AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Xiaomi Mi Smart Camera 2K Standard Edition (design compact / support ...
11.39 €
Voir le deal

 
 [ívéla] Meeting again into the past
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Mar 28 Fév - 15:07


 

Meeting again into the past

— Ívar & Guiséla
C'était encore soir de fête, du moins à Solstheim, ces événements étaient devenus monnaie courante. Belle et bien un échange puisqu'avec ce moyen le roi Markvart semblait s'imaginer gagner les cœurs de son peuple. Non pas que tout ceci était de l'ordre d'une lubie, cette idée ravissait les esprits de la plupart, mais pour la princesse toute cette mascarade était devenue lassante. Cette fois, c'était un banquet organisé pour on-ne-sait-plus quelle raison. Les invités étaient venus de tout horizons de Norvège, tel l'avait proclamé le roi. Des têtes et encore des têtes, surtout inconnus s'étaient présentées pour rendre allégeances à la famille royale, et peut-être bien pour d'autres raisons plus sombres. Une chose était certaine, c'était que la princesse, dans son obligation d'acte de présence, renvoyait cette expression gaie et fière. Il en allait de même pour sa mère, la reine, mais aussi sûrement pour ses frère et sœur.

Dans toute l'assemblée les ris rauques et virils se faisaient entendre tandis qu'auprès des femmes, les hommes plus enivrés par l'alcool les courtisaient maladroitement, de près ou de loin. Il n'y avait que peu de pudeur et à quelques places plus loin de la princesse se trouvait un rustre qui ne cachait pas ses sourires et autres mouvements de regards. Guiséla n'était pas convaincue et moins encore quand sa chère mère repéra l'idiot pour lui lancer un regard des plus sombres. Si cette belle et respectueuse reine savait. Car au moins dans tous ce monde, et bien trop proche encore de sa table, était assis ce viking qui lui était bien familier. Il était grand, bien trop pour Guiséla et assaillant. Ses souvenirs étaient bien flous pourtant la jeune Lund ne voulait plus retirer ses perles azures de lui, aussi insistante était-elle. Il s'agissait de Ivar Odegard. Si la princesse ne s'en était pas souvenu immédiatement la dernière fois qu'ils avaient connu un trop d'intimité, lorsqu'il était reparti elle n'avait pas manqué de demander l'information. Par ailleurs, elle en avait appris qu'il n'était rien de moins que l'un des fils du jarl de Skogkatt et qu'il était aussi marié. Chose qui avait un peu angoissé la princesse pour finalement qu'elle hausse les épaules en songeant qu'elle ne le reverrait peut-être jamais. Erreur. Du moins en ce banquet il était venu festoyer et cette gêne qu'il inspirait à Guiséla ne l'aidait pas. Elle se demandait s'il se souvenait d'elle, s'il savait qui elle était, du moins s'il l'avait su autrefois en temps voulu. Toutes ces questions, probablement inutiles mais qui alimentaient toujours plus ses insatiables angoisses maladives, lui firent tourner la tête jusqu'à ce que sa mère lui rattrape la tête alors que cette-dernière plongeait droit dans le gibier du soir. « Je vais bien, j'ai juste besoin de prendre l'air. » s'empressa d'une douceur qui lui était peu connue la princesse pour rassurer sa protectrice avant de s'éclipser.

Elle avait un peu bu, c'était vrai, mais il était hors de question de se laisser aller devant tant de monde. Le secret devait rester cacher, que penserait tout un peuple qui verrait leur princesse sujette à tant de panique. Guiséla tenta de faire le vide dans ses pensées et cela fonctionna plutôt bien. Elle ferma les yeux et profita de l'air plus frais qu'il n'y paraissait de l'intérieur. Quelle plaie cela pouvait être de retrouver une fantaisie d'un proche passé mais dont elle ne se souvenait que trop peu.
  MAY


   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Mar 28 Fév - 17:35

Meeting again into the past
Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead. I'm frozen to the bones, I am...A soldier on my own, I don't know the way I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate

Les relations politiques ont toujours été une part de sa vie même s’il n’était pas jarl. Très jeune il avait compris la nécessité des alliances et pourquoi son père passait des accords, serrait les mains d’autant de gens en l’espace d’une année. On l’avait aussi préparé à ce qu’un jour, comme ses frères, il soit comme un ambassadeur quand Folker n’était pas en mesure de se déplacer pour diverses raisons. L’idée de représenter Skogkatt ne l’avait jamais dérangé, alors c’était sans discuter qu’avec un groupe d’hommes il avait fait route vers Solstheim et quelques jours plus tard ils avaient été accueillis comme il se doit.

Les festivités tant attendues avaient commencées, et si l’on de fêtait rien en particulier cette fois là, l’ambiance semblait toujours être au beau fixe. Dans tous les cas, l’alcool coulait à flots, la nourriture y était bonne et abondante, c’était déjà une raison suffisante pour être content. En tout cas, Ívar ne se plaignait pas de son statut d’ambassadeur et profitait allègrement de ce qu’on leur offrait ce soir là. Sa corne ne semblait jamais se vider, il y avait toujours quelqu’un pour lui servir de la bière ou de l’hydromel et le guerrier était alors plongé dans cette ambiance festive et bien agréable. Quand le diner fut terminé, la soirée elle, ne faisait que commencer et le temps de faire transition,  Ívar et une petite poignée de ses hommes décidèrent d’aller faire un tour à l’extérieur.

« Ívar t’es le seul qui s’est lavé et qui sent pas la merde, profites en !!! » Ricana l’un de ses camarades en lui assénant une tape d’encouragement dans le dos.

Le guerrier étira un large sourire, échappant un rire amusé à ses dires et lui rendit cette même tape dans le dos, veillant à y aller plus fort de sorte qu’il avale sa bière de travers. Pour sûr les gens autour avaient sans doute remarqué que certains avaient trouvé bon de se dispenser d’hygiène pour l’occasion parce qu’un imbécile pendant le voyage avait dit que l’odeur de la sueur attirait les femmes du fait que cela donnait l’impression d’être viril et d’avoir durement combattu – alors avec cela elles ne pourraient que tomber dans leurs bras. Pour le moment cela avait juste eu l’effet inverse et ils se retrouvaient idiots en plus d’attirer l’attention sur eux. Une anecdote qu’Ívar n’allait pas se gêner de raconter à tout le monde une fois rentrés à Skogkatt et qui allait longtemps marquer les esprits.

Tandis qu’ils accueillaient la fraicheur du soir, à l’intérieur commençait à retentir les musiques traditionnelles marquant la fin du repas pour laisser place à la danse et aux instant plus conviviaux qu’officiels. Alors on laissait de côté les armes, les moins ivres se lançaient pour inviter leurs compagnes ou des inconnues pour partager quelques danses et fêter ces retrouvailles qui faisaient perdurer la paix entre les clans sous le regard bienveillant du roi. Ívar était resté avec son groupe mais ne vit pas que ce dernier rentrait de nouveau dans la salle quand ils se rendirent compte que leurs cornes étaient vides. A vrai dire, ses yeux mordorés étaient restés accrochés à la silhouette d’une jeune femme qu’il ne voyait que de dos. Ses boucles blondes cascadant jusqu’à ses reins eurent vite fait d’éveiller ses intérêts. Ce n’était pas bien vu d’être aussi volage qu’il l’était, mais quand ses yeux descendaient jusque sur les hanches de ces nymphes, il se sentait toujours faiblir et happé par des instincts primitifs. En outre, il ne s’était pas gêné pour détailler sa silhouette et avait même osé imaginer ses longues et douces jambes sous cette jolie robe. Rien qu’à l’idée il avait senti son cœur tambouriner davantage, décuplé par l’alcool se distillant dans son sang. Quelle honte pour un homme qui avait remué ciel et terre pour se marier avec une femme qui n’était même pas de son rang et avec qui il n’était pas capable de rester fidèle. En temps normal, il se serait contenté de regarder, il n’avait pas le droit d’y toucher. Hors, encore une fois et comme la plupart du temps, avoir bu annihilait toute forme de raison en lui en plus d’anesthésier ses sens.

Le guerrier vint s’appuyer sur le muret passant sa main sur son visage comme pour laver son esprit de toutes ces pensées obscènes qu’il avait eues et qui faisait de lui un homme faible. Mais non, il n’était clairement pas en mesure de se dire si ce qu’il faisait était bien ou mal, ses instincts prenant le dessus comme un fauve affamé, ses pieds l’amenèrent à se rapprocher d’elle. Il vint se placer à côté d’elle, lui adressant un joli sourire qui ne laissait pas d’indices sur son degré d’alcoolémie. De toute façon il tenait encore debout et il avait bien assez d’esprit pour reconnaitre ces traits fins et délicats de Guiséla. Et bien, les dieux le punissaient d’avoir osé croire que ce serait aussi facile que ça de faire de l’ombre à sa femme. Car Guiséla n’était pas n’importe quelle amante qu’il avait désirée, admirée et choyée le temps d’une nuit, elle était la fille du roi et c’était donc bien plus délicat que n’importe quelle inconnue.  Son sourire se fit moins enjoué, quelque peu gêné, il la salua d’un mouvement de tête avant de lui proposer de boire dans sa corne et reculer d’un pas comme pour ne pas trahir les mauvaises intentions qu’il avait eues. Il lui laissa sa corne, ayant ressenti une vive décharge au bout de ses doigts au contact de sa main et vint alors de nouveau s’appuyer sur le muret.

Maintenant qu’il était là, il ne pouvait pas fuir. Il ne savait même pas ce qu’elle pensait de ce qu’il s’était passé entre eux et si elle comptait le lui faire payer ou pas. Mal à l’aise, le guerrier glissa ses doigts dans ses cheveux blonds et détourna le regard vers l’entrée de la salle, vérifiant qu’il n’avait pas été vu. Il détestait cette sensation de faiblesse face à une femme, mais plus que tout il voulait faire en sorte de rester en bons termes avec elle afin que sa bavure ne traine pas jusqu’aux relations diplomatiques avec son père et son peuple.

« Tu…Tu te souviens de moi ? » Demanda t-il dans un dernier, vain et ridicule espoir que tout lui soit passé outre.






crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Mer 1 Mar - 23:09


 

Meeting again into the past

— Ívar & Guiséla
Sérénité. Calme. Liberté dans cette étendue ténébreuse. Si peu de gens appréciait cet état, pourtant Guiséla retrouvait en l'obscurité absolue de ses yeux clos la paix suprême qu'elle ne connaissait pas lorsqu'ils étaient ouverts. Vite fait est le choix entre l'angoisse, les peurs et les terreurs face à l'ignorance parfaite, le semblant d'imagination qui hante l'aveugle sans que jamais rien ne se confirme. Elle aurait dû naître sans le don de voir, se disait-elle parfois, car tant de fascination matérielle la rendait si vulnérable. Les dieux lui avaient doué de cette passion maladroite et maladive pour l'épouvante d'un cœur qui palpiterait si fort qu'il en biserait la cage thoracique. Tout ce rouge qui a pu coulé depuis tant d'année, le sien ou ceux de victimes passagères, toujours vivantes bien sûr. Son fragile organe au creux de sa poitrine, choyé par un contrôle parfait de sa respiration se calma aussitôt et il ne fit même plus raisonner ses alertes. Là, c'était infini.

Un instant de plus, légèrement bruyant et presque saccadé, releva les paupières de la princesse. Derrière elle les pas avançant, se désirant nonchalants, cette impression d'être observée, d'être oppressée, d'être caressée d'une douceur violente et immatérielle : le regard. Elle n'était pas voyante pourtant en tant que femme elle apprenait en grandissant à reconnaître ces sensations, surtout lorsque Freya avait fait apanage d'un brin de charme et d'agrément. Pourtant la princesse se laissa surprendre, mais plus que de cette présence inconnue, ce fut davantage le fait de connaître l'individu qui venait lui offrir compagnie. De son sourire, la blonde resta de marbre quelques secondes. L'apparence, toujours les apparences. La surprise aurait peut-être été trop belle et la gêne de pommettes arrosées d'une couleur rougie trop enivrante pour cet homme sous influence. Si seulement il avait pu être à la fois n'importe qui en gardant sa célébrité. Si seulement une autre année il n'avait pas été celui sur lequel elle s'était laissée entraînée dans une danse suave. Si seulement il n'avait pas été marié. Si seulement les bleutés de la princesse ne vaquaient plus le long de son corps jusqu'à ceux de Ívar. Si seulement tous ces si n'en n'étaient pas.

Puis Guiséla finit bien par sourire. Ce dernier était franc, à la fois provocateur et d'une défiante tendresse tandis que son face à face en perdait presque sa première réjouissance. Pourtant son regard dériva sur le cadeau de son partenaire : une corne à moitié pleine, ou peut-être à moitié vide. N'avait-elle pas déjà trop bu ? Si gentiment proposé dans un silence pesant, elle accepta par fierté avant d'en finir le contenu d'une traite. Si éventuellement la cadette Lund avait tint quelconque trait de son paternel c'était très probablement sa descente en terme de boisson. Elle tourna légèrement la tête pour masquer ridiculement sa petite moue une fois que tout avait frayé un chemin dans son œsophage. Mais toujours droite et bêcheuse, elle le regarda s'installer un peu plus sur le côté et réengagea le pas qu'il avait soigneusement reculé pour l'avancer et lui tendre la corne.

Le vent se levait, toujours si ponctuellement imprévisible en Norvège, malgré ça Guiséla ne frissonna même pas, elle était si tranquille, et pourtant si alcoolisée pour une jeune fille de son âge. Puis ses mots lui arrachèrent un pénible soubresaut invisible à l’œil nu. L'évidence même de sa phrase signifiait déjà que lui l'avait reconnue. La princesse en était tout aussi ravie que craintive. A son tour elle détourna ses iris de droite à gauche pour vérifier que personne ne pouvait les observer puis elle vira finalement brusquement pour plonger dans le regard de son interlocuteur. « Je n'oublie que peu de chose, Ívar Ødegard. » avait-elle insisté de son ton particulièrement conquérant. Elle ne pouvait véritablement pas s'en empêcher, cet air revêche, très peu farouche lui collait à l'instinct. Puis subtilement elle pencha légèrement la tête à bâbord. « Rien ne nous échappe, même le bon breuvage, n'est-ce pas ? » faisait-elle humblement allusion à la corne vide. Enfin seulement la jeune Lund osa baisser le regard d'un semblant de timidité pour finalement se mettre à rire, un rictus qu'elle rendit discret puisque sous l'emprise incandescent de la bière : « Je n'imaginais pas te revoir. »
  MAY


   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Jeu 2 Mar - 0:51

Meeting again into the past
Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead. I'm frozen to the bones, I am...A soldier on my own, I don't know the way I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate

Quand lui était venu l’instinct d’approcher cette fille, il aurait déjà dû se douter qu’il serait mis à l’épreuve par les dieux. On pouvait parler de mauvaise chance, Ívar lui ne voyait pas de problème, que des solutions, des occasions à saisir. Alors il considéra comme une chance de pouvoir lui parler en privé plutôt que d’avoir à la confronter devant tout le monde. Le dénouement serait ainsi bien plus facile et efficace et alors Ívar décidait qu’il était béni par les dieux de pouvoir le faire en retrait. Alors sa première question eu bien vite droit à sa réponse. Ívar haussa les sourcils, assez surpris de sa manière d’annoncer son identité et déclarer qu’elle n’avait rien oublié de ce qu’il s’était passé entre eux. Il était surpris, mais en fin de compte, il ne savait rien d’elle, ni de sa manière de penser ni de se comporter et alors c’était bien pour cela qu’il avait craint un moment qu’elle ne finisse par le dénoncer et faire en sorte que sa famille soit déshonorer. Mais Ívar avait visiblement fait fausse route avec ses à priori, parce que Guiséla déjà si elle lui arrachait des sourires, c’est qu’ils étaient sur une bonne voie d’entente et ce n’était pas que des apparences ou feindre la bonne image ni même lui prouver qu’il était un homme bon. Ívar préférait se montrer tel qu’il était puisqu’en temps normal, on le décrivait déjà comme un bon gars. Il n’y avait plus qu’à espérer que son charme naturel fasse son effet et qu’elle ne garde aucune colère à son encontre.

Ívar récupéra sa corne à ce moment là après avoir stoppé le mouvement sous ses paroles. D’un regard surpris dans le fond de sa corne, découvrit qu’elle l’avait vidée après avoir entendu sa petite remarque concernant l’alcool. Un sourire amusé et spontané vint se glisser sur les lèvres du guerrier, ne s’étant pas attendu à ce qu’elle se montre aussi gourmande… Mais du coup, ce n’était peut être pas plus mal car avec moins d’alcool à boire, il se sentirait plus résistant à toute potentielle bavure puisqu’il avait été dangereusement attiré par sa silhouette quelques secondes plus tôt. Elle non plus n’avait pas envisagé un jour le revoir, et pourtant tous deux n’étaient pas n’importe qui et c’était justement ce qui avait dérangé Ívar au matin où il s’était retrouvé sous de chaudes couvertures avec elle. Il n’en fit pas la moindre remarque, fronçant les sourcils, pensif pour les poser sur le côté tandis que d’ici l’on voyait les silhouettes dansantes du repas se calquer sur un mur. Une princesse et le fils d’un jarl, il aurait dû lui aussi s’attendre à la retrouver là mais l’idée ne lui avait pas effleurée l’esprit quand son père lui avait demandé de se rendre à ce banquet à sa place. S’il avait su, aurait il annulé ? La question n’avait pas lieu d’être, car s’il était ici, s’il avait recroisé son chemin, c’est que les dieux l’avaient voulu.

Ívar redressa son dos, tout en restant appuyé contre le muret histoire de ne pas trop se laisser aller. Il rangea sa corne à sa ceinture puisqu’elle ne contenait plus de liquide et reposa son regard sur le visage de la jeune femme, veillant à ne rester concentré que sur celui-ci pour ne pas laisser trainer son regard obscène altéré par l’hydromel sur ses courbes féminines qu’il avait adoré découvrir. Et son esprit s’en mêlait tandis que certaines choses lui revenaient en tête et confirmaient qu’il la trouvait toujours aussi attirante malgré toute la bonne foi qu’il était capable d’avoir. Trouer une femme jolie n’avait rien de très grave lui avait on déjà dit, mais ne pas savoir se contrôler, ça par contre, ça pouvait l’être et tôt ou tard ce défaut allait lui causer de gros soucis.

« Mon père m’a envoyé à sa place » Annonça t-il, comme si cela changeait quelque chose de justifier sa présence ici.

Il allait rester ici quelques jours car il avait quelques messages à passer au roi de la part de son père et aussi il leur faudrait veiller aux échanges commerciaux avant de reprendre la route vers Skogkatt. Alors autant dire qu’ils en auraient bien d’autres des occasions de se croiser.

« Tu n’es pas à l’intérieur pour faire la fête ? »

C’était parfaitement naze comme approche, surtout que depuis qu’il l’avait quittée, il avait eu ce désir de mettre les choses à plat, s’excuser s’il lui avait causé du tort et chercher à en assumer les conséquences si elle s’était sentie salie même avec toute la douceur dont il avait pu faire preuve. Disons qu’il avait encore besoin de prendre la température, et que les dieux lui en soient témoins que faire tout ceci était bien plus compliqué qu’établir une stratégie de combat sur un champ de bataille.

« Si ta présence n’est pas sollicité, on peut s’éloigner, discuter un peu…Je crois que nous avons des choses à se dire. »

Dans leur cas, s’éloigner effectivement était nécessaire, parce que cette histoire ne devait pas se savoir et tant que l’alcool n’embrumait pas complètement ses sens il ne voulait pas laisser fuir cette occasion.






crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Jeu 2 Mar - 9:56


 

Meeting again into the past

— Ívar & Guiséla
Si le vent se faisait plus froid, quelque chose dans l'air présageait un changement de température. L'hiver était bien là et même les manteaux de fourrures qui la couvraient ne pouvaient parfois pas la protéger des autres climats. Dans la nuit les nuages se vouaient que trop peu, si ce n'était pas la distinction de ne plus pouvoir regarder les étoiles ou même la lune. Il ne fallait pas qu'un changement vienne tout gâcher, cette belle réception pour laquelle le roi avait encore dépensé des milles et des cents. Il ne fallait que rien changé. Pourtant le seul fait de l'avoir revu rendait la princesse nerveuse car, au fond, dans son conscient encore sobre, elle savait pertinemment que les conséquences de leur secret commun seraient grandes. La fille du roi et de la reine n'était encore que trop jeune, inexpérimentée de vivre mais surtout pas promise. Sa main représentait un pacte encore vierge, une signature importante, un avenir dans lequel les Lund ne s'étaient pas engagé dans l'espoir d'établir encore et toujours des modifications à la Norvège. Pour son peuple. Cadette de la famille mais tout aussi concernée. En rien son statut ne lui déplaisait pour le moment, par ailleurs elle ne s'était jamais méprise quant au symbole de l'amour, elle savait depuis bien des années qu'elle n'aurait pas cette voie du choix à emprunter. Or, s'il s'avérait que la première princesse encore à marier s'était éprise d'une passion éphémère pour un autre, qui plus est époux de prime abord, alors la blondinette en perdrait de sa valeur à coup sûr. Il était inconcevable que ces aventures se sachent.

Elle cessa ses petits ricanements impromptus bien vite mais garda un leger sourire peu naturel. C'est qu'elle ne le faisait pas beaucoup, du moins pour des individus qui n'étaient pas sa mère, son frère et sa soeur. Ìvar était en séjour à Solstheim, et il allait pour sûr rester un moment. Par les dieux si seulement elle avait pu masquer ce léger gémissement enjoué qui trahissait tout ce qu'elle voulait montrer. Au lieu d'une froideur reconnue aux Lund elle s'était retrouvée gaiement à encaisser la nouvelle avec une once d'entrain. C'était qu'elle en avait des idées la cadette. Elle s'était d'abord vue longeant la couche de l'homme à tenter de lui faire apprécier la demeure du solstice. Les vices que cette dernière laissait entacher son esprit s'estompèrent à force de maintenir ses pupilles azurées à la hauteur de ses consoeurs plus foncées. Ce fut seulement à sa question que la jeune fille tourna finalement le visage vers l'intérieur chaleureux et entraînant de la salle de réception. « C'est une bien trop belle fête pour que j'aille inquiéter le roi de quelques tourments. Et puis j'ai le sentiment que ma place est ici, pour le moment. » Elle en perdit presque son sourire à ces mots et se détourna plus vite que son ombre vers l'autre côté. Finalement ce fut les railleries rauques, viriles et incontrôlées de la troupe des mal lavés qui interpellèrent Guiséla. « Tu devrais plutôt aller brailler avec tes amis et peut-être aussi les aider dans leurs descentes d'hydromel. » répondit-elle sans pour autant un brin d'hostilité ou de rancoeur. Elle ne lui en voulait pas, et elle ne s'en voulait pas non plus. Il était un homme, des plus attirants par ailleurs, elle était une femme, dont elle connaissait sa beauté héritée d'une famille réputée pour, tout s'était fait naturellement, c'était ce qu'elle osait s'imaginer en tout cas.

Malgré sa remarque la jeune princesse tourna les talons, acceptant sa proposition. Elle prit également sa chevelure dorée pour glisser ses boucles sur le côté gauche et les laisser retomber sur l'avant de sa robe. Plus loin, elle s'arrêta non loin d'une fausse ruelle, déserte en ce climat froid, dissimulée entre deux maison imposante. Guiséla connaissait tous les recoins de cette ville et là était l'ancienne cachette qu'elle utilisait avec son frère lorsqu'ils étaient enfants. « Ils sont tous à boire et manger, je pense que nous serons tranquille pour parler. » La seule tare de ce lieu était la trop sombre ambiance en cette nuit glaciale. Elle avait beau vouloir, elle ne pouvait voir que les ombres sur les côtes de son visage et trop peu les traits qui avaient envoûté la princesse. Peut-être alors n'était-ce pas plus mal, moins ses pulsions seraient embrumées par un désir instinctif.
  MAY


   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Jeu 2 Mar - 11:28

Meeting again into the past
Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead. I'm frozen to the bones, I am...A soldier on my own, I don't know the way I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate

Le mariage était quelque chose de sacré dans la communauté viking. Il le savait, il l’avait toujours su et plus particulièrement pour une femme de son rang. C’était pour ces raisons là qu’il avait honte de ce qu’il avait fait. Non pas qu’il regrette réellement, mais il aurait préféré qu’elle ne soit pas la princesse et qu’elle puisse garder l’image de son corps qu’à son futur époux et non pas pour l’esprit obscène d’un imbécile comme lui. Mais la situation aurait pu être bien plus délicate et c’est ce qu’il se répétait pour se rassurer ; elle aurait pu être enceinte de lui, alors la bavure se serait sue dans tout le royaume et il n’aurait eu d’autre choix que de l’épouser pour ne pas la déshonorer au détriment de sa femme. Cette dernière fit son apparition dans ses pensées et vint lui arracher un frisson dans le dos. Il aimait Jara à n’en pas douter, tous deux attendaient leur premier enfant avec hâte mais Ívar avait de ces démons qu’il ne parvenait à contrôler et dont il ignorait la source. Enfant il faisait déjà tout de travers dans l’espoir d’attirer l’attention, et alors peut être que cela n’était que séquelles de ce qu’il avait pu faire. La provocation l’avait toujours amusé et tant que son père continuerait de prendre des pincettes avec lui, Ívar instinctivement se sentirait obligé de défier les us et coutumes mais jamais il n’avait envisagé de dépasser de telles limites et c’était là l’effet d’éclaboussures d’un pavé jeté dans la marre. Et plus il la regardait plus il se disait qu’il était impardonnable de penser encore à ce qu’il s’était passé entre eux comme quelque chose d’agréable.

Ainsi il emboita le pas, derrière la princesse, la laissant le guider pour trouver un endroit où ils pourraient discrètement discuter. La route ne fut pas très longue, Ívar vint alors s’appuyer contre le mur de l’une de ses deux maisons, levant le nez vers leurs toits qui étaient bien plus hauts que ceux des maisons de Skogkatt avant de reposer son attention sur Guiséla qui confirmait qu’ici ils étaient à l’abri d’oreilles et de regards indiscrets.  Le guerrier laissa échapper un fin sourire avant de se pincer les lèvres. Jusque là ça se passait plutôt bien et il espérait que les conclusions de leur discussion puissent être tout aussi calmes. Ívar inspira doucement, afin de rassembler ses esprits tandis que l’alcool venait doucement faire ses effets en rendant ses mouvements plus légers. Heureusement qu’il parvenait encore à se focaliser sur l’essentiel au lieu de se laisser aller à des pensées plus frivoles puisqu’il était isolé avec cette sublime jeune femme.

« Je voulais que tu saches, que j’ignorais ton rang avant de me laisser autant aller. Mes intentions n’étaient pas de t’humilier ou de déshonorer ta famille. » Commença t-il dans un ton emprunt de sincérité.

Il espérait que ses mots puissent la convaincre de sa bonne foi, malgré le fait qu’il soit parti comme un voleur ce matin là et que tout aurait pu laisser penser le contraire. Mais depuis lors, il n’y avait eu aucune rumeur, aucun ragot à ce sujet, ce qui prouvait qu’il avait gardé tout ceci pour lui. Et si ce matin là il était parti aussi vite, c’était parce qu’il n’avait pas assumé son geste et qu’il avait besoin d’y penser à deux fois au lieu de prendre le risque de s’enfoncer davantage.

« Je n’ai rien dit à personne, tu as ma parole. »

C’était facile de dire ça, elle ne le connaissait pas, elle ne savait que son rang et son nom. Il aurait pu être le plus affreux des connards avec un masque d’homme honnête et quand bien même pour le fils d’un jarl, ignorer qu’il parlait à une princesse ce soir là c’était sacrément honteux. Là encore il pouvait se donner des excuses : la fatigue, l’alcool, la pénombre, l’euphorie, le désir soudain. Tout revenait dans sa tête de cet instant où la situation avait complètement dérapé.

« Si tu veux que je te prouve ma sincérité et si tu t’es sentie offensée, je peux me mettre à ton service, être ton garde pour les quelques jours à venir et contribuer à ta sécurité… Ou même plus longtemps si tu juges en avoir besoin. »

Ívar venait tout juste de penser à cette solution qui d’une part pourrait leur permettre de se connaitre un peu plus et prouver qu’il n’était pas un mauvais bougre mais d’autre part de la rassurer sur ses intentions. Il avait envie de se racheter, plus que tout et peut être égoïstement se donner bonne conscience, donner de lui-même pour bénéficier de son pardon qui à cet instant lui était ce qui lui importait le plus.

Cela changerait il les choses ? Et bien, cela restait encore à débattre mais il se sentirait déjà moins couvert de honte vis-à-vis du regard des dieux et de celui de sa femme qui était une épouse formidable. Quand à Guiséla, elle l’attirait sans contredit et même avec son pardon, cela ne changerait pas. C’était maintenant à lui de veiller à ne plus la toucher, à cesser de se remémorer chaque arabesque qu’il avait incessamment redessiné sur sa peau du bout de ses doigts. Puisse Freyja lui montrer le droit chemin.







crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Dim 19 Mar - 20:52


 

Meeting again into the past

— Ívar & Guiséla
Si le vent était frais, l'atmosphère avait cette petite brise réchauffante et envoûtante. Elle était stupéfaction, affres d'un sentiment obscur d'une menée aux bassesses. Condensation d'état d'âme, de cœur et d'esprit en un même site, et cette jeune femme qui était fascination déplacée face à son interlocuteur. L'influence de l'alcool ingurgitée y était pour beaucoup, certes. Dérive. Paupières à moitié plissées pour tenter de mieux voir cette fois encore. En vain. Alors elle l'imaginait. Elle s'approchait encore de quelques pas et le voyait enfin, si peu, si vague. L'art de ne rien sentir d'une seconde à l'autre, et enfin tout s'écroule : les barrières, les mises en garde, l'assurance, les craintes, tout et leur contraire. Un vertige alors que ses genoux vacillèrent légèrement. Mais elle garda l'équilibre, elle maintint la face et ne voulait surtout pas le couper dans son élan.

L'accident impromptu qui avait animé les vies de ces deux jeunes gens s'était déroulé il y a bien des mois de là. Si elle avait goûté et raffolé de ce corps, elle avait découvert et parcouru, la princesse n'avait plus été princesse à cette heure. Si bien même qu'elle fut pourvue de plus aucune identité, et ça elle ne savait pas trop comment se l'écoper. Sa blondeur, sa blancheur, sa persévérance dans le regard, c'était tout ce que le peuple lui accordait aux similitudes de sa mère la reine. Le guerrier était un étranger, peut-être faisait-il de lui un pardonné pour cette méprise ? Ce qu'elle trouvait cependant étonnant venant de ce dernier, c'était qu'il n'avait en effet pas cherché à en profiter. Toute personne sensée aurait aspiré à utiliser la jeune royale tête et lui mettre l'épée au-dessus du cou. Chantage, ou peut-être repasser à l'acte dans le but de l'enfanter et finalement amener le roi à marier sa fille avec celui-ci.  Tant d'imagination avait exploré la Lund, et pourtant rien de ceci ne s'était déroulé. Finalement les quelques informations qu'elle avait subtilisé pourraient s'avérer véridiques. Il était alors vraiment marié, et allait bel et bien avoir un enfant, ou alors simplement ressentait-il quelque chose de fort ? Qu'était-ce déjà ? L'amour. Idée abstraite pour une petite fille encore à peine le pied mis dans la rivière du destin. Malheureusement elle ne put empêcher un pincement de cœur qui lui remonta une amertume dans les cloaques de sa gorge, redescendant droit dans l'estomac.

Ívar Ødegard, inarrêtable homme rancunier envers lui-même, la princesse Guiséla le laissa finir tandis qu'elle évitait soigneusement son regard pour masquer l'ombrage qui émanait des ressentis de son petit cœur froid. Alors elle se taisait et l'écoutait avec attention, encrant tout son jargon pour ne plus se mépriser et surtout pour se maintenir à distance raisonnable. Elle qui ne lui en voulait pas le moins du monde et qui aurait même voulu le remercier d'une telle nuit passionnée et passionnante, elle le laissait déballer ses déboires pour enfin relever le visage avec une impression qui ne pouvait dissimuler l'amusement grotesque qui l'érigeait. Alors elle leva la main et se permis même de l'interrompre avec une intimité certaine : les doigts fins de la princesse vinrent frôler de leurs bouts les lèvres pressées du fils de Jarl. Un léger éclat de rire commença à l'enfiévrer et elle se tint de l'autre main sur le mur à côté. Aucun autre doute les vapeurs de l'enivrant hydromel influait sur ses esprits mais Guiséla finit bien par se calmer. « Tu ne me dois rien. » quel mensonge éhonté, si tout s'était su il lui aurait dû mariage et promesses. « Je ne suis pas en danger à Solstheim. Hmpf... Quel pauvre bougre voudrait s'en prendre au sublime soleil de leurs majestés. » La lassitude dans la voix de la princesse s'exagérait et elle entremêla ses doigts les uns dans les autres derrière son propre dos. « Et maintenant je sais me défendre !», puis elle fit mine de réfléchir : « Mais si tu insistes dont, je peux bien accepter de servir de guide diplomatique au fils du jarl de Skogkatt, brave viking. » Elle avait bien détourné ses propositions mais elle s'en jouait quelque peu, après tout elle avait toujours cette provocation dans les azurs, cette manie qu'elle n'arrivait pas à défaire face à Ívar Ødegard.
  MAY


   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Lun 20 Mar - 13:24

Meeting again into the past
Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead. I'm frozen to the bones, I am...A soldier on my own, I don't know the way I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate

Lui qui avait appréhendé ce moment là où il ferait ses excuses, il n’avait pas l’impression qu’elle lui en voulait autant qu’il n’avait pu l’imaginer. Ils étaient sans doute nombreux à lui tourner autour et à lui faire des avances déplacées, de part son statut et ce que cela pouvait apporter. Mais lui n’avait vu en elle qu’une belle jeune femme qu’il avait adoré contempler s’épanouir et avoir pour lui tout seul – mais il avait craint qu’elle ne le voie comme l’un de ces assoiffés de pouvoir et qu’elle ne connaisse jamais les motivations qui l’avait poussé à l’embrasser ce soir là. Par chance, il avait là l’occasion de s’expliquer avec elle avant que les préjudices ne viennent s’installer et tout se passait bien. Il avait toutefois l’impression de déceler une pointe d’amertume sur son visage, comme si elle, de son côté regrettait ce qu’il était en train de lui dire. Il faut avouer qu’au-delà de la situation délicate dans laquelle cela les mettait, ils avaient tous les deux profité de ces instants qui leur avaient appartenu et où l’un comme l’autre n’avait eu aucun titre. Cependant si elle n’avait pas été Guiséla Lund, il se serait sans aucun doute laissé tenté encore malgré tout ce que cela pouvait impliquer vis-à-vis de Jara. Car d’ici il sentait le parfum enivrant de sa peau et cela venait tout compliquer. Mais Ivar était resté en retrait, cordial, correct, il avait fait ce qu’il aurait voulu faire dès le début au lieu de fuir ses responsabilités et la laisser dans les interrogations ;  Maintenant il était soulagé .Hélas le troisième fils du Jarl de Skogkatt savait que cela ne règlerait pas tous ses problèmes. Et par respect pour elle, il allait devoir prouver la véracité de ses mots, faire de nombreux efforts pour ne pas se laisser encombrer par cette dévorante passion qui lui manquait.

Dans un réflexe qu’il avait voulu protecteur en la voyant quelque peu vaciller, Ivar avait glissé l’une de ses mains à la taille de la jeune femme. Et tandis qu’elle avait préféré le faire taire en posant ses doigts sur ses lèvres, Ivar percevait cette douce folie l‘envahir, décuplée par l’alcool. Il avait du mal à lui cacher à quel point il la trouvait belle, a quel point il la désirait et cela devait se voir dans la façon qu’il avait de la dévorer des yeux. Mais au vu de ce qu’il partageait déjà avec Jara, il se demandait quel était la nature de cette attirance et comment il pourrait décrire ce genre de chose. Car si au départ elle avait été purement physique, Guiséla dégageait quelque chose qui l’intriguait et c’était comme s’il ne pourrait jamais totalement s’en défaire. Il y avait toujours cette connexion entre eux, cette attirance mutuelle qu’il savait tout aussi lire dans ses yeux. Et, ensorcelé par ses mirettes, il mit un moment à traduire dans son esprit ce qu’elle venait de lui proposer quand sa voix avait résonné dans sa tête comme une douce mélodie. Durant ce court instant de silence, alors qu’il ne pouvait détacher son regard d’elle, il parvint finalement à se ressaisir et ignorer les battements de son cœur qui s’étaient emballés à cause de la proximité. Ivar retira sa main de la taille de la jeune femme, faisant mine de veiller à ce qu’elle tienne toujours sur ses pieds.

Sa proposition était bien plus qu’alléchante, mais il était encore déchiré par cette envie de la connaitre, comprendre pourquoi il ressentait telle fascination pour elle et aussi rappelé à l’ordre par ses promesses de mariage. Cela n’engageait à rien, se répétait-il, c’était à lui de prouver qu’il était un homme bien et qu’il savait résister à la tentation si elle ne désirait rien de plus qu’un joli souvenir. C’était une épreuve que les dieux lui mettaient en place et qu’il se devait de réussir ; Alors cette simple idée l’eu bien vite motivé à accepter.

« C’est une excellente idée princesse Guiséla, et quand tu reviendras à Skogkatt je ferai la même chose pour toi. » Déclara t-il, étirant les commissures de ses lèvres dans un fin sourire.

Pour les quelques jours qu’il allait passer ici, sa compagnie serait sans doute bien plus intéressante. Il avait eu envie de lui dire malgré tout qu’il avait apprécié cette nuit passée dans ses bras mais encore une fois rattrapé par son rang, il ne pouvait se permettre de rappeler encore ces frivolités. Ainsi devait se clôturer ce chapitre.

« Et si tu commençais par me faire visiter le palais ? J'aurais moins l'air idiot si je ne me perdais pas dès les premiers jours. » Proposa t-il un large sourire sur les lèvres.







crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Dim 2 Avr - 13:55


 

Meeting again into the past

— Ívar & Guiséla
Le frisson de cette main attrapant l'échine pâle de la princesse, un coup provenant de Mjöllnir lui-même, un autre égarement. Le souffle court, Guiséla avait enfin enlevé ses doigts des lèvres qu'elle avait en appétit féroce. Pourtant rien n'arrêta l'idéal abstrait de ce qu'elle se remémorait, cette effervescence lors d'une nuit, les vibrations sous ses reins qui l'avaient éprise de toute sa chair. Si elle le pouvait elle s'y adonnerait encore et encore. Elle était loin d'un romantique projet, le laissant davantage faire ce qu'il pouvait vouloir de chacun de ses membres, et à son tour elle le lui aurait rendu de tout la concupiscence qu'elle pouvait faire preuve, mêlant alors découverte et ardeur bouillonnant. Elle n'avait qu'en brouhaha que les raisonnements déraisonnables de son palpitant dans un poitrail qui se faisait presque lourd de culpabilité. La bouche pincée, elle ne fit que remarquer cette même soif dans le regard de son interlocuteur. Il n'était déjà pas aisé de lui résister sans même rester maître de soi, alors que pourrait-il être tandis qu'elle avait tous ses esprits, ou presque. Finalement l'un et l'autre n'avait qu'à faire l'énième premier pas qui pouvait leur promettre une passion sans mesure. Pourtant le supplice qu'elle goûtait avec convoitise se réprima et la main douce du guerrier s'avéra bien plus mûr que les jeunes pensées éperdues de la princesse. Elle en recula aussitôt d'un pas.

Un temps arrêté qui reprit son cours lorsqu'elle entendit la voix de son locuteur. La gêne qu'elle ressentait suite aux idées mal placées d'une seconde plus tôt lui força un rictus un peu bancal pour réponse. Elle n'arrivait plus à prononcer le moindre son audible, si ce n'était cet approximatif gloussement d'embarras. Guiséla perdait rarement son sang-froid de cette façon mais peut-être que cette fois elle avait un peu trop espéré dans l'attente qu'ils brisent toute leur conversation précédente pour ne plus penser qu'à un instant de complaisance. Heureusement pour la jeune femme qu'il brisa son semblant de stupidité par une proposition qu'elle ne pouvait refuser finalement. Cela les mettait en danger, du moins voir le château signifiait la sûreté d'être seuls. Elle ne pouvait non plus se laisser aller comme une enfant naïve, elle était princesse tout de même. Et quand bien même cet Ívar Ødegard semblait preux et respectable, combien de fois mère l'avait mise en garde. Alors elle se contenta de regagner son visage naturellement peu expressif à la limite de la froideur du roi et de la reine de Norvège pour finalement tourner les talons et sortir de sa cachette : « Eh bien qu'attends-tu ? Mon chaperon est probablement déjà en train de me chercher, alors ne traîne pas, fils de Skogkatt. » Elle parlait bien là de son garde personnel, du moins Falko Moen prenait à cœur, trop peut-être, la protection de la princesse. Le connaissant à présent par cœur il devait sûrement être le premier à avoir remarqué la disparition de la princesse au festin. Alors elle regarda de part et d'autre de la ruelle, releva sa longue robe soyeuse, et trottina pour atteindre l'arrière de l'habitat royal.

- - - - - - -

Le bois du seuil frotta le sol de l'intérieur, c'était une petite porte qui pourtant donnait sur bien plus gigantesque. Un édifice sculpté avec précision s'offraient aux explorateurs. Guiséla les connaissait tous les yeux fermé, ayant apprit chaque place pour toute chose en son sein même de ce palais légendaire des deux derniers rois Lund, son grand-père et son paternel. Elle entra la première et se contenta d'avancer plus lentement qu'auparavant à l'extérieur. C'était que la princesse se sentait bien sous son toit de bois. On y respirait la châleur d'une famille bénie par les dieux, ce qui pourtant était loin d'être une réalité. Guiséla fit signe à son invité de la suivre mais sans un seul bruissement. D'abord la traversée d'un couloir éclairé de bougie et elle présenta immédiatement le sanctuaire à mangeaille et à bière sans pour autant se mettre au devant. Elle tira le viking vers elle par le bras pour éviter qu'il ne se fasse remarquer puisqu'à cet heure ces hommes et ces femmes non libres travaillaient encore. « Ne nous éternisons pas ici mais si tu as encore soif cette nuit, et les prochaines tu pourras toujours te ravitailler là. » chuchota-t-elle avec une pointe de provocation avant de finalement effleurer sa peau dans une nouvelle fièvre légère mais impromptu. Elle accéléra un peu le pas pour refaire la traversée et enfin pour pouvoir parler normalement sans risque d'être démasquée en pleine nuit dans les couloirs du palais avec le troisième fils du jarl de Skogkatt. « Au bout il y a la couche du konungr et de sa drottning. » Commença-t-elle en restant dos à lui pour éviter son regard. « A l'entrée mon frère, suivi de ma soeur et enfin... » Elle marqua un temps de pause et se râcla le fond de sa gorge asséchée discrètement avant de reprendre plus bas encore : « La mienne entre celle du roi et de ma petite soeur. Je dormais encore avec cette dernière il n'y a pas plus tard que deux lunes auparavant mais... Le roi estime que sa première fille grandit. » Elle arrêta bien tôt sa phrase sans même finalement la finir et retourna ses bras sur elle-même pour croiser ceux-ci sur sa poitrine. Le courage de cette jeune femme la força à se tourner vers son partenaire mais en maintenant son visage humble et ses yeux fixant le haut du buste d'Ívar sur des pommettes endiablée. Car si la fraîcheur d'au dehors appaisait les degré d'alcool, la chaleur gardée par le bois du palais ne pouvait être garante d'une aide pour la princesse.
  MAY


   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Dim 2 Avr - 20:42

Meeting again into the past
Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead. I'm frozen to the bones, I am...A soldier on my own, I don't know the way I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate

Il n’avait jamais été un grand professionnel pour décrypter le regard des gens et d’autant plus pour ces demoiselles mais il lui avait semblé reconnaitre une certaine connexion entre leurs regards. Comme si le feu qui les avait animés cette nuit là n’avait jamais réellement pu s’éteindre et qu’au moindre dérapage, l’un comme l’autre pourrait se laisser une nouvelle fois succomber à la tentation. De l’attirance oui, c’était sans doute cela et en rien ceci pourrait faciliter la situation. Quoi qu’il en soit, Guiséla avait accepté sa proposition et déjà elle l’emmenait de nouveau dans le palais. Le guerrier avait suivi la jeune femme, laissant malgré lui son regard descendre le long de la courbure de son dos, se rappelant comment son corps était sculpté sous ces couches de vêtements. Alors les intérêts que cette silhouette inconnue avait a priori éveillé en lui semblaient d’autant plus décuplés maintenant qu’il savait que c’était Guiséla et non pas n’importe quelle jeune femme aux cheveux d’or. Son esprit était encombré de ces images voluptueuses, des senteurs poudrées et sucrées de sa peau jusqu’à la douceur de celle-ci sous ses doigts. Pas de doute, elle n’avait qu’à le regarder pour lui faire perdre la tête et très peu d’entre ces dames avaient ainsi pu marquer son esprit de cette façon là, même pas Jara et cela était bien triste à avouer.

Etait-ce vraiment une bonne idée de se retrouver seul avec elle ? Il n’était plus sûr de rien mais puisqu’il ne pouvait pas revenir en arrière sans avoir peur qu’elle se sente traitée comme une idiote, il ne fit pas la moindre remarque et se montra particulièrement attentif à la visite, comme si chaque détail pouvait lui permettre de ne pas perdre le contrôle. Il réfléchirait à deux fois, avant de trop boire quand elle était dans les parages, mais jusque là il s’en sortait admirablement bien et il espérait pouvoir rester sur cette voie, jouant sur le contrôle de sa respiration. Il n’y avait sans doute pas meilleure guide que la princesse puisqu’ici était son lieu de vie, et ainsi il pu découvrir des couloirs sans doute accessible qu’à une poignée de personnes et ce fut très intéressant. Bien entendu qu’elle évoque sa chambre n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et si elle n’avait pas été la princesse il lui aurait sans doute proposé d’y aller pour aller la dévorer de baisers bien au chaud entre les épaisses couvertures de sa couche. Au lieu de telles frivolités, il ne laissa que l’esquisse de l’idée flotter dans son esprit tandis qu’elle se retournait vers lui.

Et comment qu’elle avait grandit - elle était une ravissante fleur dont le charme ne pouvait être mis à l’épreuve. L’épaule appuyée sur un mur, penché dans la direction de la jeune femme tandis qu’il avait observé le couloir qui donnait sur la chambre de la princesse, le jeune homme reposa son regard sur les traits fins de son beau visage. Le mouvement lui donna une impression de vertige dû à l’alcool distillé dans son sang, et quand bien même il la trouvait toujours aussi belle et désirable quel que soit son état.

Effectivement Guiséla était loin d’être une enfant et elle était déjà en âge de se marier. Il ignorait si elle avait déjà été promise à quelqu’un, dans quel cas il espérait ne pas voir un jour son mari débarquer pour se retrouver avec une lame plantée dans le ventre afin de laver l’honneur de sa promise si l’écho de leurs ébats arrivaient à ses oreilles. A priori ce n’était pas le cas, mais il n’en avait pas débattu avec la concernée alors rien n’était certain. Quoi qu’il en soit, il ne l’avait forcée à rien, il avait fait preuve de respect et n’avait rien ébruité de cette affaire encore une fois. Car si cela pouvait lui causer des problèmes à elle, ce serait sans doute le cas pour lui aussi alors il n’avait aucun intérêt à le dire.

Ivar avait laissé quelques secondes de silence planer entre eux, le regard quelque peu affamé rien que d’y penser.

« Évidemment tu as grandi, ce n’est certainement pas moi qui pourrait te dire le contraire... » Affirma t-il avec un fin sourire qui en disait long sur les lèvres

Il se rendit compte qu’après coup que ce qu’il avait dit pouvait être déplacé, mais la consommation d’hydromel désormais anesthésiait sa langue quand il voulait la tourner sept fois dans sa bouche avant de parler. Ses pensées découlaient dans ses paroles sans la moindre retenue, pas de barrières, il lui parlait en oubliant son rang et sa place à lui et si elle se sentait offensée il le payerait cher. Glissant sa main sur sa mâchoire tout en frottant sa barbe dans un réflexe comme s’il souhaitait ainsi reprendre ses esprits, il se contenta d’étouffer un rire nerveux.

« Si demain je t’emmène galoper il décidera a ta place aussi ? »







crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Dim 2 Avr - 22:41


 

Meeting again into the past

— Ívar & Guiséla
Quelle absurde injustice pour une princesse que de ne pouvoir obtenir tout ce qu'elle désire, et pour cette heure elle ne souhaitait qu'une chose ou presque : cet homme musclé au charme distinct face à elle. Étrangement plus ils discutaient, plus elle n'en voulait pas seulement pour sa chair qui lui avait fait goûter au plaisir charnel. En effet elle se rendait bien compte qu'il était loin d'un garçon méchant, il semblait presque naturellement bon. Elle le découvrait un peu plus d'une autre manière, et l'honnêteté alcoolisée qu'il faisait preuve, elle traduisait en lui une passion douce et envoûtante. Un instant seulement Guiséla songea à la femme Ødegard. Un instant seulement elle admit que celle-ci serait probablement effondrée de savoir pareil secret sur son infidèle mari. Mais quelle chanceuse faisait-elle. A contrario ses idées s'assombrirent. Elle était fille du roi et de la reine de Norvège, princesse du solstice, bercée dans le luxe, le respect et aux creux des bras des dieux. La plupart affirmait ces sornettes et la jeune Lund tentait de s'en convaincre dur comme fer. Si alors elle avait tout gagné dès la naissance pourquoi se priverait-elle aujourd'hui ? Elle serra inconsciemment les poings de ses mains et releva enfin le regard sur son bourreau de délectation. Après tout que pouvait-elle bien encourir si ce n'est peut-être mettre en danger le secret de leur liaison ? La capricieuse bénédiction que lui dictait son cœur la poussant à venir un peu plus près du guerrier en posant son dos contre le mur. Encore fallait-il que la petite rebelle se décide à entamer un premier pas sans revenir sur sa réflexion, et en état d'ivresse c'était quelque chose de bien rare.

Pendant ce silence bien trop pesant la princesse se mis à lever la tête vers le ciel pour faire mine de réfléchir à l'intérêt qu'elle portait au plafond. Puis finalement il le brisa. Aussitôt elle baissa la tête vers cet homme et retint un sourire nerveux pour un léger ricanement de surprise et un air embarrassé. Il n'y avait eu jamais aucun doute pour elle c'était même comme une évidence, ils vivaient tous deux une attraction grandissante. Elle devait l'avouer. Pour ses principes personnels, pour son honnêteté qu'on lui avait inculqué. Mais elle fut prise de court car le sous-entendu certain qu'il avait énoncé semblait peu enclin à respecter leurs engagements d'un peu plus tôt. Regrettait-il ses mots ? Ou alors au contraire refoulait-il comme la princesse cette amère envie de partager leur nuit. L'échappatoire qu'il voulait utiliser était alors bien banal mais était-ce de nouveau une proposition pour être seuls ?

Tout ceci la démangeait, sa proposition, sa remarque, ses doigts qu'elle observait avant que ce ne soit ses lèvres et enfin son regard. Les dents de la blondinette s'entrechoquèrent avant de répondre un peu sèchement : « Je ne veux pas galoper. » Elle se braqua brusquement à ses propres mots et s'en voulu aussitôt, le regard empli de culpabilité. La fille du konungr soupira longuement avant de finalement reprendre, d'abord en baissant ses prunelles azurées : « C'est n'est pas ce que je souhaitais te dire, j'adorerais, justement. » Puis elle se retint de respirer pour finir ce qu'elle avait à dire : « Je ressens une irrépressible fantaisie de me donner à nouveau à toi et c'est tout autant une lubie influencée par quelque boisson que demain ce ne le sera pas. » Libérée d'un premier fardeau elle laissa une expiration s'échapper d'entre ses lèvres devenues frêles. Le faciès de la jeune adulte resta de marbre tandis qu'elle reprit ses mots avec un peu plus d'aisance : « Pour l'honnêteté que je dois à Freyja, et que Hel me garde si cela déplaît aux dieux, quand bien même je sois déjà maudite, je ne me cache plus derrière cette fausse volonté de ne rien avouer. » Elle avait peut-être réagit avec l'impulsivité d'une enfant mais songeait laisser le cours des choses au bon sens d'une femme. Elle exprima sa lassitude d'un nouveau soupir et ne lui laissa toujours pas la possibilité d'en placer une : « Puisse-tu me pardonner cet affront tandis que nous venions de parler d'un commun accord, Ívar. »
  MAY


   


Dernière édition par Guiséla Lund le Mar 4 Avr - 10:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Lun 3 Avr - 12:20

Meeting again into the past
Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead. I'm frozen to the bones, I am...A soldier on my own, I don't know the way I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate

Un refus catégorique de passer du temps avec lui l’aurait à vrai dire arrangé, car il n’aurait pas eu à lutter plus longtemps. Mais cette part de lui qui avait été déçu en la voyant se braquer se voyait rassuré de constater que soudainement elle voulait revenir sur ses mots afin de jouer carte sur table. Alors il ne s’était pas attendu à ce qu’elle lui avoue le fond de ses pensées. Avait il suffisamment d’esprit pour avoir compris ce qu’elle venait de dire ou est ce que les mots qu’elle prononçait étaient déformés par ses envies déplacées ? Un regard sur son visage et il eu confirmation de ce qu’l venait d’entendre. Alors Guiséla était la première qui venait les défaire de ces barrières qu’il avait vainement tenté de mettre entre eux dans le doute que leurs aventures leur porte préjudice. Les soupirs qu’elle poussait témoignaient de la frustration qui la traversait en écho à la sienne depuis le début de leur conversation. Que pouvait-il réellement faire ? Était-il en mesure de résister ? Avait-il vraiment envie d’être raisonnable ? Il avait beau être respectueux, il n’avait jamais été réputé pour être raisonnable. Alors tandis qu’elle avait collé son dos au mur, Ivar vint se poster devant elle avec une nouvelle motivation venant se consumer dans son regard. Placée entre le mur et l’imposante carrure du guerrier, la jeune femme venait de rallumer en l’espace de deux secondes un feu qu’il s’était efforcé d’étouffer. Faible ? Oui, mais il s’en foutait un peu, parce que le principal pour lui était que dans les deux camps ils soient sur la même longueur d’onde. Peut être que la tentation n’était que de courte durée, au mieux elle durerait la nuit, au pire l’un comme l’autre ne pourrait être satisfait par un seul échange et là ils se devraient de discuter de cela sérieusement au vu de leurs rangs respectifs.

Le guerrier observa le pâle visage de la demoiselle, quand ses traits vacillants sous les lumières des torches, il décela au fond de ses prunelles ce qu’elle pourrait voir dans les siennes. Ivar déglutit après être resté de longues secondes à contempler sa beauté tout en demeurant paralysé - sans doute encore oppressé par toute cette problématique autour d’eux et dans une dernière tentative, finalement, comme si sa conscience venait de nouveau le sermonner les mots lui vinrent sans qu’ils ne soient réellement les siens :

« Alors le mieux est que je m’en aille, princesse. » Déclara t-il, dans un murmure amer.

C’était trop de tension pour lui seul, ainsi il entreprit de détourner les talons dans la volonté de mettre un terme à ceci avant que ça aille trop loin et qu’ils le regrettent tous les deux. Mais à peine eu t-il fait deux pas qu’il cessa sa marche, glissant ses doigts sur sa mâchoire pour se gratter la barbe dans un réflexe de malaise. Il n’avait aucune envie de s’en aller, il la voulait elle et rien d’autre. Alors le guerrier se retourna de nouveau, observant cette ensorceleuse juste là qui encore une fois n’avait qu’à demander pour qu’il abdique. Alors la distance qu’il avait soudainement mise fut vite avalé par ses pas, il se rapprocha vivement d’elle et vint presser ses lèvres contre les siennes dans un fougueux baiser. Une dévorante ardeur déferla en lui quand la passion qu’il éprouvait pour elle ne pouvait plus être annihilée. Ivar s’empara des poignets de sa belle pour les remonter au dessus de sa tête contre le mur et ainsi l’empêcher de tout mouvement comme par crainte qu’elle ne se défile finalement et par désir de possession sur elle.

Malgré l’alcool qui rendait ses actions peu contrôlables, il n’avait de cesse que de se répéter qu’il ne devrait pas faire ce qu’il était en train de faire. Dès l’aube ou du moins quand leurs activités cesseraient il n’aurait de cesse que de voir de ces images qui viendraient l’emplir de culpabilité, vis-à-vis d’elle et de ceux qui comptaient sur lui, notamment son enfant à qui il se devait de montrer le bon exemple. Guiséla était un véritable péché pour lui, une drogue dont il n’était pas certain de pouvoir se passer à partir du moment où il croisait son regard. Mais sans avoir quelconque force de se libérer de ce poids, Ivar continuait ce qu’il entreprenait, ne pouvant mettre un terme à cette proximité qui affolait ses sens. Il se détacha de ses lèvres pour venir gouter à la peau de son cou avec une faim certaine entre ses soupirs déjà empressés et témoignant de la retenue dont il avait fait preuve.  Si c’était ce qu’elle désirait, alors il le voulait également.

« Cela doit rester entre toi et moi » Lui demanda t-il au creux de son oreille.












crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Mar 4 Avr - 12:02


 

Meeting again into the past

— Ívar & Guiséla
Le mur était froid à travers les couches de nippe qui lui seyait sur le dos. Un instant encore l'altesse ne savait plus où aller nicher son regard bien trop expressif qu'habituellement. La nouvelle proximité avait été cette force qui l'astreignit à dresser ses prunelles sur ses consœurs, foncées, à un petit pas. Guiséla craignait les représailles, après tout n'avaient-ils pas décidé que le passif demeurerait en arrière tandis qu'ils essaieraient d'être... D'être quoi ? Des amis ? Des connaissances diplomatiques ? L'un comme l'autre la capricieuse princesse les trouvaient incongrus. Quand bien même elle s'en voudrait pour ses aveux, et non pas pour les incidents politiques qu'ils pourraient provoquer, mais bien pour la femme qui devait attendre le retour de son mari aimant. Elle n'avait donc aucune excuse, elle savait, et pourtant elle ne voulait que ça ne se passe autrement. Alors lorsqu'elle eut ouïe de son rebut quant à ses avances maladroites, un pincement lui pressa autant le cœur que l’œsophage. Il la laisserait s'entêter contre ce mur devenu glacial et puis plus rien. Pour la fille qu'elle était l'attirance pourrait s'estomper avec le temps, et peut-être bien qu'elle risquerait même de l'oublier. Elle le regarda se retourner et en cette critique situation elle se répétait sans cesse de le laisser partir, qu'il ne serait qu'un courant d'air.

Guiséla avait été trop aveuglée par sa propre fougue pour réellement réaliser les ressentiments que dégageait Ivar. Mais lorsqu'il fit marche arrière, tandis qu'elle tentait encore d'avaler la barrière qu'il songeait à placer, elle remarqua son élan et sans même réfléchir elle s'avança à son tour pour le rejoindre et pavaner ses lèvres fraîches sur celles du guerrier. Par égoïsme elle posa ses mains sur le cou parsemé de sa tignasse masculine et ainsi l'obliger à venir à sa hauteur dans le but de l'enlacer. Mais le rebelle en décida autrement. La piètre force qu'elle exerçait ne suffisait visiblement pas et la princesse retrouva cette architecture qui semblait lui sied à ravir. La jeune Lund se délectait de ce qui paraissait comme des instants uniques. Le goût sucré de ce contact désiré qui remplaçait l'amertume de la frustration. Elle serra légèrement les poings et approcha son corps tant qu'elle le pouvait au plus proche de son partenaire, pour finalement calmer sa propre impétuosité. Elle laissa s'exprimer un long soupir fébrile quand il voyagea jusqu'au creux de son col et en retint un nouveau lorsqu'il se confessa. « Personne d'autre. » Poursuivit-elle sur sa phrase en ouvrant les paupières qu'à moitié. Puis elle arrêta ses prochains mots à l'échelle de ses pensées. Si elle lui posait une question il pourrait probablement s'en vouloir bien plus qu'à l’accoutumé. Sa femme, son enfant, la princesse ne les évoqua par volonté et exclusivisme.

Le bras droit finement dessiné de la jeune femme força un peu plus sur l'emprise qui le faisait prisonnier et parvint à s'en défaire.  Il se balada avec plus de passion que de tendresse jusqu'à ce qui atteigne le visage de l'homme. Elle retenait ses souffles dans la manœuvre et se permit une caresse avant de le faire revenir vers elle. « Ívar Ødegard, tu me désaxes de tout bon sens mais je ne voudrais pas que tu regrettes tes gestes comme la dernière fois. Il t'est encore possible de t'écarter et d'oublier ce qu'il vient de se produire. » Elle n'en avait pas la moindre envie de lui prononcer cette alternative, mais elle le lui devait, pour sa gentillesse qu'elle avait décelé, pour ce qu'ils avaient pu connaître un soir, et surtout pour soulager sa propre conscience. Mais alors qu'elle se sentait presque sincère, ses doigts, animés par eux-même, glissèrent le long de sa joue rude jusqu'à son cou vigoureux. Elle n'avait décidément aucune envie qu'il s'en aille en cette lune.
  MAY


   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Mer 5 Avr - 14:58

Meeting again into the past
Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead. I'm frozen to the bones, I am...A soldier on my own, I don't know the way I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate

La situation lui avait finalement échappé des mains et ce fut avec hâte qu’il était allé lancer les hostilités. Plus rien ne semblait les arrêter, ces retrouvailles là tant désirés finalement venaient mettre fin à toute une série de questions et d’apriori. D’abord, elle ne lui en voulait pas, ensuite elle n’avait pas une image erronée de lui-même s’il était loin, très loin d‘être un modèle. Alors ce fut avec un réel plaisir qu’il avait entreprit de l’embrasser. La jeune femme mit soudainement fin à leur échange, dans un dernier appel pour lui de se retirer ou pas, qu’il y songe et qu’il le fasse sérieusement. Il était surpris qu’elle lui demande cela, mais il appréciait qu’elle cherche aussi à se soucier de son état de conscience. Hélas au point où il en était, son esprit était semblable à un champ de bataille et ne savait plus où donner de la tête.

Il était noyé dans son regard, si bien qu’il eu l’impression que ses paroles furent un lointain murmure. Bien sûr que le plus sage était de tout arrêter là, mais il n’était pas en mesure de se montrer sage, d’autant plus qu’il n’en avait aucune envie. Pas de prises de tête, il y réfléchirait quand le moment serait venu, mais en attendant c’était comme s’il se persuadait qu’ils ne faisaient rien de mal à partir du moment où tous les deux le voulaient et étaient d’accord pour ne rien dire à personne. Il resta un moment à l’observer, trop longtemps à son gout et préféra ne pas y répondre pour laisser de nouveau ses instincts reprendre le dessus tandis que ses mains déjà serraient son emprise autour de sa taille pour lui faire comprendre que ça irait et qu’il refusait de s’en aller. Il lui vola un baiser et entreprit de passer l’un de ses bras sous ses genoux, l’autre dans son dos pour la soulever du sol et la porter jusqu’à sa chambre en se souvenant laquelle était la sienne quand elle la lui avait montrée. Il n’était pas en mesure de débattre alors autant laisser cela pour plus tard et simplement profiter de la présence de l’un et de l’autre.

La porte se referma sur leurs deux silhouettes, que ce qu’il se passe ici reste bien à l’arbi du reste du monde ainsi qu’ils l’avaient établi. Et dans ses gestes empressés, une fois qu’il l’eut déposée sur les épaisses fourrures habillant son lit, il vint délacer le haut de sa robe, tirant sur les pans de celle-ci peut être un peu brutalement pour qu'elle lui cède parce qu'il ne désirait plus attendre. Enfin il retrouva le gout sucré de son épiderme s’éveillant à son passage tout le long de son abdomen jusqu’au creux de son ventre. Il percevait les battements du cœur de la jeune femme sous ses lèvres, à l’unisson du sien. Un commun accord se répétait-il en écho, alors il se laissa volontiers glisser dans ces fougueux moments qui n’appartenaient qu’à eux. Et tout au long de la nuit, Ivar avait honoré chaque parcelle de son corps comme une chose précieuse qu’il avait entre les mains, un privilège. Il n’était pas de ces hommes qui cherchaient à se satisfaire en premier, car l’attraction qu’il avait pour elle ne pouvait être consumée de manière égoïste ; alors le but était bien d’en savourer chaque seconde. Il n’y avait pas de masques et cette fois-ci n’était pas comparable à la première, car leur passion dévorante se matérialisait ici et venait se confirmer à mesure qu’il lui arrachait des soupirs à la gorge. Tout ceci sans même se soucier du reste du monde et de ses obligations, un vent de liberté mais dès la réalité revenue, tout serait différent. Guiséla était une amante exquise et à plusieurs reprises il croyait être simplement dans un doux songe jusqu’à ce que ces derniers se révèlent finalement après la tempête, dans les bras l’un de l’autre et dans le repos. Ivar n’était pas en paix et n’avait de cesse d’entendre sa femme, de la voir elle et son regard déçu sur sa personne.

Mais le reste de la nuit fut plutôt calme, sans doute la fatigue accumulée à cause de l’alcool. A son réveil, il y avait cette petite tête blonde contre son torse, ses doigts vinrent se glisser dans ses boucles plus par réflexe que par affection bien qu’il appréciait énormément Guiséla. A vrai dire Ivar aurait voulu se réveiller sans le moindre souvenir de ce qu’il s‘était passé, se donner des excuses pour lui-même, pour les dieux et pour Jara. Ses dernières pensées s’étaient tournées vers elle, et il se voyait désolé de ne pas avoir pu lui être fidèle comme il l’aurait voulu, à croire qu’en fin de compte il ne la méritait pas ou que les dieux préféraient qu’il s’amuse avec Guiséla plutôt qu’il prenne ses responsabilités. Ha ; ces dieux, toujours là pour semer son chemin d’embuches et de nouvelles épreuves. Il n’allait pas fuir comme il l’avait fait la première fois, il attendrait le réveil de la jeune femme et il tenterait de ne pas paraitre plus préoccupé qu’il ne l’était. Il observa les lieux dans un long soupir, toujours aussi impressionné par ces vastes salles. C’était limite si sa chambre ne faisait pas la superficie totale de sa maison en y repensant. A Skogkatt ils vivaient simplement, leurs maisons restaient traditionnelles, sans fioritures et la lumière n’y entrait que très peu. Ici souvent, il se sentait dépaysé, dépassé. Lorsqu’il senti sa compagne montrer des signes de réveil et que finalement il croisa son regard, Ivar lui adressa un fin sourire, se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir dire du fait qu’il n’avait pas détalé.









crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Dim 9 Avr - 19:34


 

Meeting again into the past

— Ívar & Guiséla
Cet instant de lucidité qu'avait fait preuve la jeune princesse s'évapora bien vite dans le néant. S'il n'était pas assez volontaire pour s'arrêter là il en était pire pour la jeune femme qui n'avait d'yeux qu'à son désir charnel. Un pincement de lèvre seulement en disait bien long sur ses réelles chimères. Elle inspira profondément pour finalement qu'il ne s'empare à nouveau des lippes aussi roses que chaleureuses. Son naturel modeste visage laissa échapper un rictus satisfait et complaisant. Elle ne songeait même plus à cette femme à qui elle était sûrement en train d'infecter son mariage et encore moins à cette enfant dont la rumeur appelée Verdandi disait à naître. Non. Elle ne s'occupait que d'elle, de lui, de la passion qu'ils témoignaient l'un pour l'autre et puisse les dieux les regarder pour que Freyja approuve leur échange concupiscent.

Alors quand elle se retrouva sans aucune attache au sol, la jeune Lund enlaça son amant pour y enflammer de ses longs baisers au creux de son cou. Elle pouvait sentir les frissons qu'il ressentait jusque dans son propre épiderme. La violence de ces derniers rendait ses soupirs bruyants et que les sots les entendent, ils n'avaient qu'à profiter comme eux appréciaient cette éternité. En vérité les gémissements qu'elle ne pouvait masquer, et pas même parfois au travers des draps, s'ils se faisaient entendre leur couverture ne pourrait perdurer. Imprévisible situation terrible pour les concubins qui ne retenaient aucun de leurs gestes. Tantôt si tendre, tantôt presque violents, or ils ne se freinait pas pour rendre hommage à leurs corps à l'unisson. Baisers, caresses, bassins dansants, doigts forcés agrippant la peau de cet homme que tout son corps et ses fantasmes aimaient. Il la faisait devenir femme, il la rendait unique à chacune de ses attentions. Et elle tentait de lui rendre tant qu'elle le pouvait encore lors de cette nuit ouverte à la débauche. Cette mascarade là n'avait même rien à voir avec la précédente. Elle était plus passionnelle, consentie, aimée avec toute la nuance qu'elle engendrait. Cette fois-ci Guiséla Lund s'était donnée en toute âme et conscience à cet homme qui la fascinait que trop, et même si son sang était loin d'être sobre elle n'en ressentait peu les effets à présent, enivrée par cette ferveur sensuelle.

Le sommeil l'avait emportée, et cette sérénité qu'elle n'avait plus goûté depuis des semaines, voire des mois. Elle se sentait bien en paix et en sécurité. Alors que l'anesthésie s'estompait petit à petit pour l'arracher à la tangible évidence. La blonde était là, installée, les yeux clos tandis que ce parfum qui mêlait douceur et bestialité la charmait. La jeune fille, abstème pour l'heure, ne réalisa pas immédiatement. Ses saphirs se laissèrent découvrirent à la légère lumière qui entravait la fenêtre non loin du lit. Elle retint son souffle en cette instant, quand elle prit conscience de ce tendre toucher qu'il couronnait sa chevelure saccadée. Un retournement de cœur la fit légèrement chavirer mais elle se contrôla en clignant simplement du regard pour enfin redresser ce dernier. Le faciès sans expression s'adoucit doucement lorsqu'il lui sourit. Mais qu'avait-elle bien osé faire. Cela allait à l'encontre des mœurs de son rang, de celle de sa mère, et même si elle s'en fichait, de celles également de son père. « Tu ne t'es pas enfui... » Sa voix avait ce petit quelque chose de surpris et soulagé à la fois, elle était heureuse et nerveuse. Si ses esclaves entraient, comme à leurs habitudes, plus aucun secret ne serait à garder. C'était qu'elle roucoulaient ces dames et ces esclaves qui servaient au palais. Mais au lieu de s'affoler la princesse s'empressa de venir tenir de sa main le menton du Ødegard et de déposer lentement un énième baiser avant de chuchoter tout contre « Nous pourrions nous faire prendre, tu sais ? » Elle écarta son visage mais laissa cette fine main parcourir le corps de son compagnon du bout des doigts.
  MAY


   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Dim 9 Avr - 22:56

Meeting again into the past
Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead. I'm frozen to the bones, I am...A soldier on my own, I don't know the way I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate

Non, il ne s’était pas enfui, cette pensée n’avait pas effleuré son esprit parce qu’il n’avait pas envie de lui manquer de respect, qu’il soit sobre ou pas. Il avait conscience de ce qu’elle lui avait offert, ce que cela pouvait potentiellement lui couter et bien que ces temps-ci il ne soit pas à cheval sur les responsabilités, il avait certaines limites. Il était content de voir ce sourire se dessiner sur ses lèvres quand elle s’était rendue compte qu’il était resté, mais il ne lui répondit qu’en étirant lui aussi ses commissures, contemplant silencieusement son visage. A ses yeux elle était sans doute la plus belle femme qu’il avait pu rencontrer jusqu’ici, elle dégageait quelque chose de singulier et d’intriguant à la fois qui l’avait très vite charmé cette première nuit où ils s’étaient croisés – même Jara qui était pourtant très belle paraissait quelque peu éteinte à côté d’un soleil tel qu’elle. Il se rappelait avoir maintes fois détaillé ses traits dans ces moments où la proximité s’était faite à son paroxysme sans réellement pouvoir percer les mystères de sa personne et à cause de nombreux clichés qu’il trainait, jamais il n’aurait cru qu’elle était la princesse et qu’elle puisse avoir une âme qui viendrait accrocher la sienne. Ce fut un véritable électrochoc de l’avoir su mais voilà qu’une nouvelle fois il s’était laissé tenté. S’il y avait de ces instants de lucidité où il culpabilisait, ce n’était rien à côté de ceux où il se sentait complètement happé par sa personne et plus rien n’avait d’importance – cela faisait il de lui une mauvaise personne ? Les longs doigts de la jeune femme venaient lui arracher des frissons qu’il fit cesser en posant la main sur la sienne lorsqu’elle souligna l’éventualité d’être pris en flagrant délit. Elle avait raison, ils pourraient se faire prendre et quand cette possibilité lui vint aussi à l’esprit, Ivar observa un peu plus la chambre en détail en repérant les coins où il pourrait se planquer ou quitte à passer par la fenêtre au cas où. Il aurait voulu lui répondre « oui et alors ? » avec simplicité ; Hélas il n’était pas en bonne posture pour cela mais au plus profond de lui, cet espoir résidait.

« Ça va, il est encore tôt, tout se passera bien. » Fit-il doucement remarquer

Il parlait en connaissance de cause aussi, parce que l’on n’entendait pas les bruits de pas empressés des domestiques comme il l’avait maintes fois entendu en dormant ici dans les appartements des invités. Effectivement le but n’était pas de se faire découvrir ainsi qu’il l’avait déclaré la veille : personne ne devait le savoir, du moins jusqu’à ce qu’il décide quoi faire. En attendant il profitait de l’avoir à lui tout seul, venant se coller contre elle, il entreprit de lui glisser quelques baisers qui se firent tout aussi fougueux et entreprenant qu’au moment où tout avait dérapé dans un élan de soudaine folie. Elle lui faisait tourner la tête, son parfum naturel l’attirait irrésistiblement comme si dans une autre vie ils avaient déjà connu ce schéma là et que quoi qu’ils fassent ils se retrouveraient toujours. Tout contre sa peau nue qu’il se faisait de nouveau un grand plaisir de gouter, il lui souffla qu’il la trouvait immensément belle et qu’il n’avait aucune envie de s’en aller même s’il y avait un risque. A la fois en sa présence tout lui paraissait facile et pourtant leur relation était vraiment très compliquée à expliquer tout comme à traiter puisque l’un comme l’autre avaient des obligations. C’était troublant et en même temps terriblement agréable au point qu’il ne pouvait faire la différence entre le bien et le mal.

Et finalement l’agitation de l’extérieur vint à les perturber tous les deux en les obligeant à cesser leurs activités et Ivar soupira longuement : la réalité le rattrapait toujours. Mais dans un fin sourire serein, il vola un dernier baiser à sa belle avant de s’écarter d’elle pour sortir du lit et se revêtir. S’il voulait que cela reste discret il ne devait pas attendre que les couloirs soient remplis de domestiques ou au risque de croiser le roi ou la reine.

« Il faut que je file, mais on se verra certainement dans la journée, j’ai des hommes à entrainer. »

Au-delà des contacts charnels qu’ils pouvaient partager, contrairement aux autres amantes qu’il avait connues jusqu’ici, Guiséla l’intéressait réellement en tant que personne à part entière. Il avait envie de la voir sourire, d’être toujours en bon termes avec elle et ressentait cet étrange besoin de la garder avec lui en toutes circonstances comme une possession. Le retour à Skogkatt serait sans aucun doute compliqué, Ivar avait la nette impression de n’être que dans un rêve.

« Si ma proposition te plait toujours, je peux t’emmener galoper dans l’après midi, t’auras qu’à me rejoindre aux écuries » Déclara t-il en rajustant les quelques lanières qui tenaient son épée fixée à sa ceinture.

Une fois habillé, il entreprit de se rapprocher de nouveau du lit et posa les mains sur celui-ci pour fixer Guiséla, montrant ainsi le sérieux qui l’habitait à sa déclaration suivante.

« Par contre ton garde il reste là, on est d’accord ? »

Falko et Ivar ne s’entendaient pas, Guiséla le savait. La vérité atait qu'Ivar était tout simplement jaloux de cet homme et pour rien au monde il voulait que ce dernier soit au courant pour eux deux  parce qu’il ne lui faisait clairement pas confiance.









crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous



Invité
Invité

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty- Lun 12 Juin - 13:39


 

Meeting again into the past

— Ívar & Guiséla
Elle avait encore cette enivrante douceur qui berçait chacun de ses sens. Le goût de sa peau, l'odeur de la passion, ce touché envoûtant que nul autre n'avait atteint, cette harmonie à l'unisson. Elle songeait de plus belle à cette nuit passée en sa compagnie et son coeur chavirant entre deux de ses danses sensuelles qu'elle lui réservait. En aucun cas elle n'avait pensé à quelqu'un d'autre, en aucun cas elle ne serait tournée vers autre chose, elle n'avait d'yeux, corps et âme que pour cet homme. Un fruit défendu dont elle ne voulait plus oublier le goût. Seulement en cette acte là plus rien n'avait d'égal, ni d'importance. La réponse si simple et pourtant si dangereuse qu'il avait énoncé lui arrachaun énième sourire. Lorsqu'il vint se poser tout contre son corps de jeune femme, elle semblait se satisfaire à son seul amant. La princesse maudite ne s'estimait plus si malchanceuse finalement, bien que toute cette situation prouvait le contraire. Elle le laissa venir et entreprit une quelconque tendresse, des glissades sur les muscles de son dos, forçant celui-ci à se nicher plus encore sur elle. Les différences de leurs corpulences respectives laissaient imaginer qu'il pourrait la briser en une seconde pourtant elle se voyait invincible. Alors, tandis qu'il faisait battre son palpitant sous ses baisers, Guiséla se peut au jeu passionnel et pressa les bouts de ses doigts sur sa peau. Les lèvres frémissantes d'une pudeur complètement disparue, elle fut cependant encore assez lucide pour surprendre le mouvement de l'extérieur. Fort heureusement son viking l'avait aussi entendu, ainsi elle ne serait pas l'unique à ruminer ce moment d'intimité gâché.

« Tu dois partir. »
Releva-t-elle le coeur alourdi par la culpabilité. La princesse se leva à son tour pour enfiler un long dessous qui lui servait habituellement pour dormir. Il fallait minimiser les risques de soupçons. Alors, quand il lui proposa d'aller galoper elle baissa le regard avec une pointe de déception dans le regard. Plus elle passerait de temps avec le Ødegard, moins elle aurait de chance de maintenir cette liaison secrète. Elle qui ne voulait précipiter ni mariage, ni enfant pour ainsi se consacrer au combat, voilà qu'un seul homme avait suffit à tout faire basculer. Elle redressa finalement le visage avec un fin sourire et calmement elle accepta sa proposition. Cette envie d'être en sa compagnie la faisait bouillir intérieurement.

La jeune Lund se recoucha sous ses draps encore imprégnés de son odeur et le fixa à l'autre bout du lit. Elle se força à perdre son rictus bien que l'ambiguïté de la situation l'amusait beaucoup. La jalousie était un vilain défaut dont elle se délectait lorsque le blond ou le brun en faisait preuve. Ìvar ou Falko. Falko ou Ìvar. Deux hommes qui lui promettaient beaucoup et qu'elle aimait en retour mais sûrement pas de la même façon. Elle pouvait bien comprendre ce que son amant pouvait ressentir, après tout elle ne cessait jamais réellement de se rappeler qu'il était un homme marié et comblé. Elle chassa ses idées noires et vint simplement lui voler un baiser passionnel, l'obligeant à ne dire un mot de plus. Puis, quand elle s'en détacha elle lui murmura : « Je vais voir ce que je peux faire mais je ne voudrais lever aucun doute. » Puis elle le poussa doucement sans pouvoir le quitter des yeux jusqu'à ce qu'il passe le seuil pour s'éloigner et la laisser seule dans cette couche qui redevenait froide.

Fin de l'écrit.
  MAY


   
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé

behind the shield.
there's a warrior.


[ívéla] Meeting again into the past Empty
Sujet: Re: [ívéla] Meeting again into the past   [ívéla] Meeting again into the past Empty-

Revenir en haut Aller en bas
 
[ívéla] Meeting again into the past
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» when the road gets tough (Ivéla)
» days of future past (markvart)
» « Such a strange meeting [Aine]
» Meeting In The Rain (Enóla Sivertsen)
» a window to the past (styrr)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AF JÁRNI OG ÍS. :: PARADIS DU RP.-
Sauter vers: