QUELLE EST TA POSITION PAR RAPPORT À TON JARL ET TON ROI ? ≈ La question ne se pose pas, à mes yeux. Toute réussite est basée sur la confiance, et je reste persuadé que l'essor florissant de Solstheim est lié à la confiance que le peuple a en notre roi. À cette base qu'est la confiance s'ajoute alors la loyauté qui se doit d'être exemplaire. Même si je ne suis pas d'ici, j'ai grandi à Solstheim, et mon soutien va donc au maître des lieux. Lund à ses défauts, mais comme tout un chacun. En outre, j'ai tout intérêt à être son allié plutôt que son ennemi. Le bruit court pourtant que certains Jarlar seraient prêts à se soulever contre lui. Une guerre civile serait une aubaine pour un guérisseur. Le début de la richesse, me direz-vous.

EN QUOI FAIS-TU HONNEUR AUX DIEUX EN ÉTANT VIKING ? AS-TU EU À FAIRE DES SACRIFICES EN LEUR NOM ? ≈ Je vis en leur nom, je bois en leur nom, je mange en leur nom, même si mon but est en quelque sorte de contrecarrer les plans de Hel en la privant des morts sans héroïsme. Loin de moi le désir de contrarier les dieux, mais ils ont fait de moi ce que je suis, ils ont souhaité que je guérisse leurs serviteurs, aussi me contente-je de remplir mon devoir envers eux. Certains mènent des batailles à la gloire des dieux, moi, je me contente de retarder leur trépas.

QUEL DESTIN PENSES-TU QUE LES DIEUX ONT CHOISI POUR TOI ? QUELLE EST TA PLUS GRANDE CRAINTE QUANT À TON AVENIR ? ≈ Mon destin ? Je ne puis le dire avec certitude. Les dieux ont été suffisamment cléments à mon égard en m'épargnant la perte de la vue dans ma jeunesse, je ne puis espérer de leur part un quelconque coup de main, même si je continue de les prier pour leur soutien et leur clairvoyance. Quant à mon avenir, ma plus grande crainte serait de ne jamais obtenir vengeance auprès de mon père et de mon frère.

UN. Un destin de guerrier auquel son père s'évertuait à croire, mais qui s'est transformé en déception lorsque Jörvar, à l'âge de dix ans, manqua de perdre son œil droit lors d'une bagarre avec son frère aîné. Il en gardera une cicatrice ainsi qu'une aversion pour la violence et les armes. Sa relation avec son frère en sera changée à jamais. DEUX. À treize ans, le père de Jörvar mènera son fils à Solstheim où vit son frère Leif, guérisseur de renom. La relation entre le père et le fils s'était considérablement dégradée en trois ans, Jörvar étant considéré comme un incapable de par son pacifisme et sa douceur. Le jeune garçon trouvera en son oncle un homme bon, bienveillant, et se découvrira une passion pour l'art de la guérison. Leif le formera, l'éduquera, et fera de lui l'homme qu'il est aujourd'hui. TROIS. L'aversion de Jörvar pour les armes, bien que toujours réelle, s'est atténuée lorsque, tout jeune homme qu'il était, il a compris que pacifisme et douceur étaient synonymes de faiblesse. La seule arme qu'il manie est le saxmesser, mais il se garde bien de s'en vanter. Il préfère se savoir sous-estimé et garder l'effet de surprise sur autrui. QUATRE. Sindravellir est particulièrement doué dans son domaine, mais il reconnaît volontiers avoir eu un mentor d'exception. Il a trouvé en Leif un père d'adoption, et en grandissant, un conseiller, un ami, un soutien. Aujourd'hui, l'élève a pris la place du maître, mais son oncle demeure néanmoins à ses côtés lorsque deux mains ne suffisent pas. Les Sindravellir jouissent d'une certaine notoriété dans la médecine, et Jörvar aime se savoir respecté. CINQ. Solstheim a beau ne pas être sa ville natale, Jörvar s'y sent chez lui. Skogkatt n'éveille que de mauvais souvenirs, et il n'y est jamais retourné depuis ce jour où son père l'a confié à Leif. Il ne compte pas y remettre les pieds, bien qu'il garde une grande affection pour sa sœur et sa mère. SIX. Les effusions de sang ont le don de fasciner le guérisseur, dont le regard est de suite plus brillant, plus attentif lorsque perle l'hémoglobine. Tel l'insecte nocturne attiré par la lumière émanant d'une flamme, Jörvar aime passer des heures à étudier le carmin. Une faculté lui permettant de garder un grand sang-froid lorsqu'il est amené à soigner un blessé, mais qui le rend quelque peu dérangeant aux yeux des autres. SEPT. Bien que d'un naturel discret et réservé, le Loeknir fait généralement preuve d'un franc parler  qui n'est pas pour plaire à tout le monde. Son langage sans filtre lui a valu les foudres de quelques uns, mais Jörvar n'affectionne que trop son sens aigu de la répartie pour s'en priver. Il considère les mots comme une arme bien plus efficace que celles dont les hommes se servent pour guerroyer. HUIT. Odin et Mímir sont les dieux qu'il vénère, représentant tous deux le savoir et la connaissance. Sindravellir est d'un naturel curieux et a toujours fait preuve d'une avidité dévorante envers tout ce qui lui était inconnu. C'est donc tout naturellement qu'il s'est tourné vers ces deux dieux. NEUF. Il a fallu qu'elle soit aussi fantasque que lui. Aaricia. Quelle union plus curieuse que celle d'un guérisseur et d'une dresseuse de chevaux. Elle l'a pourtant apprivoisé à l'image de ses équidés, lui si peu porté sur les relations amoureuses, trop pris par son travail. Elle demeure la seule a avoir accès à cette chose palpitante et prisonnière de son cercueil d'os, si inaccessible pour la plupart. Une union de laquelle naîtront deux garçons, Tryggvi et Hávarðr. DIX. Son œil droit demeure considérablement moins performant que le gauche, et parfois, le néant s'empare de sa vision quand la fatigue se fait trop forte. Bien que féru de médecine, Jörvar n'est jamais parvenu à comprendre les mystères de cette perte de vision temporaire. Le traumatisme survenu dans son enfance ne le quittera sans doute jamais. ONZE. Le Loeknir ne mange que très peu, et possède cet appétit de moineau depuis tout jeune. Il se force la plupart du temps à manger plus qu'il n'en a envie car sa carrure émaciée n'est pas sans inquiéter femme et oncle. Les crocs ne dévorent viande et poisson uniquement pour rassurer et emmagasiner la force et la vivacité dont un homme de sa taille a besoin. DOUZE. Les mains arachnéennes sont abîmées, entaillées, porteuses de multiples cicatrices obtenues lors de son apprentissage du métier de guérisseur et des expériences qu'il a pu mener. Elles sont pourtant si habiles, connaissent par cœur le corps humain et plus particulièrement celui de son épouse. TREIZE. A depuis toujours aimé l'océan et l'eau. Un élément avec lequel il aime faire corps lorsque les températures le lui permettent. L'océan à l'image de sa personne, tantôt faisant preuve d'un calme plat, tantôt étant capable de bien des ravages. Mais, toujours, amer. QUATORZE. A toujours eu un complexe d'infériorité par rapport à son frère aîné, Erlendr. Il sait que ce dernier a bénéficié de l'enseignement du maniement des armes de la Svart Brotherhood et la rancoeur de Jörvar à son égard n'a jamais cessé d'exister. C'est une des raisons pour laquelle il a appris à se servir du saxmesser. L'esprit de vengeance est très fort chez le cadet des Sindravellir. QUINZE. Jörvar passe autant de temps que possible avec ses deux garçons. Il a beaucoup souffert de sa relation avec son père, et il ne veut en aucun cas que Tryggvi et Hávarðr vivent la même chose que lui. Si Tryggvi a les mêmes traits fins et la blondeur d'Aaricia, Hávarðr est quant à lui le portrait craché de son père, avec ses boucles brunes et ses yeux clairs. Il veille également à ce que les deux frères s'entendent bien et se respectent dans leurs différences, une chose qui lui tient beaucoup à cœur.

nombre de points à répartir : 25 points. (donnés par le staff)

force : ☑☑☑☐☐☐
vitesse : ☑☑☐☐☐☐
agilité : ☑☑☑☐☐☐
résistance : ☑☑☐☐☐☐
discrétion : ☑☑☑☑☐☐
stratégie : ☑☑☑☐☐☐
combat corps à corps : ☑☑☐☐☐☐
combat armé : ☑☑☐☐☐☐
connaissance : ☑☑☑☑☐☐