut lui passer par la tête. » Sans doute n’obtiendras-tu jamais réponse à ce mystère ; le vieillard lui-même n’en sait rien, une fois que tu l’as retrouvé. « Rien de bien palpitant en soi. » Tu ne t’en plains pas pour autant ; il y a un instant pour tout, celui-ci est fait de calme et de paix. Tu souris à la guerrière avant de continuer. « Et toi, comment c’est passé ton voyage ? » Tu es bien curieux d’apprendre quels aventures la jeune femme a bien pu mener. Tu ne seras guère étonné si elle t’apprend qu’un combattant ou l’autre, se pensant supérieur à elle, s’est irrémédiablement fait remettre en place par la skjaldmö. Cela t’amuse toujours, c’est le genre d’histoires dont tu ne te lasseras jamais.
 
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Sujet: Re: It's our time. || Brynjolf   It's our time. || Brynjolf Empty- Dim 12 Mar - 1:58


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Elle avait raison, Brynjolf n'a pas tardé à montrer le bout de son nez et ce n'était pas pour déplaire à la jeune femme qui voyait en ce guerrier la perfection. Il avait tout pour lui et il serait mentir de dire que de le voir au bras d'Aldis ne lui avait pas fait un peu mal au cœur. D'un autre côté, elle était mariée à Zeke donc elle n'avait pas à se plaindre, mais une part d'elle s'était toujours interrogée sur sa vie auprès de Brynjolf. Elle tentait de ne pas trop y penser : par peur que cela lui porte malheur et mette en colère les Dieux et pourtant au cœur de la nuit c'était son prénom qu'elle murmurait. Etrangement. Elle a aimé Zeke, sincèrement, mais elle avait toujours eu plus d'affinité avec le plus jeune des jumeaux. Pourquoi ? Peut-être parce qu'ils ont tous les deux étaient dans l'ombre même si le calvaire de Thorgad à prit fin à la mort de son frère. Et tout comme Brynjolf à la mort de Zeke : elle avait plus de chance de se révéler.

La guerrière baisse rapidement son arme et le laisse rentrer. Elle était toujours prudente à la tomber de la nuit même si elle était proche de la communauté. La paix était fragile et elle s'attendait toujours à des attaques de villages anciennement adversaires. Thorgad ne pouvait pas laisser des gens hostiles pénétré chez elle. Pas seulement pour elle, mais aussi pour sa fille. Hors de questions qu'on lui arrache sans qu'elle ne coupe quelques têtes. Comme une ourse elle défendrait sa progéniture, par monts et par vaux. Inghinn était en sécurité et même durant son absence ne la laissait qu'à des personnes de confiance comme Silke ou Sigrid voir Enola. Bien que toutes soient des femmes, elle savait aussi que Brynjolf garde un œil sur elle. Quelque chose qui lui plaît grandement. Sa fille adorait son oncle et contrairement aux autres savait bien que ce n'était pas son père. Zeke était mort et au Vahlala : Brynjolf est le sauveur de Thorgad.  
Ses bras entourent rapidement le cou du Viking une fois qu'elle se met sur la pointe de ses pieds. Son nez dans son cou, elle sent l'odeur du feu de bois à travers ses cheveux cela la fait sourire presque bêtement. Quand il l'enserre à son tour, elle se permet de fermer les yeux en restant ainsi quelques instants. Pour se ressourcer. Pour juste se détendre. Elle n'avait pas besoin d'être forte quand il était là. Thorgad appréciait grandement ce fait. C'est elle qui y met fin en s'éloignant pour servir deux godets d'alcool. Elle sourit :

« Surtout quand tu peux le boire en bonne compagnie ? » Rajoute-t-elle dans un sourire complice avant de frapper son verre contre le sien pour déguster le breuvage.

Si elle s'est assit quelques instants le temps de lui demander ce qu'elle a manqué, elle se relève rapidement pour prendre une assiette en bois propre et la remplir de bouillie, de poisson séché avec une miche de pain. Elle rigole en entendant le périple d'Héri :

« Qui sait, il voit quelque chose que l'on est pas en mesure de constater chez ces bœufs et …. Ces chèvres huh ? La dernière fois tu l'as retrouvé avec des chèvres je crois ? Peut-être que les Dieux lui parlent à travers les animaux. »  

Une possibilité qui la faisait sourire et pourtant qui n'était pas si folle. Après tout, il arrivait que les Dieux viennent sur Midgard pour leur rendre visite. Elle pose le met devant lui, ne perdant pas une miette de ce qu'il racontait. Sept jours qu'ils ne s'étaient pas vu et pourtant cela semblait être tellement plus. Thorgad n'avait pas le choix pourtant, si Brynjolf avait eu la chance de faire la Svart Brotherhood comme la plupart des hommes au village : elle n'avait pas eu cette chance. Elle voulait en apprendre toujours plus sur le l'art de la guerre et ce n'était pas en restant à Isenseg qu'elle pourrait le faire. Malgré le fait que sa place était ici. Si elle voulait revenir vivante du prochain raid : elle devait se préparer tant physiquement et mentalement. Le sujet tourne rapidement sur sa personne et même si elle n'aime pas ça d'ordinaire : elle faisait des efforts pour son ami.

« On est arrivé en début d'après-midi donc j'ai eu le temps d'aller au temple de Freyja avant d'aller m'entrainer.  Après on est allé à lataaverne. J'y ai vu Ravn Sigurdsson, je lui ai demandé de me former aux corps à corps et du coup j'ai passé quasiment les trois jours à apprendre de lui. J'ai même réussi à éviter plusieurs fois ses attaques. Faut que je travaille mon agilité et ma tactique de combat : mais j'ai espoir d'être prête avant la fonte du Fjord. »

Thorgad, passionnée par ses entraînements faisaient toujours de grands gestes en expliquant ses leçons. Elle ne savait pas si Brynjolf se souvenait de Ravn. Il l'était l'ami de Zeke, mais peut-être pas celui de son beau-frère.

« Et puis quand je ne m'entraînais pas avec lui on faisait des mêlées ou bien des combats un contre un. C'est comme ça que j'ai gagné le baril d'hydromel et puis le poisson séché. J'ai réussi à mettre au sol quelques guerrières, mais aussi quelques hommes. Ils n'aiment pas réellement ça, mais l'expression sur leur visage vaut le détour ! »

Dit-elle malicieusement avant de reprendre une gorgée d'alcool.

« Si tu veux demain après ton travail on peut s'entrainer ? » Elle aimait se battre contre lui : « Le perdant offre le repas ? Ou autre chose ? » Propose-t-elle pour pimenter un peu plus le défi. Elle regarde dehors et n'a pas de peine à voir la neige tombée à gros flocons et soufflée par un vent fort.« Si la tempềte se calme tout du moins. Je suis contente qu'on soit arrivé avant qu'elle atteigne Isenbeg. »

Oui. Quand elle était avec des personnes qu'elle appréciait Thorgad s'avérait être une personne bavarde. Surtout avec Brynjolf ce qui la fait soupirer d'exaspération tandis qu'elle masse lassement sa nuque. Il faut dire que les heures à dos de cheval l'avait physiquement fatigué.
 
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Sujet: Re: It's our time. || Brynjolf   It's our time. || Brynjolf Empty- Dim 23 Avr - 21:32


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Il y a entre vous cette complicité toute particulière qui a ce don de faire briller tes pupilles. Thorgard a beau ne pas être partie très longtemps, elle t’a immanquablement manqué. Pour être honnête, il ne se passe pas une seule journée sans que tes pensées ne se tournent vers son être. Elle accapare ton esprit, que ce soit durant de jour ou de nuit - tu te surprends parfois à rêver d'elle. Cela ne fait donc aucun doute ; la revoir aujourd'hui empli ton cœur d'une joie infinie – et même avec tous les efforts du monde, tu serais bien incapable de cacher cette vérité. A ses côtes, tu te retrouves paisible, comme si plus aucune sombre force ne pouvait t’atteindre. Ton cœur, ton esprit, tout est apaisé en sa compagnie. Ensemble, vous veillez l’un sur l’autre, comme les deux amis de toujours que vous êtes. Et peut-être un peu plus. Les dieux t’en soient témoins, si la préférence de Thorgard avait finalement penché pour Zeke, malgré la peine que cela t’avait causé, tu l’avais toujours respecté. Mais beaucoup de choses avaient changé depuis. Comme si les divinités elles-mêmes semblaient avoir lié vos destins. Aujourd’hui, la situation était bien différente ; vous aviez tous deux perdus vos compagnons de route, vous retrouvant désormais côte à côte sur le chemin de vos existences. Tu sais que ce n’est qu’une question de temps pour que vos âmes se lient à jamais ; juste le temps de panser les plaies déchirant encore vos cœurs, d’adoucir les peines encore vivaces. Ce n'est qu'ensemble que vous pourrez en guérir.

Tu bois une gorgée d’hydromel avant de rire doucement à la conclusion de la blonde. Elle n’avait peut-être pas tort ; le vieillard qu’est devenu ton oncle voit probablement des choses que vous êtes bien incapables de discerner. Les dieux auraient-ils pu le choisir lui, comme messager ? L’homme qui murmurait à l’oreilles des bœufs ? Et des chèvres. « Oh oui, les chèvres, je l'avais presque oublié. » Rétorques-tu en secourant doucement la tête. C’est qu’Heri devient de plus en plus aventureux ; tu ne le retrouves jamais au même endroit. L'homme s'était toujours montré téméraire. «  ’espère juste qu’il n’essayera pas converser avec un ours. » L’issue d’une telle rencontre risque d’être fatal pour le vieil homme et tu en serais bien peiné - bien que quitter ce monde dans un combat rapproché avec une telle bête serait une belle mort. Il est la seule famille proche qui te reste – les tiens semblent avoir été frappés par une malédiction, les dieux les rappelant à eux un peu trop prématurément à ton goût. Tu es devenu un loup solitaire, encore hanté par le souvenir de ton propre frère jumeau. Il n'est pas rare que tu te demandes pourquoi c'est lui que les dieux ont choisi et non ton être ; il était bien mieux accueilli sur cette Terre que tu ne le seras jamais. Etait-ce pour cela qu'ils l'avaient choisi lui et non toi ? Que pourrais-tu donc leur apporter de plus que lui ? Tu chasses ces pensées noires te venant hélas trop souvent à l'esprit afin de te concentrer sur l'instant présent ; Thorgard est rentrée et rien ne doit venir ombrager ce moment de joie.

Tu écoutes son récit avec grande attention - tu pourrais l'écouter toute la nuit à vrai dire. Thorgard n’est pas bavarde d’ordinaire, pas quand vous vous retrouvez au-dehors, avec tous les autres. Mais une fois seule avec ton être, sa langue semble se délier, comme si elle gardait pour toi le moindre de ses récits. Tu sais ce que ta comparse part chercher quand elle voyage jusqu’à Skottgat ; s’améliorer au combat, encore et toujours. Vous n’avez de cesse d’apprendre. Ni elle ni toi n’êtes de ceux qui pensent pouvoir se reposer sur leurs savoirs. Elle tout particulièrement. Comme toute femme, on lui a refusé l’entrée de la Svart Brotherhood. Tout ce qu’elle sait, elle l’a appris d’hommes autour d’elle acceptant de lui enseigner leurs connaissances. Un large sourire étire tes lippes quand elle t’apprend qu’elle a fichu quelques hommes à terre et qu’ils n’ont vraisemblablement pas apprécié l’expérience. Tu n’en doutes pas. Beaucoup de guerrier sous-estiment les femmes prenant les armes. Un avantage quelque part pour elles. Et une bonne leçon pour eux.

Tu acceptes bien entendu son offre de s’entraîner demain - tu ne raterais pour rien au monde une occasion de passer un peu de temps à ses côtés -, d’un hochement de tête convaincu avant que sa proposition ne te fasse hausser un sourcil. «  Autre chose ? » Répètes-tu intrigué. Que peut-elle bien avoir en tête ? Tu lui confies un regard malicieux, par dessus le verre que tu portes à tes lèvres. « C'est que... je n'ai pas grand-chose à offrir.  » Ajoutes-tu d'un air un peu trop modeste en haussant doucement les épaules.  « Qu'est-ce que tu pourrais bien vouloir de moi ? »

 
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Sujet: Re: It's our time. || Brynjolf   It's our time. || Brynjolf Empty- Sam 29 Avr - 0:17


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Qu’il était bon de se retrouver dans ses bras. Un sentiment indescriptible envahissait toujours la demoiselle alors qu’elle se trouvait serrer contre le corps de Brynjolf. Thorgad se sentait à sa place, comme si c’était naturel qu’elle soit si proche de lui. Jamais elle n’avait ressenti cela avec Zeke : tellement différent de son jumeau bien que physiquement similaires. Pour ne pas subir le gourou des dieux : elle s’était contentée de son défunt époux mais une part d’elle n’a jamais cessé d’espérer qu’un jour elle serait à l’autre frère. Si elle avait aimé, aimait Zeke : ses sentiments n’étaient en rien comparable avec ce qu’elle ressentait pour le batelier qui bien vivant se tenait devant elle. S’éloignant, elle partage avec lui un rire sincère alors qu’il parle de son vieil oncle. Thorgad préférait croire que ce n’était pas la folie qui a frappé l’homme mais bien une bénédiction. Un message des Dieux témoignant au combien cet individu était spécial.

« Je l’espère aussi… Même si je suis certaine qu’il serait en mesure de bien se défendre malgré son âge. A mes yeux il fait partit de ces anciens qui ont survécus à tout et qui semblent impossible de détruire. »

Une bonne chose. Cela montrait que leur peuple était fort et robuste, qu’il était fait pour survivre. Thorgard n’hésite pas longtemps à servir un peu d’alcool pour réchauffer un peu plus leur organisme alors que dehors la tempête fait rage. Elle se rassoit et sa langue de délie pour raconter ce qu’elle a fait loin de sa famille, loin de lui. Plus que jamais : elle voulait que Brynjolf soit fier d’elle. Peut-être était-ce parce qu’elle a constamment été sous la coupe d’un homme qu’elle cherchait un regard masculin approbateur. Ou bien parce qu’elle voulait lui prouver qu’elle était la meilleure et en quelque sorte le retenir près d’elle. Lui démontrer par tous les moyens qu’elle était celle qu’il lui fallait. Aussi certainement qu’il était celui qu’elle méritait. Thorgad ne tarde donc pas à lui proposer un entraînement. Histoire de lui montrer ce qu’elle avait appris. Quand elle émet la possibilité d’une récompense choisie par le vainqueur : elle fronce les sourcils en entendant la réponse de son ami. Sans hésiter, elle se lève pour contourner la table et s’asseoir à califourchon sur le banc. D’un geste doux elle glisse ses doigts dans les cheveux de Brynjolf pour remettre une mèche de cheveux. Elle l’admire et sourit doucement :

« Ne dis pas ça. C’est faux. Tu es un vaillant guerrier ; le meilleur batelier d’Isenseg et probablement le plus incroyable des oncles. » Elle ne supportait pas qu’il se dénigre. Depuis des décennies maintenant elle avait toujours prit sa défense et la guerrière comptait bien continuer pour les années à venir. « Tu ne dois même pas te rendre compte au combien tu m’es précieux. Et au combien tu es important pour Inghinn aussi. » Dit-elle tout bas dans une confession intime. Thorgad se plonge dans son regard. Elle ne dit rien de plus. Elle n’en ressent pas le besoin : ses iris parlent pour elle.

Finalement, elle s’éloigne légèrement pour prendre plusieurs gorgées de sa boisson. Thorgad se donne du courage.

« On verra ça demain, en attendant... » Elle reporte toute son attention sur Brynjolf : « Tu veux rester ici ce soir ? » Elle jette un rapide coup d’œil dehors : « Je veux dire… Tu sais la tempête fait rage… » Et elle n’avait pas envie de rester seule ce soir. Elle avait besoin de lui après ce long et éprouvant voyage. Une épaule sur laquelle se poser. Par un temps comme ça, mieux valait rester au chaud. « Enfin… Tu fais comme tu veux. »

Sa tête penchée sur le côté, elle savoure son état léger d’ébriété dû à l’alliance entre l’alcool et la fatigue. Thorgad perd sa main dans les cheveux de Brynjolf. Ses entrailles se tordent : elle a envie de s’approcher de lui et de déposer ses lèvres contre les siennes. Elle voulait faire ce dont elle avait rêvé la nuit précédente. Maintenant dans la réalité : le désir et l’envie était toujours là mais elle était arrêtée par la peur de le perdre. Elle préférait le garder à ses côtés comme simple compagnon que le voir s’éloigner pour des gestes qu’il pourrait trouver déplacer.

« Tu... Tu devrais manger avant que ça refroidisse… »

Souffle-t-elle en laissant tomber sa main sans pour autant s’éloigner et se remettre en face de lui : préférant rester à ses côtés. Elle n'aimait pas être dans cet état ; dans l'incertitude la plus totale ; guidé par des sentiments qu'elle s'est toujours interdit de pleinement ressentir envers Brynjolf.

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Sujet: Re: It's our time. || Brynjolf   It's our time. || Brynjolf Empty-

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