QUELLE EST TA POSITION PAR RAPPORT À TON JARL ET TON ROI ? ≈ tu ne portes aucun avis, tu as été élevée comme ça; tu ne juges jamais aux dires des ragots, des rumeurs et des tapages qui s'ébruitent et s'envolent comme les sifflements des langues perfides. ton roi, souverain par le bon vouloir des dieux, tu le respecteras jusqu'à preuve avérée de sa folie dépensière, mais là encore, tu comprends la décision qui est sienne de rassasier son peuple pour faire oublier... quant à ton jarl, force est de lui devoir obéissance et loyauté, ton époux se tenant dans ses rangs les plus proches; et tu suivras ses directives quoiqu'il arrive, tant qu'il ne touche pas à l'intégrité et au bonheur de ta famille. tu es une femme libre, une épouse et une mère avant tout, avant même d'être fidèle à Folker.

EN QUOI FAIS-TU HONNEUR AUX DIEUX EN ÉTANT VIKING ? AS-TU EU À FAIRE DES SACRIFICES EN LEUR NOM ? ≈ les dieux; tu leur rends grâce autant que tu les déteste, tu les admire autant que tu les haïs... à jamais ancrée en toi, ta foi en eux reste intacte et tu leur fait honneur en partageant leur amour à tes enfants, les vivants; tu ne peux cependant te résoudre à ignorer cette partie de toi qui hurle de douleur, qui se lamente au fond de ton cœur. cette fille là pleure, sanglote, en repensant à ses enfants perdus sans même les avoir connus; et pour cela, tu trouves que tu as déjà bien trop sacrifié pour leurs impénétrables desseins.  

QUEL DESTIN PENSES-TU QUE LES DIEUX ONT CHOISI POUR TOI ? QUELLE EST TA PLUS GRANDE CRAINTE QUANT À TON AVENIR ? ≈ depuis de nombreuses années, tu ne remets plus en cause le tracé de ta vie et tu es heureuse. tu n'attends plus rien du destin que la chance de pouvoir encore goûter à la joie de vivre parmi les tiens; tu aimes, tout simplement, tu aspires au calme et à la quiétude d'une vie paisible et longue, encore, auprès de ceux qui te remplisse d'allégresse. mais malgré tout, une ombre plane sur ton cœur lourd... tu sens que cette nouvelle grossesse sera la dernière, et peut-être la plus difficile de ton existence et tu redoutes de ne plus être là pour ta famille, pour ceux qui comptent sur toi plus que tout au monde, tu redoutes que tes enfants vivent la même épreuves que toi... la perte de leur mère...

01. ta famille était unie, parfaite à tes yeux d'enfant choyée par l'amour de parents comblés par ton arrivée; mais très vite, tu compris que les dieux n'accordaient leur grâce que temporairement, très vite tu te résignas à la solitude de l'enfance... aucun frère ou sœur ne vint égayer tes jeux de petite fille et jamais tu ne t'en plains. tu aimais la vie et tu t'en accommodais, entourée par l'amour parental. 02. tu ne ressembles ni vraiment à ta mère, ni vraiment à ton père; tu es leur plus parfait mélange. tu admirais ta mère, pour sa grâce et sa générosité, et lorsqu'elle voulu t'apprendre l'art des plantes, tu l'as suivi quelques peu sans réellement écouter, préférant de loin l'antre sombre et suffocant de la forge de ton père, où prenaient vie le métal et les flammes. tu aimais cet univers et y passais des après-midi entière dans l'ombre des soufflets. 03. tu n'avais que onze ans lorsque ta mère te fut arrachée; plus réellement une gamine, à peine adolescente, tu ne réalisais pas encore l'importance de sa disparition. tu ne revois d'elle que son corps désarticulé, brouillé, semblant flotter sur la berge de la rivière, ses cheveux dorés éparpillés et sales... tes yeux ne surent se fermer devant ce tableau et sans un bruit tu pleuras... ce fut la dernière fois que tu pus l'apercevoir. et si aujourd'hui, tu te rappelles de son sourire, de sa voix et de la douceur de ses mains; pendant longtemps, l'image de sa dépouille te hanta. 04. ta relation avec ton père se détériora suite à cette perte immense, et encore plus lorsque tu devins une femme pour la première fois; il n'était pas elle et ne savait comment s'y prendre avec toi. durant deux ans, il fit de son mieux, t'emmenant avec lui à son travail, t'apprenant même à tirer à l'arc et quelques maniements basique d'épée et de hache. tu n'aimais pas vraiment ça mais tu te pliais à cet étrange rituel qui te permettais de garder contact avec lui... jusqu'à ce qu'un jour, sa décision te heurta de plein fouet... il te faisais partir, tu devais le quitter pour Skogkatt. tu ne pleuras pas le jour de ton départ, tu savais qu'il t'aimait mais que tu étais le souvenir cinglant de son épouse, disparue trop tôt pour vous deux... tu embrassas ton père comme jamais ce jour là puis, tu tournas les talons, en ayant jeté un dernier regard vide sur ce village que tu savais derrière toi pour toujours... 05. l'éducation stricte de ta grand-mère fit de toi une jeune fille appréciable et appréciée de ton village adoptif. de prime abord silencieuse et distante, tu fis rapidement la connaissance d'une fratrie qui te sortis de ta torpeur. leur chevelure de feu te fascinais et le lien qui les unissaient te faisait rêver... tu finis par te rapprocher d'eux, devenant leur amie, jusqu'à tomber amoureuse de l'aîné que tu épousas par la suite. tu n'étais dorénavant plus un objet rapporté des lointaines forêts, tu étais dorénavant un membre à part entière de ce village. 06. tu es mère de trois enfants aux yeux du monde, mais à ceux des dieux tu te considères comme celle de cinq. tu en voulus de nombreuses foi à leur volonté de t'avoir prit les deux petits êtres qu'ils avaient daigné t'accorder. ta grossesse fut éreintante et douloureuse, te marquant au fer blanc de la trace de leur arrivée en ce monde... tu gardas le lit de nombreuses semaines, puis, te levant difficilement, tu boitas... tu n'étais pas heureuse et tu rejetais la faute sur les dieux jusqu'à ce qu'ils t'exaucent de nouveau, te donnant par la suite deux filles et un garçon. tu ne boites presque plus mais tu n'oublies pas, tu n'oublieras jamais... 07. tu es enceinte, encore une fois, mais tu sens, tu ressens au fond de tes entrailles que quelques choses ne va pas... tu sais la vie enracinée en toi mais tu es presque sûr qu'ils sont deux à nouveau... tu n'oses en parler à ton époux, tu n'oses plus rien que le silence absolu; le taisant même à tes plus fidèles amies... tu ne supporterais pas une nouvelle fois de faire souffrir ta famille, surtout pas maintenant qu'ils sont tous là en santé... 08. tu as appris à filer et tresser la laine avec ta grand-mère et elle t'a transmis son bon goût largement reconnu à Skogkatt. tu as donc repris son exploitation, maintenant à la tête d'un troupeau d'une vingtaine de tête de mouton duveteux et cotonneux qui font de ta laine l'une des meilleures du bourg et de ses alentours. mais malgré tout, tu n'oublies pas le savoir que tu as appris de ton père, la conjuguant avec l'habilité pour donner vie à des bijoux, broches et fibules que les femmes s'arrachent, pour ta plus grande joie. 09. lors de ton mariage, ton époux t'offris deux chiots aux yeux encore fermés que tu nommas Heil et Idu en hommage aux gardiens de ton panthéon. aujourd’hui, ils sont tes fidèles compagnons, veillant sur ton troupeau comme sur tes enfants. Heil est un mâle aux poils longs et noirs, cachant une musculature imposante et trapue, dont les yeux bleus sont aussi limpides que les ciel d'été; Idu quand à elle, est une petite chienne, élancée et rapide à la robe couleur de feu et aux prunelles mordorées. tu les aimes et tu sais qu'il sera bientôt tant pour eux de rejoindre les dieux, bien que tu ne préfères pas y penser. 10. tu adores le poisson, et ce fut ton péché mignon lors de tes différentes grossesses, en demandant presque à tout les repas en hurlant. heureusement aujourd'hui, tu sais te contrôler et tu as sus transmettre cette lubie à ta fille aînée qui, comme toi, ne serait jamais rassasiée de poisson tant qu'il y en aurait sur la table. 11. une seule et unique fois, tu fus agressée et manque de peu de te faire violer dans une ruelle lugubre de Skogkatt. ton cœur battait à t'en rompre les veines, ton sang cognait dans tes tempes à ne plus rien entendre autour de toi... tu luttas, quelques minutes, puis, tu manquas d'abandonner... mais quelque chose au fond de toi t'en empêchas et tu réussis, par tu ne sais quel miracle, à asséner un coup douloureux à la gorge de ton assaillant qui se plia instantanément sous la souffrance. tu t'enfuis cette nuit là sans demander ton reste et tu rentras te blottir dans les bras de ton mari qui, le lendemain, se mit en quête de cet individu... jamais retrouvé et envolé, tu n'as de cesse depuis de mettre en garde tes propres filles sur ces individus qui empoisonnent les rues. 12. tu ne revis ton père qu'une seule fois depuis ton départ de Skogen, en l'an 779, et ceux pour ton mariage. il ne connaissait rien de ton fiancé, de ta nouvelle vie, de ce que tu étais devenue... mais tu ne réussis à retenir tes larmes lorsque tu aperçus sa haute silhouette sinueuse à l'entrée du village. tu appris qu'il avait correspondu avec ta grand-mère, en secret, afin de te préserver avait-elle décrété. tu préféras mettre cette histoire de côté et ne penser qu'à l'avenir. bien des années plus tard, tu t'es juré de présenter tous tes enfants à leur grand-mère, lui qui rêvait d'une famille nombreuse fut à chaque fois plus heureux que la fois d'avant lorsque tu lui annonças avoir donné la vie. 13. tu as reçu en cadeau de mariage, de la part de ton père, un arc qu'il à lui même sculpté, gravé et courbé pour qu'il te soit le plus adapté possible; allant même jusqu'à forgé les capuchons dans le métal de Skogen. jamais tu ne t'en servis et tu ne l'espère pas, il trône simplement fièrement sur un mur de ta maison, symbole tacite et impassible de la présence et de l'amour de ton père envers toi. 14. tu aimes te coucher dans l'herbe fraîche pour écouter le vent chanter, et tu aimes tout autant les longues promenades en bord de mer, ou sur les falaises laissant apparaître en contrebas l'étendue majestueuse de l'océan. la liberté qu'il te procure suffit à te défaire de tous tes malheurs et tu te sens revigorer, purification de la nature qui te rends heureuse tout simplement. 15. tu as appris le dessin et tu es plutôt douée, tu esquisses tes futures créations sur le papier et tes clientes demandent souvent le croquis lors d'un achat auprès de toi. ton réalismes est surprenant, ton époux étant ton premier modèle et ton favoris; tu aimes les courbes de son corps, le tracé de ses muscles. et si tu préfère bien souvent le dessiner lorsqu'il dort, c'est que par bien trop de fois, tes séances de dessins finirent en nuits ardentes...  

nombre de points à répartir : 22 points.

force : ☐☐☐
vitesse : ☐☐☐☐
agilité : ☐☐
résistance : ☐☐☐
discrétion : ☐☐☐☐
stratégie : ☐☐☐☐☐
combat corps à corps : ☐☐☐☐
combat armé : ☐☐☐☐☐
connaissance : ☐☐