QUELLE EST TA POSITION PAR RAPPORT À TON JARL ET TON ROI ? ≈ Le Jarl Folker Ødegard fait ce qu'il doit faire pour Skogkatt. Fréquemment je reçois dans mon humble foyer la famille du Jarl pour demander les faveurs des Dieux. En tant que Völva, je reste toujours proche de cette famille, malgré la petite mésentente avec le cadet de l'actuel Jarl. À propos du Roi de Norvège, il ne m'est pas réellement familier. Comme tout viking, je reste loyale envers la famille Lund.

EN QUOI FAIS-TU HONNEUR AUX DIEUX EN ÉTANT VIKING ? AS-TU EU À FAIRE DES SACRIFICES EN LEUR NOM ? ≈ Freyja enseigna le seiðr aux Ases, et je me dévoue à cette pratique depuis ma modeste naissance.  Je me plie à la volonté des Dieux et suis à leur service, là est le sens de l'honneur envers les Dieux. Fille de Njǫrðr était Freyja. Elle présidait les sacrifices. Le sacrifice est un acte capital, très important pour nous. Je m'assure que les Dieux soient satisfait en ce sens, en orientant mes réponses lors des consultations. Le sacrifice rythme une grande partie de ma vie, l'efficacité de mes activités en dépend. Le sacrifice humain est le sacrifice suprême, j'en avais été témoins de très nombreuses fois.

QUEL DESTIN PENSES-TU QUE LES DIEUX ONT CHOISI POUR TOI ? QUELLE EST TA PLUS GRANDE CRAINTE QUANT À TON AVENIR ? ≈ D'ici vinrent les filles, savantes en toutes choses. Elles ont fixé les vies aux fils des temps, elles énoncent le destin. Quel comble pour une völva de craindre son propre avenir. Cela n'est en rien le cas pour moi. Je ne me pose donc aucune question à propos de mon destin -quel qu'il soit- je l'accepte sans hésiter, et l'embrase. Toujours est-il que j'ai confiance en les Dieux à propos de mon destin, et je pense qu'il sera à la hauteur de mes services. Ma plus grande crainte serait simplement que tout ce que j'avais pu accomplir ne soit pas suffisant pour les Dieux, bien que j'en doute.

I. Est-ce que les Dieux parlent ? Innocemment, la petite fille aux cheveux noirs, tel Hel la moitié du visage obscurcit, se trouvait près de sa génitrice, voyante du village de Skogkatt. Dès cet instant, elle savait quel allait être son destin déjà tout tracé par les Dieux et l'a toujours accepté. À ce moment précis, elle avait eu sa première vision. Une silhouette à la chevelure abondante et rousse, portant long manteau de plumes de faucon. Freyja, chuchotait-elle. Ça avait été son premier contact avec les Dieux, à l'âge de neuf ans en pleine nuit.

II. née dans une famille moyennement modeste, elle s'est malgré tout toujours sentie bien dans ce village de Skogkatt qu'elle a toujours connu. Des histoires. Tout démarre et se termine par des histoires. Dans celle d'Ásunn, l'incipit offre l'image d'une pleine lune qui s'était hissée au ciel lorsqu'elle est venue au monde. En vérité, le tisseur de vêtements devenu à cet instant même son père, s'attendait à avoir un fils, comme chaque viking. Mais il fut malgré tout heureux à l'instant où il a posé son regard sur son épouse qui tenait celle qui allait recevoir le don des Dieux.

III.Lors de sa naissance, on pouvait remarquer que l'oreille droite n'est pas assez développé. Pendant ses premières années, Ásunn eut peur de moqueries, pourtant ce ne fut pas vraiment le cas, son statut l'ayant sauvée en quelques sortes. On pouvait penser que peut-être était-ce un signe qu'il a les faveurs des Dieux, la Völva, comme chacun le savait, étant l'une des personnes les plus importantes du village. C'est pourquoi elle avait été nommée Ásunn en hommage des Ases, les Dieux.

IV. En grandissant confortablement auprès de ses parents, son petit frère et sa petite soeur -avec qui elle ne s'est pas forcément toujours entendu- elle a toujours su que Freyja a protégé sa famille. C'est à elle qu'elle a toujours fait ses plus grands sacrifices pour la remercier. Grâce à ça, elle n'a jamais eu peur de quoique ce soit, pas même de leur mort. Elle a toujours été discrète à propos de ses pensées qu'elle cache. On pouvait la penser -justement- asociale, ne sortant que très rarement pour se promener dans le village.

V. Pendant son enfance, on pouvait la trouver le plus souvent dans les bois où elle a toujours été persuadée de la véracité de la légende selon laquelle Freyja aurait passé la nuit dans ces lieux. Freyja est pour elle sa déesse protectrice, de même que Hel, l'admirant de même. Elle porte d'ailleurs une petite quenouille en guise de collier qui longe son torse.

VI. aucune victoire ne vaut un mort. Les batailles, les combats, Ásunn a vu défiler les guerriers, certains ne revenant pas. Elle en avait prédit des victoires, elle avait maintes fois demandé les faveurs des Dieux. Mais elle avait du mal à accepter qu'on force son jeune frère, membre de la Svart Brotherhood, à se rendre sur Solstheim à cause du contrat que lie le village avec la capitale. Elle ne l'avait plus jamais revu ensuite, mais elle sait qu'elle ne le reverra plus jamais, ni même dans le monde des morts. Son père non plus, seulement mort de vieillesse, peut-être le reverra-t-elle dans le Royaume de Hel, ce qui pouvait moyennement l'enchanter, n'ayant pas eu de très bons rapports avec ce dernier.

VII. la mort est le guide du vivant et la mort baptise aussi. Elle l'avait bien appris à ses dépens lorsqu'elle perdit sa mère. Ásunn avait été très proche de sa génitrice, ayant toujours appris à ses côtés. Pourtant elle ne pleurait pas, ce qui montrait la confiance immense qu'elle avait envers les Dieux. Parfois elle fait l'objet d'interrogations à ce propos, mais d'autres l'admire tout autant. Elle ne laisse paraitre aucune émotion.

VIII. Elle a toujours gardé son habitude de passer la journée du Frjádagr, jour de Freyja, dans les bois. Le deuxième Frjádagr après que sa défunte mère ait quitté Midgard, elle entra en transe pour la première fois, pratiquant le seiðr, tentant de savoir si elle allait un jour fonder sa propre famille. Elle avait dix-sept ans. Elle avait déjà vu le voyage de son frère vers la capitale, et les desseins de sa soeur de combattre pour le village, alors qu'ils avaient respectivement quatorze et dix ans.

IX. Quand elle entra une nouvelle fois en transe, il y a de cela cinq années, un Frjádagr, jour où elle se recueille, se ressource dans les bois pour être au plus près des Dieux, seule, une quenelle apparu dans sa vision, puis de grandes portes lugubres se trouvant dans l'obscurité. À cet instant elle su que sa chère mère allait bientôt rejoindre Hel.

X. La boisson préférée d'Ásunn est l'hydromel, rien de bien surprenant quand une grande fabrique de cette délicieuse boisson se trouve au village. Elle préfère les jours d'été, où les bois montrent le mieux leur beauté au village de Skogkatt. D'ailleurs, elle se rend chaque Frjádagr au soir, après ses quelques heures hebdomadaires dans les bois, au temple de Freyja.

XI. Pendant longtemps elle avait voulu rester seule toute sa vie. Mais par obligation, quand elle eut 25 ans, elle se mariait -assez tardivement donc- avec un des guerriers menant les raids qu'elle avait rencontré quand ils se trouvaient chez le Jarl de Skogkatt. Cependant il mourut lors d'un combat avant même de célébrer la cérémonie du mariage. Alors on la maria au frère de se dernier rapidement après, Ulvar qu'on appelait Pied de Cheval dû à sa rapidité remarquable. Elle ne tomba pas éperdument amoureuse, mais elle apprit à aimer celui qui avait douze ans de plus qu'elle.

XII. Elle a eu deux enfants. Elle eut un fils d'abord, Einvaldr signifiant un seul pouvoir, désormais d'une quinzaine d'années. Elle eu par la suite une fille Hjälma qui vient du terme se rapportant à casque, symbole de protection. Sa fille ayant dix ans désormais, Ásunn est consciente qu'elle devra très bientôt faire face au seiðr. Elle a déjà fait une fausse couche, ce qui la marqua profondément, et depuis ce jour, elle reste de plus en plus fermée, questionnant jour après jour les Dieux.

XIII. Elle a été mêlée au sacrifice de la compagne du second fils du Jarl. Elle ne se pense aucunement responsable. La sacrifiée avait rendu visite à Ásunn de son plein gré, lui demandant si les Dieux lui avait réservé quelque chose de grand. Ásunn affirma, ce qui entraîna immédiatement le sacrifice humain, que la völva avait bien entendu commanda, voyant cela comme un grand honneur pour les Dieux. Mais le second fils du Jarl ne fut pas de cet avis, étant très mécontent face à Ásunn. Ce n'était que la volonté des Dieux, répéta-t-elle.

XIV. Elle n'a jamais vraiment quitté le village de Skogkatt, la capitale en premier lieu ne l'attirant pas. La seule fois qu'elle a eu l'occasion de voyager, c'est pour se rendre à Isenseg, connue par ses skjaldmös, où sa soeur Ásgerða est partie vivre. Le contraste entre les deux villages a été troublant pour la völva. Mais elle a été éblouie par le Mont Bertha.

XV. La question à laquelle on demande aux Dieux le plus souvent est bien entendu si le raid se déroulera sans encombre. La plupart du temps, les guerriers ont la faveur des Dieux. Mais ce ne fut pas toujours le cas. Un jour de printemps, un raid éclair devait être préparé mais un mauvais présage envahissait Ásunn, les Dieux avaient parlé. Malgré tout, les drakkars étaient à l'eau, le Jarl était persuadé que c'était pour le bien du village. Mais ils ne revinrent plus jamais.

nombre de points à répartir : 25 points.

force : ☐☐☐☐☐
vitesse : ☐☐☐☐
agilité : ☐☐☐
résistance : ☐☐☐
discrétion : ☐
stratégie : ☐☐☐
combat corps à corps : ☐☐☐☐☐
combat armé : ☐☐☐☐
compétence spéciale au choix : magie ☐